Parfois l'espoir et le soutien viennent à celui qui en a besoin par de surprenant moyens. Comme une musique, les paroles d'une chanson, le dialogue d'un film ou même une simple publication Facebook. Il suffit de croire aux signes pour les voir.

Je sais c'est nunuche. Je l'ai assez entendu. Gaston m'a bien fait comprendre à quel point tout cela était débile. Et pourtant je crois aux signes, ça fait partie de moi. Et j'ai fait taire ce que je suis et ce à quoi je crois depuis tellement longtemps pour plaire à ses standards que j'en ai fini par oublier qui j'étais réellement.

Oui, oui... ça sonne comme un boniment new-age ou peu importe les termes qu'on utilise aujourd'hui. Mais honnêtement, je m'en fiche. C'est comme si je m'éveillais d'un mauvais rêve.

Et pour la première fois depuis une décennie, je n'ai plus cet étau qui me coupe souffle, espoir et volonté. Juste grâce à quelques petites phrases. Alors on peut bien me dire que c'est naïf ou tout ce qu'on veut mais moi je pense ceci : la force et le courage se prend partout où ils se donnent parce que toute aide est bonne à prendre. Les dédaigner par snobisme rationnel, c'est s'amputer soi-même d'éventuels appuis.