Le camp, la nuit
La lueur du feu de camps éclairait nos visages, alors que nous étions à l'affut, effrayé au moindre bruissement dans les arbres. L'un de nous marcha sur une branche qui nous fit tous sursauter. Je plissais les yeux pour essayer de distinguer derrière moi la silhouette du coupable mais les rayons de lune peinait à nous atteindre, de grands conifères remplissait l'horizon. Voir leur ombres se mouvoir étaient encore plus effrayant que les bruits. Brusquement, je vis une ombre s'approcher à toute allure, par réflexe ma main s'accrocha à l'objet, c'était tout doux. Le revenant venait de me lancer une couverture à la figure. Il aimait un peu trop nous faire peur. À son approche je pu distinguer enfin son sourire narquois. Il nous balança un :
"J'ai trouvé seulement deux couvertures dans la voiture, va falloir faire avec."
Avant d'entrer avec la délicatesse d'un éléphant dans une des tentes. Sept visages éberlués se regardèrent à travers le feu, frissonnant, la nuit allait être longue.
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