J'ai l'impression de vivre avec tous les mauvais côtés d'un gamin de quine ans.

D'abord, il sait tout et fait tout mieux que tout le monde. Tout le monde est jugé et personne n'est épargné. Et quand je dis personne, c'est vraiment PERSONNE.
Moi, bien entendu. Je suis tellement une sous-merde à ses yeux que clairement je ne tiens pas la comparaison avec lui. D'ailleurs, je me demande sérieusement pourquoi il reste avec moi. Mais ça, c'est une autre histoire.
Mais il n'y a pas que moi qui soit récipiendaire de son mépris et de ses critiques. Ses parents, ses sœurs, sa famille ou même ses amis parfois. Il a toujours quelque chose à redire. La seule différence est que je suis la seule à recevoir ses critiques en face et de manière aussi virulente.

Ensuite, il croit que le monde tourne autour de lui et que chaque action n'a pour d'autre but que sa petite personne ; soit pour l'emmerder soit pour le servir. Sauf pour quelques potes et sa famille, Il croit donc que la terre entière et moi plus particulièrement lui en veux. Je note en passant que de son point de vue, je ne rentre pas dans la case famille. Sa compagne oui, sa famille non. Moi qui croyais bêtement que choisir de vivre avec quelqu'un c'était aussi choisir d'en faire sa famille. J'ai vraiment été trop conne… ceci explique cela en tout cas.

Bref, j'en était où ? Ah oui… Gaston a aussi un humour passablement bête et méchant. Ses blagues sont souvent blessante, légèrement raciste, sexiste et tout ce qui peux aller avec ça.... Et si son humour me blesse ou me vexe, c'est systématiquement parce que moi je n'en a pas. Par contre si quiconque a le malheur de lui faire subir le même genre de remarque, il le prend très mal et s'emporte comme il sait si bien le faire.

Et enfin, il est obsédé par le sexe. Enfin, ça... ça aurait encore pu être intéressant s'il n'était pas obsédé que par le sien. Moi, je n'existe que pour assouvir sa quête de jouissance. Il a préféré se convaincre que j'étais frigide plutôt que de seulement essayer de me satisfaire. C'est tellement plus simple.

Alors oui, j'ai vraiment l'impression de vivre avec un sale gamin de quinze ans… et encore j'en ai connu qui était plus fin que ça.