Faune.
Pas si calme, St Pierre, finalement.
Depuis qu'il était là, Duchêne avait pu "apprécier" la tranquillité apparente du quartier.
Entre les fréquentations douteuses du locataire du premier, mines patibulaires des deux sexes, le plus souvent fortement alcoolisés, et les esclandres dus aux dits abus, la tonalité générale en prenait un coup, et mettait en avant ce "parasitage" de pauvres âmes, en désespérance...
Les jeunes n'échappaient pas à ce constat pitoyable. La proximité des cités autour et au milieu, produisait ce mélange populaire, entre le pire et le meilleur des détresses en tout genre.
La porte d'entrée du petit immeuble où il logeait, avait fait les frais de cette violence, à la fois latente et exprimée au gré des ivresses quotidiennes, s'exacerbant les week-end en turpitudes nocturnes.
Un prédateur avisé avait pu facilement passer inaperçu au milieu de cette faune avinée, et repérer ces proies faciles et juvéniles, issues des ensembles alentours.
Il remonta la rue au-dessus de son "chez-lui" provisoire, jusqu'au terrain de foot et s'assit sous l'aubette, juste au bord de la pelouse.
Annotations
Versions