Les goélands entament leur ballet,
Se laissant porter par les courants.
Ils s'exposent avec grâce et fierté,
Sur cette plage sans un bruit maintenant.

Les vagues jouent une douce mélodie,
Qui apaise tous les esprits réunis,
Venant goûter au plaisir infini,
De la quiétude avec parcimonie.

La brise vient balayer mes cheveux,
Faisant valser mes mèches dorées.
Ce petit vent si justement posé,
Dépose avec tendresse mes voeux.

Les embruns ravissent mon nez,
Petites perles justement parfumées.
Se sont immiscées les coquines
Pour épicer mes pensées.

Encore assise observant la mer,
Mes écrits se sont amusés,
Dans ce sable si fin, si éphémère,
Et je les ai laissés ainsi s'envoler.