Mars
Moins d'une minute de lecture
La rosée matinale
Dépose ses perles de pluie
Sur les premiers pétales
De quelques bourgeons fleuris.
Et le poète en dormance
De sa plume se saisit
Pour conter la magnificence
De ce matin plein de vie.
Il sort de sa torpeur
À mesure que s'égrènent les heures
Le séparant encore
Du printemps qui va éclore.
À l'encre noire
Il dépeint l'hiver sous toutes ses peines
Sentant la sève de l'Espoir
Couler de nouveau dans ses veines.
Les mois de glace
Ne sont plus que lettres mortes.
Le poète laisse le soleil de mars
Frapper à sa porte.
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