Un jour en jouant au boulodrome,

Une boule de pétanque dégomme,

Un de ces facétieux petits bonhommes,

Éjecté sur le chat qui ronronne,

Et avec qui il se bastonne,

Avant de s'enfuir avec des hématomes,

Sans pouvoir mettre du mercurochrome,

Sentant le félin d'humeur gloutonne.

Sur des pages son maître griffonne,

Petites maisons qu'il leur façonne,

Et qu'ici et là positionne.

Branches, pommes de pin, et silicone,

Elles ont l'air vraiment mignonnes,

Si du moins l'on ne se questionne,

Sur l'intérieur cachant liqueur poisonne,

Dont l'odeur attirante embaume,

Tout ce qui les environne.

C'est sans compter que les bonhommes,

Ne sont pas tant ivrognes,

Le poison ils jettent et se donnent,

Les maisonnettes qu'ils perfectionnent.