Le supplice de la nuit
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Oh, dans la nuit, le supplice
C'est d'entendre la pendule
Soudain, les Souvenirs surgissent
De ma mémoire noctambule
"Ce n'est pas au vieux singe qu'on apprend à faire la grimace"
C'est ce que je dis au gens
Qui me disent qu'il faut aimer le temps
Avant qu'il ne passe
Mais je l'aime, le temps
Je sais déjà qu'il faut qu'on l'aime
Je l'aime tant
Pourtant, il passe quand même
Parfois, je n'entends plus l'aiguille
Et cela me parait louche
Le temps passe et défile
Lorsque je l'entends à nouveau, cela me touche
Sur ma route, des Souvenirs
Et une odeur de jasmin
Ne cessent de revenir
Il est beau, ce chemin
Parfois, entremêlé au ciel d'Hiver
Il y a le ciel du Printemps
J'aimerais que cela dure longtemps, mais je ne peux rien y faire
Et comme sur un chemin de fer, il attend son train, le temps
Oh ! Je vois parfois le ciel bleu du jour
Cohabiter avec le ciel noir de la nuit
Cela m'émerveille toujours
Parfois, quelques larmes j'essuie
Mon amie, Nostalgie
Viens dormir avec moi
Ne me laisse pas seule ici
Dans ces pensées : je m'y noie
Oh ! Ne me laisse pas seule
Je veux tes yeux pour pleurer
Entoure-moi de ton linceul
Du passé, je suis endeuillée
J'entends ton souffle contre mon cou
Je sais que tu es ici
Après tout
Tu reviens chaque nuit
Oh, dans la nuit, le supplice
C'est d'entendre la pendule
Soudain, les Souvenirs surgissent
De ma mémoire noctambule...
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