Des pleurs me réveillèrent.

Je me suis résolue à l’avouer : je suis une maman poule.

Malgré la chaleur du lit, je me levais et m’apprêtais à ouvrir la porte de la chambre de Pierre pour le trouver, par terre, suffoquant.

Je me précipitais alors pour l’enlacer. Il venait de faire un horrible cauchemar. Je lui chuchotais des mots doux jusqu’à ce qu’il s’endorme paisiblement et rassuré. En le recouchant, je me rendis compte qu’il était de plus en plus le portrait de son père. Je fermais soigneusement la porte de sa chambre après avoir vérifié que Camille dormait toujours.

Je m’allongeais dans mon lit en faisant le moins de bruit possible. Malgré cela :

-Mmmmmhh……

-Ne t’inquiète pas ; rendors-toi mon cœur.

Il me sera tendrement et je fis de même.

Arthur gérait une entreprise de prêt d’objets et il en était fier.

Il est brun ; aux yeux profonds, vert et gris.

Il lui arrive d’être sévère avec nos enfants comme tout parent mais, au fond, c’est un vrai gamin.

Je l’aime de tout mon cœur et de toute mon âme (c'en est même devenu un surnom)

Malgré certain désaccord qu’il y a entre nous.

Après tout, n’est-ce pas normal dans un couple ?

J’ouvrais peu à peu les yeux ; pour découvrir deux petits coquins qui s’apprêtaient à me sauter dessus pour me réveiller.

Je les embrassais tout en sortant de mon lit pour me préparer.

Passaga était déjà parti et avait laissé un mot sur la porte de la chambre : « J’irais chercher les enfants ce soir. Bisous »

J’enfilais un tee short et descendais pour préparer les petits dej’.

Les enfants attachés dans la remorque de vélo, la maison fermée à doubles tours : je pouvais partir.