Pénitence.
Le jardinier sortit, encadré par deux policiers appelés en renfort. Duchêne resta là un moment, planté face au jardin.
Rien n'est pour autant joué, se dit-il, insatisfait. Il ne parvenait pas à dissiper ce malaise, qui l'accompagnait depuis le début de l'affaire. Un profond trouble intérieur, qui ne s'en irait que lorsque le coupable serait démasqué.
Il se dirigea vers l'église pour voir le prêtre. Il devait le prévenir de la mise en garde à vue de Bérenger.
Ebbon allongé les bras en croix, face à l'autel, sanglotait tout en psalmodiant ses suppliques au christ cloué sur sa croix.
- Délivrez-moi, mon Dieu,...je vous en supplie, délivrez moi !...
L'inspecteur désabusé au vu du spectacle de cet homme, ventre contre terre, fusse-t-il curé, restait totalement perplexe. Il décida de s'asseoir sur l'un des bancs, et d'attendre que le pauvre hère se relève.
Il ne voyait là, qu'une forme saugrenue de fanatisme mystique. Décidément trop d'outrance dans cette religion...
Les danses rituelles des indiens d' Amérique ou de quelque tribu de l'Amazonie sauvage, le dérangeait moins que ces pitreries grotesques.
Dix minutes plus tard, le prêtre était debout. Après une génuflexion devant l'autel il se retourna et aperçut l'inspecteur.
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