Sâmir avait laissé Sarah en se rendant compte qu'elle était mineure.

Duchêne assis dans le petit bureau de la salle de sport, regardait du coin de l'oeil les nombreuses machines en enfilade.

Autant d'engins de torture pour lui, qui avait définitivement renoncé à toute activité physique depuis lontemps. Il avait assez couru après toutes les racailles possibles et imaginables, dans sa jeunesse, pour être définitivement dégoûté.

Sâmir possédait en fait toute une chaîne de salles dans la région, et ailleurs sur le territoire. Neveu d'un émir du Quatar, il bénéficiait d'un crédit illimité pour son business, et affichait un mode de vie plutôt "décontracté".

• Elle m'a menti sur son âge. Elle disait avoir dix-huit ans,... Je l'aimais bien, cette gamine... Je n'ai rien à voir avec tout ça. Elle aimait se promener en voiture, sortir, rouler longtemps le long de la côte...Toujours joyeuse, et si jolie !
• Bien entendu, vous restez dans les parages, n'est-ce pas ?...

L'homme avait un abord franc, et sympathique. Souriant et charismatique, même...

Un bon compagnon.

• Ca me fait de la peine !..., lâcha-t-il, tandis que Duchêne rejoignait le parking.... Vous savez, il y avait une coutume en Perse,... on offrait du lilas blanc, pour signifier la fin d'une relation. Etonnant, n'est-ce pas ?

L'Orient et ses mystères fascinants,... se dit Duchêne d'un air troublé.

Il y avait quelque chose de si évident, dans tout ça.... , mélangé à un sentiment "d'entre-deux", d'irréalité, comme sous l'influence de quelque drogue puissante.

Quelque chose qui lui échappait encore.