4.6 S'aimer enfin
****** Scène de sexe soft la suite Pour passer, allez aux étoiles.*********
Il nous faut plusieurs minutes pour revenir à la réalité. Solène recommence à me caresser. Je l'embrasse et passe ma main sur son corps. Elle saigne un peu. Ses cuisses sont sales de nos plaisirs conjugués et de sa blessure interne qui saigne un peu. Je sors du lit et la soulève. Elle met ses bras autour de mon cou. Je la conduis à la salle de bains. Je fais couler l'eau de la douche et en posant Solène, je la pousse sous l'eau.
Je lave son dos avec mes mains et savonne les bras et le ventre. Je m'accroupis pour frotter la délicate peau veloutée de ses cuisses qui a pris une teinte lit de vin. Je lui demande si elle a mal, inquiet. Solène me dit que non mais je vois bien qu'elle grimace par moments. Je me relève. On s'embrasse de nouveau avec lenteur. Durant plusieurs minutes, nos langues s'entremêlent, les bras de Solène autour de mon cou et mes mains autour de sa taille, nus l'un contre l'autre.
Solène me caresse. Elle pose ses mains sur mon torse, mon visage, mon ventre et le bas de mon dos. L'une de ses mains glisse vers le devant de mon entrejambe. Elle récupère du savon qui coule de son ventre. Avec la mousse, elle commence à me laver la toison tout en m'embrassant. Sentir ses doigts me toucher me redonne envie d'elle. Mon appendice durcit et grossit. Elle veut s'agenouiller pour me soulager. Je refuse et la plaque contre moi.
— Non. Pas comme ça.
L'instinct animal revient. Glissant mes mains sous sa merveilleuse chute de reins, je la soulève. Solène enroule ses jambes contre ma taille. Je la plaque contre le mur. Ses bras se glissent autour de mon cou. On s'embrasse, avide l'un de l'autre.
Je rentre en elle profondément d'un seul coup sous le désir qui me vrille le ventre. Elle pousse un petit cri sous le choc. Je fais des va-et-vient très rapides et très profonds. Solène penche la tête en avant vers mon cou pour ne pas se cogner contre le mur. C'est animal, brutal et intense. Le même désir prend le contrôle de nos deux corps. Je la pénètre sans ménagement, incapable de contenir mon désir. Elle est animée du même besoin bestial, comme si on allait mourir dans l'heure.
Nos hanches s'affolent. Solène gémit et crie. Elle s'agrippe de plus en plus à mon cou. J'accélère davantage. Le bruit de sa chute de reins qui frappe contre le mur sous mes assauts s'intensifie. Solène perd pied. La sentir prendre du plaisir me rend dingue. Ses petits cris et soupirs stimulent mon excitation. Mes mains agrippent ses hanches. Elle ne peut plus bouger, elle est épuisée. Je laisse mon désir m'envahir et mon plaisir s'exprime dans un râle.
Je plie les genoux doucement, la décolle du mur et la maintiens contre moi avec les mains et le bras. On glisse à terre. Elle se retrouve assise sur mes genoux. Je suis encore en elle, en plein milieu de la douche. On reste enlacés de nombreuses minutes. Quand nous reprenons le contrôle de nos corps et nos esprits, on se rince et on se sèche. Je l'enroule dans une serviette. On va dans la cuisine. On est assoiffés. Je m'écroule sur une chaise.
On rit tous les deux de nos courbatures et de notre fougue. Elle reconnaît avoir mal aux cuisses. J'ai mal aux bras. Elle vient s'asseoir sur moi à califourchon. Elle écarte ma serviette et la sienne pour que le tissu ne vienne pas nous irriter. Nos peaux sont à vifs. Elle me donne des morceaux de gâteau à la becquée. On se câline tendrement. On oublie la situation quelques heures.
On s'embrasse et on se chatouille. Elle met un morceau de biscuit entre ses lèvres. Je le récupère avec les dents. Je me sens si bien. Je tente de récupérer les sucreries qu'elle met hors de ma portée. Elle se trémousse et perd sa serviette. Elle tente de la récupérer, je fais tout pour l'en empêcher. Elle attrape un torchon pour me fouetter et tente de me ligoter les mains, le tissu est trop court. Assise sur moi, on se chamaille nu comme des vers. On retrouve notre complicité des débuts. C'est si bon.
Je mets mon bras sous le bas de son dos. Je la traîne dans le salon, accrochée à mon cou et les jambes autour de mes hanches. Je tente d'attraper les fruits sur la table basse. Son poids, et son corps qui s'agite pour m'en empêcher, nous font basculer à terre. On est hilare et continue de nous chamailler. Elle finit par gagner. Je suis allongé par terre. Elle est à califourchon sur moi et secoue la grappe de raisin d'un air triomphant. Je sens que mon désir se réveille à la vue de ses deux collines qui bougent. Je ferme les yeux pour retrouver mon calme. Elle a compris.
Elle recule pour se placer au-dessus de moi. Ses mains me caressent la toison. J'essaye de lutter, la grondant gentiment pour qu'elle arrête. Solène ne m'écoute pas et sa main se raffermit en empoignant mon appendice. Je durcis malgré moi. Elle se penche et pose ses lèvres sur la peau fripée qui se dresse au milieu de la forêt de poils. Je refuse qu'elle me prenne en bouche. Je saisis son visage pour l'en empêcher et l'embrasser. Solène me rend mon baiser goulûment.
Elle me caresse doucement avec la main. Une de ses mains enserre la partie de mon corps au garde à vous et la guide vers l'entrée de sa chaude caverne. Elle se cale et commence les va-et-vient lentement. Mes mains caressent ses cuisses. Je ferme les yeux. Je la laisse faire. Je me cale sur le mouvement pour m'accorder à ses hanches. Elle pose une main sur mon ventre pour prendre appui. C'est lent et tendre.
Je rouvre les yeux. Elle a fermé les siens. Elle se concentre sur son plaisir. Elle est si belle à voir. Nue, à se frotter contre moi. Je suis dur à nouveau. Je suis prêt à nouveau. Je suis son rythme pour lui donner un maximum de plaisir. Cette fois, je veux voir ma jolie blonde quand elle grimpera au septième ciel. J'ai besoin de la voir se satisfaire. Je la caresse. Mes mains parcourent son corps, les cuisses, le bas de son dos et ses deux collines merveilleuses.
Solène accélère doucement et savoure chaque sensation. Elle frissonne par moments. Enfin, ma jolie blonde ouvre les yeux et me regarde. Je la laisse voir le plaisir qu'elle me donne. Je pose mes bras à plat sur le sol et lève les avant-bras pour tendre les mains vers elle. Je la laisse prendre appui sur mes avant-bras et mes mains pour se soulever et amplifier le mouvement de ses hanches. Je la laisse me dominer, me contrôler. Pas avec ces fichues entraves, avec son corps. Comme ça aurait du être depuis le départ.
Je la laisse diriger mon plaisir et le sien, ses yeux plongés dans les miens. Ralentir quand elle le souhaite. Accélérer et rendre la pénétration plus profonde par moment. Notre plaisir est décuplé. Plusieurs fois, je manque d'exploser de bonheur. Je me retiens. Je veux la voir au nirvana cette fois. Quand elle bascule légèrement en arrière, je lâche une de ses mains pour tenir le bas de son dos, me relever un peu et accélérer le rythme. Ses hanches s'agitent violemment. Je sens ses muscles internes se contracter et se serrer, avoir des spasmes. Solène veut ralentir, je maintiens le rythme l'obligeant à prendre son pied. J'accélère, la forçant à subir mes coups de reins. Je l'empêche de reprendre son calme.
Solène me supplie de ralentir. Elle ne veut pas jouir et pousse des petits cris. Solène veut me donner du plaisir, je refuse et continue rentrer en elle profondément. Elle perd le contrôle de son corps et explose de plaisir en criant mon prénom. Sa bouche forme un O de surprise et ses yeux s'écarquillent.
— DANIIIIIIEELLLLLLLL
Elle crie une dernière fois et s'écroule sur mon torse. Je plaque ses hanches contre moi et donne de violents coups de reins. En quelques secondes, je prends un pied d'enfer à mon tour. On est au bord de la crise cardiaque tous les deux. À bout de souffle. On reste immobiles plusieurs minutes. Elle finit par avoir mal aux jambes et s'allonge sur moi. Je la serre. Ses cuisses ruissellent de notre plaisir mutuel. On a mal partout.
******** fin de la scène de sexe : Daniel et Solène ont voulu oublier la situation pour quelques heures. En voulant se montrer tendres, ils finissent par faire l'amour avec ardeur et douceur pour leurs premières fois respectives. Trois fois de suite.**********
J'allume la télévision le temps que nous reprenions nos esprits. Bordel. On vient de le faire trois fois de suite alors qu'on était vierges tous les deux il y a quelques heures. Il faut qu'on se calme. Nous regardons ensemble une dernière fois l'écran. C'est parfait pour calmer nos ardeurs animales. Je zappe pour trouver un programme qui nous fera penser à autre chose. La chaîne d'informations en continue me semble parfaite.
Sophie doit venir après-demain, j'ai prévu de partir demain au petit matin. Ce sont les derniers jours des débats de jugements des résultats des Alphas. Il y a eu beaucoup de tensions et de disputes. La mère de Solène menait une guérilla contre Alpha Inès et Suprême Déborah. Elle et quatre autres Alphas étaient décidées à venger Cassandra.
Toute la semaine, les cinq femmes ont tenté de discréditer Inès et Déborah. Leur demandant de rendre des comptes sur les résultats de l'Etat 34, celui d'Inès. Les chiffres étaient désastreux, résultant en grande partie de la gestion despotique de Cassandra durant les vingt-cinq dernières années. Inès a récupéré un Etat plein de colère et de malheur. Tout son peuple est proche du soulèvement. Les quelques mesures draconiennes qu'Inès a mises en place ont permis d'accorder un léger calme.
Cependant, pour relancer sa natalité et faire baisser le taux de criminalité, Inès a besoin de temps. Les cinq Alphas ont tout fait pour contester les chiffres, accusant Inès de mentir et de mettre sur le dos de Cassandra trop de choses. Solène et moi sommes d'accord. Je pense qu'Inès ne ment pas, et a même atténué certains points catastrophiques.
Des images horribles ont été diffusées. De reproducteurs se faisant torturer par Cassandra. Le public ne les a pas vues. Les caméras ont été dirigées vers les visages des Alphas à ce moment-là. Les cris entendus, les visages horrifiés et les larmes ne laissaient aucun doute quant à la violence des images.
Solène et moi, nous asseyons par terre, nus, l'un contre l'autre pour regarder les résultats. On crie victoire quand Alpha Inès ressort avec juste une année de plus en test. Si elle arrive à avoir des bébés dans son État l'an prochain, elle sera Suprême. Les Alphas s'y sont engagées. Nous dansons de joie.
Dans un an, peut-être, je pourrais revenir auprès de Solène. Si je ne trouve pas les rebelles, j'irai dans l'État d'Inès et lui demanderais asile. Pour moi et pour Solène. Je suis sûr qu'Inès nous aidera. Elle acceptera de s'opposer à Sophie. Peut-être même qu'Inès saura faire fuir Solène et la ramener auprès de moi.
On s'embrasse et recommence à nous caresser. On s'apprête à le refaire sur le sol. Soudain, le bruit de coups de feu nous fait tourner la tête. Nous scrutons les images pour comprendre. Sophie et ses comparses font un coup d'État. Elles ont fait entrer des soldats et s'emparent des autres Alphas. Sophie est blessée par Inès. Pas mortellement, mais grièvement. Les soldats ont le dessus. Inès et Déborah sont conduites en prison. Solène est en larmes. Pas pour la blessure de sa mère, mais pour Inès et Déborah. Pour notre rêve brisé.
J'éteins la télévision et la calme. Je la berce. Je la cajole. Je lui dis que ça va aller. Je parviens à la faire dormir. Elle est épuisée après toutes ces émotions. Je l'embrasse une dernière fois. Je caresse son merveilleux corps nu. Je dépose une pâquerette sur l'oreiller, son bracelet de gestion sur la table de chevet. Trois dessins de nous deux en train de faire l'amour dans la maison, un d'elle en train de dormir nue et moi en train de la caresser. Un mot.
— Cette nuit aurait pu être notre vie. J'aurais aimé être ton compagnon. Je t'aime. Je t'aime tellement. J'aurais aimé te faire des enfants. Je ne peux pas redevenir esclave et être torturé. Je ne veux pas mourir. Désolé. Pardonne moi. Je suis lâche moi aussi. Fais attention à toi. Daniel.
La Suite dans le tome 3 : Résister
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