Une forêt
Une forêt, tel-est le lieu qui m'a pris sous son aile.
Depuis mon arbre centenaire, j'entends tout. Le vent qui fait danser les feuilles est une mélodie qui a des rires d'enfants en tant que parole. Ces paroles d'une pureté absolue courent au près de leur mélodie, ce qui effraie d'ailleurs les petits animaux. L'odeur de la Terre mère mariée a la rosé du matin est un parfum divin. Ce cadre féérique est comme un parc de loisir pour mon imagination. A la place d'enfant au visage rond et de leurs rires aigües, il y a des fées aux visages angéliques et aux rires cristallins. Au lieu d'un simple étang, il y a une magnifique cascade bordée de pierres lisses comme la plus belle tasse et brillante comme le plus beau saphir. Les arbres ont laissé leur vert printanier pour prendre à la place un rose-violet envoutant comme le plus ensorcelant des papillons. Et les papillons de ce monde sont d'un blanc immaculé, parfaitement lavé de toute impureté et seule lumière de ce monde qui a perdu son soleil il y a de cela déjà plusieurs siècles. Le soleil a laissé sa place à sa jumelle, car pour les habitants de ce monde, le soleil est comme la vie, un magnifique mensonge qui est remplacé par une triste vérité, la mort, autrement-dit : la lune. Cette Terre a beau ne pas aimer le principe de vie, elle n'en reste pas moins joyeuse.
Tiens, que préparent-t-ils ? Une fête ? Oui, il s'agit bien d'une fête... une fête d'Halloween aux vus de leurs costumes. Mais c'est étrange, nous sommes au printemps, alors pourquoi halloween maintenant ? Ce n'est très important. Les animaux aussi préparent quelque chose on dirait.
Chez nous, les lapins ont deux oreilles, quatre pattes, une queue et bien évidement des ailes. Comment ça non ? Ce n'est que dans ce monde ? Alors les licornes, les pégases, les sirènes (aussi bien grecques que nordiques) et tous les autres sont dans ce monde uniquement ? Mon imagination est plus débordante que jamais dans cette forêt, elle me rappelle tant de souvenirs.
Maintenant que j'y pense, cet arbre a dû voir tellement de choses. Il a dû voir la forêt pousser, les modes et technologies changer, défiler. Il a aussi probablement vu des petites filles come moi, rêver d'un monde parfait pour elle, avec un oiseau, une vache, du soleil. Grâce à cet arbre et mon monde, je vois les époques déferler. Je me perds dans les époques, dans la réalité à laquelle je n'ai plus pied. Je suis à l'aise dans mon monde où je suis maitre de tout.
Puis l'on m'appelle: "Akella !" résonne dans toute la forêt endormie. Je me suis assoupie, les enfants ne sont plus là et les animaux dorment avec moi. Je me réveille et l'on me parle :
<<-Akella ?
-Oui ? répondis-je encore dans les bras de Morphée.
-Tu viens ? me demande une voix rassurante.
-Où ?
-Voir grand-père, c'est son anniversaire aujourd'hui.
-Ah bon ?
-Oui ! Bon aller debout maintenant.
-Oui maman...>> et je ne bouge pas mais je finis tout de même par me lever. Je dépoussière ma robe, me recoiffe puis pars.
Peut-être qu'un jour je reviendrais faire un voyage immobile. Oui, peut-être...
Et voilà finit ! Référence et jeu de mot sont dans le texte, saurez-vous les trouver ?
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