Oum : la rencontre.
- Je m'ennuie..., souffla la déesse Oum.
Oum, déesse de la beauté et de la sensualité, a été exilée sur une île au fin fond de l'Adriane par la déesse mère Irina car elle avait séduite son mari, Zénide, par ses traits délicats. Il est vrai qu'Oum était parfaite physiquement : son visage d'un ovale parfait soulignait une bouche carmin délicieuse et des grands yeux vert d'eau d'une pureté infinie. Sa peau couleur café n'avait aucun défaut et ses long cheveux d'un blanc immaculé accentuait un peu plus le foncé de son teint. Son corps était tout en courbe : ses seins étaient hauts et fermes, ses hanches généreuses et ses jambes d'une finesse à couper le souffle.
Oum était belle et elle le savait. Elle aimait séduire les hommes et les dieux sans pour autant leur offrir ce qu'ils désiraient le plus : son corps. Seuls les plus chanceux ont eu ce plaisir ultime. En revanche, Zénide ne l'entendait pas de cette oreille... Ce qu'il ne put avoir de gré, il le prit de force. Oum s'est faite prendre de la pire façon qui soit et qui plus est s'est faite bannir pour l'avoir été par le dieu suprême.
Elle s'est jurée vengeance. Malheureusement, elle a été bannie de Zacharya... Elle ne sait toujours pas comment faire pour s'échapper. Elle a bien essayé de s'enfuir mais rien n'y fait. Cela va faire vingt ans qu'elle n'a pas connu le plaisir d'avoir un homme en elle... Oh... Elle aime se masturber mais rien ne remplace une langue délicate ni un phallus en chair et en sang...
- J'aimerai tellement partir d'ici...
- Où te trouves-tu ?
- Qui me parle ?
- Je suis Irinéide, fils de Zénide et d'Irina. Et toi qui es-tu ?
L'occasion est trop belle. Voilà que le fils de ses ennemis prenait contact avec elle.
- Personne... Je ne suis personne.
- Personne... quel drôle de nom... Ne serais-tu pas Oum plutôt ?
- Comment ?
- Je le savais... Cela fait des années que je cherche à te retrouver !
Je ne comprenais rien. Le fils d'Irina et de Zénide me ... cherchait ? Impossible...
- Zénide n'a pas arrêté de vanter tes mérites... J'ai même fait ma petite enquête et j'avoue que je suis intrigué... Je n'ai qu'une envie c'est de te faire mienne...
Mais quel culot ! Après tout... si ce petit peut me faire sortir d'ici...
- Tu ne manques pas d'air ! Qui te dit que tu seras à mon goût ?
Et là... il me coupe le souffle en m'envoyant une image mentale de lui-même... nu... Ses traits sont fins, il a des yeux noisettes absolument magnifiques, à peine cachés sous une tignasse de cheveux bouclés blonds. Sous ses pommettes saillantes se trouve une bouche pleine qu'il accentue en mordant délibérément sa lèvre inférieure... Son corps est musclé et je rêve alors de passer ma langue sur ses abdominaux bien dessinés... Et juste sous ces fameux abdos se trouve un phallus dressé jusqu'au nombril, phallus qui me met l'eau et à la bouche et entre mes cuisses... que je serre sous l'effet de l'envie.
- Cela te suffit-il ?
- J'avoue que tu es très appétissant... Cherche moi... Je suis sur une île au fin fond de l'Adriane, conformément aux désirs de ta mère... Je t'attends avec impatience...
- J'arrive ma déesse, je pense savoir où tu es... A bientôt...
Ses dernières paroles ont sur moi un effet électrisant. Je sens entre mes cuisses une moiteur qui ne saurait se satisfaire que de mes doigts, bien qu'ils soient habiles. Je m'étends sur le dos et commence à me caresser le clitoris tout en empoignant mon sein. Je gémis délicieusement. Je m'enfonce deux doigts tout en continuant de malmener mon téton. Je sens ma délivrance monter... Je jouis... bien que...
***********
Cela fait deux jours qu'Irinéide a pris contact avec moi... Depuis je n'arrête pas de penser à lui... à lui et à son phallus dressé.
CRAC !
Qu'est-ce c'est ? Je me presse sur la plage. Un bateau vient d'accoster...
Impossible...
Irinéide en descend, son torse nu et bronzé, plus beau encore que l'image mentale qu'il m'avait faite parvenir. J'en ai le souffle coupé. Je m'approche de lui, certaine de mes atouts : après tout je suis la déesse de la sensualité. Lorsqu'il m'aperçoit, ses yeux flamboient. Pas besoin de mots, nos corps parlent pour nous : son érection est phénoménale et entre mes cuisses s'écoulent les chutes du Niagara.
Il me prend par la taille et emprisonne ma bouche de la sienne. Je me laisse faire avec délice et répond à son baiser. Ses mains malaxent mes fesses tandis que les miennes glissent sur ses pectoraux bien dessinés. Nous nous laissons tomber sur le sable chaud de la plage. Pas besoin de mots, ni de regards énamourés. Nos corps ont faim l'un de l'autre et ne demande qu'à être satisfaits.
Ses mains arrachent ma toge de toile fine pour accéder à ma poitrine. Allongé entre mes cuisses, je sens son érection contre mes lèvres et me frotte langoureusement contre elle tandis que ses dents emprisonnent l'un de mes tétons durcis sous l'effet du désir. Il gémit contre mon sein pendant que je pousse des petits miaulements de plaisir en agrippant sa tignasse blonde. Je cambre contre lui.
- Diablesse...
Je lui souris d'un air coquin avant que ma main ne descende vers son phallus bien dur : je l'empoigne à travers le tissu de son pagne et passe ma langue sur mes lèvres en constatant sa grosseur. Je le caresse de haut en bas, délicatement, savourant le plaisir d'en avoir un en chair sous la main. Incapable de résister plus longtemps, (cela fait vingt ans tout de même !) je fais valser ses derniers vêtements, écarte le léger voile qui recouvre mon sexe déjà ruisselant et le guide vers moi.
Irinéide ne se fait pas prier : d'un coup de rein il se retrouve en moi. Son sexe est si gros et moi si fermée que je pousse un cri. La sensation est indescriptible, c'est comme si il m'écartelait. Il commence à bouger tout d'abord si lentement que s'en est presque une torture... Je lui empoigne ses fesses bien rondes et l'encourage à aller plus vite, plus profond. Il rit dans mon cou.
- A vos ordres, madame...
Il accélère la cadence, me martèle impitoyablement. C'est si bon que je n'arrête pas de crier. Je finis par atteindre l'orgasme, un orgasme flamboyant. Mes muscles se contratent autour de son sexe dans des spasmes délicieux. Mais Irinéide n'a pas encore joui, je le sais. Son phallus est encore bien droit au fond de moi. Nos corps ne se sont pas séparés : j'aime ressentir son sexe palpiter entre mes cuisses.
Je le caresse, encore enveloppé dans le brouillard de la délivrance, mes mains parcourent son corps sous son regard... mmh... coquin... Je passe ma langue sur ses pectoraux, dans son cou pour remonter jusque sa bouche dont je prends possession comme je sais si bien le faire. Je lui mords la lèvre tout en remuant des hanches contre lui, il pousse un gémissement. Je l'encourage à me faire basculer afin que je le chevauche.
Me voilà à califourchon sur ce dieu. Je prends le temps de le regarder : ses prunelles noisettes sont assombries par le désir et sa bouche se fait suppliante. Maintenant que j'ai eu mon premier vrai plaisir depuis vingt ans, je vais prolonger son supplice. J'ondule contre lui lentement tout en me malaxant les seins. Ses yeux s'écarquillent de surprise. Il passe sa langue sur ses lèvres et ce simple geste à des répercussions jusqu'à mon entre-jambe. Prenant appui sur son torse musclé, je me soulève jusqu'à presque le sortir de moi pour me rassoir sur lui violemment : il pousse un râle. Je recommence mon manège plusieurs fois jusqu'à ce qu'il m'arrête et me maintienne fermement de ses mains puissantes.
- Assez jouer...
Sans enlever son sexe de mon corps, il me retourne de sorte que je me retrouve à plat ventre sur le sable, son torse collé à mon dos, complètement impuissante. C'est exquis. Il me demande de relever ma tête afin de pouvoir la poser entre mes bras.
- Ce qui va suivre va être intense mon petit chat...
Ces mots murmurés au creux de mon oreille me font frissonner d'impatience. Me voilà à quatre pattes dans le sable, mes fesses relevées vers ce dieu qui me remplit entièrement.
- Quel magnifique spectacle !
Il commence à aller et venir et je sais que c'est pour son propre plaisir. Ces gestes langoureux me mettent au supplice à mon tour. Il accélère la cadence tout en me maintenant de ses larges mains plaquées sur mes hanches. Il va si profond en moi que je mets à hurler de plaisir. Je le sens grossir encore : je sais qu'il est au bord de l'orgasme. Ses doigts viennent chercher mon clitoris qu'il caresse inlassablement : prise dans le tourment de sa main et de son sexe, je jouis une seconde fois et cette fois-ci il m'accompagne dans un dernier râle.
Je me laisse aller dans le sable chaud, reprenant peu à peu conscience des bruits qui m'entourent. Irinéide s'affale d'abord sur mon dos avant de se retirer de moi et de s'allonger sur le sable. J'en éprouve comme un pincement et pousse un petit cri de mécontentement.
- Tu n'en as pas eu assez ma déesse ?
- Je te retourne la question, lui dis-je en prenant en main son sexe encore érigé.
- Mmmhh... ta réputation est loin d'être surfaite...
- Ah vraiment ?, lui sussurais-je en m'asseyant sur lui.
- Oouuii... c'est si bon d'être en toi...
- Qu'est-ce que tu es venu faire ici Irinéide ? J'ai beau être Oum la déesse de la sensualité, je doute que tu ne sois venu ici que pour me faire tienne...
- Sexuelle et perspicace... Un cocktail détonnant... Argh... oui... Premièrement, j'ai réussi là où Zénide a échoué... Te prendre de gré...( je lui mords l'oreille face à ce souvenir désagréable) Aïe... ( il se retourne pour qu'à nouveau il me domine de toute sa force puis il me donne un coup de rein violent, m'arrachant un nouveau cri) Ensuite, je suis venu ici pour me trouver une alliée puissante...
- Vraiment ?
- Oui... Je vais renverser Zénide et Irina et allons prendre leur place.
Sur ces mots, il me martèle plus vite de sorte que je ne puisse plus lui répondre, ni même penser à autre chose qu'au plaisir qui déferle encore en moi.
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