Soubresaut
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Ce matin, je m’assois au bord de l’eau,
Et j’observe le flot de la rivière.
Je dépose sur une feuille de bouleau,
Mes pensées qui me sont les plus chères.
Elle flotte le long de ce cours d’eau,
Qui la malmène à chaque soubresaut.
Elle résiste, et glisse de plus belle,
Rien n’arrêtera mes rêves si réels.
Puis au loin, je la vois disparaître,
Emportée par le torrent, son maître.
Je lui ai confié tout de mon être,
Apaisant mon âme, prête à renaître.
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