Une journée chargée dans la vie de Marie Jo
Depuis ma séance avec le psy, il ne cesse de m'appeler. D'une part, pour reprendre la thérapie, car ses séances me coûtent quand même une fortune, d'autre part parce qu'il aimerait connaître le fond de ma pensée à propos de ce qui s'est passé lors de notre dernière séance. C'est plus fort que lui. Après un dérapage, il cherche toujours à reprendre le contrôle sur moi. C'est comme un jeu de domination qui ne mène jamais à rien. Je suppose qu'il ne peut admettre que ses nombreuses années d'études ne parviennent pas à briser la puissante carapace mentale qui m'abrite.
Il me pose souvent les bonnes questions, mais pas dans la bonne chronologie. Ou quand il touche à quelque chose de concret, il suffit que j'ouvre mes cuisses et il perd ses repères. Parfois, je me demande qui guérit les psys, quand ils tombent sur des cas comme le mien, qui les font perdre la raison, et comme mon psy, toute éthique professionnelle. Je crois bien que mon cas l'obsède, et qu'il aimerait me contrôler mentalement ainsi que physiquement. Il veut guérir quelque chose chez moi pour lequel il n'y a aucun nom... C'est lui qui me l'a chuchoté au sommet d'un orgasme. Ça fait des années qu'il joue à ce petit jeu avec moi. Il aime observer mon corps, surtout quand je l'exhibe nu devant lui. C'est correct et cela ne me dérange pas tant qu'il ne me touche pas. Pourtant, il a une femme et deux magnifiques enfants qu'il exhibe fièrement, encadrés sur son bureau.
À chaque séance, cela finit toujours de la même façon. Lui, qui se bat contre ses pulsions, moi refusant d'affronter l'origine des miennes. Pourquoi je continue la thérapie si cela ne me sert à rien ?
J'ai fini par apprécier ce petit jeu. J'adore sa façon d'être jaloux quand je lui donne des détails de mes conquêtes. Je peux sentir que cela l'excite et à la fois l'enrage. Détrompez-vous, il ne s'est rien passé entre nous. Juste du visuel. Bon, peut-être un baiser qu'il a glissé sur mes lèvres un jour où il a cru que je lui envoyais des signaux de consentement. Peut-être l'ai-je fait involontairement, qui sait ? Finalement, j'ai eu un mouvement de recul. Cela a mis un tel malaise dans la pièce que j'ai dû quitter sans un mot et c'est ainsi que ce petit jeu a pris naissance. J'aurais pu porter plainte. Cependant, au fond, je savais que je n'étais pas innocente à son comportement. J'ai toujours eu cet effet sur les hommes.
Bref...Aujourd'hui, j'ai énormément à faire, car ce soir, j'expose les œuvres d'une jeune étoile montante dans le milieu de l'art contemporain. Dans mon domaine, je suis une pionnière. Si un artiste n'a pas exposé dans ma galerie d'art, c'est que son travail ne fera jamais son chemin dans le domaine. Ils doivent tous passer par ma galerie pour être propulsés dans l'élite.
Mon équipe et moi travaillons intensément depuis des mois avec l'artiste pour préparer cette exposition. Bien que je ne sois pas novice dans ce domaine, le stress me ronge intérieurement. La présence des médias ce soir doit en être la cause. Les conférences de presse ne sont pas vraiment ma tasse de thé. Je préfère de loin travailler avec des célébrités qui, tout comme moi, apprécient leur vie privée, contrairement aux médias qui scrutent chaque détail. Après ce soir, je dois m'attendre à ce que mon nom résonne sur la scène médiatique et que ma vie soit scrutée à la loupe par les détracteurs.
Même après une cinquantaine d'expositions, je ressens toujours ce stress du débutant. Ce même stress qui provoque en moi une montée d'adrénaline, une violente envie de jouir dans la bouche d'un homme désireux devant mon corps. Certaines personnes ont besoin de la caféine pour fonctionner, pour moi, c'est le sexe. En somme, cela revient à du pareil au même.
Alors, j'appelle mon body Gard. Le gentil toutou obéissant qui sait très bien ce qu'il doit faire quand sa jolie maîtresse l'appelle dans le bureau.
__ Oui, Madame Wesley, que puis-je faire pour vous ?
__ Depuis le temps, Louis, je ne devrais pas avoir à te le dire. Tu sais quoi faire lorsque je t'invite à entrer dans le bureau. Ai-je dit en m'asseyant les jambes croisées sur mon bureau en verre.
Louis s'exécuta et s'allongea sur le long divan de cuir qui se trouvait dans le bureau. Il était tendu comme un arc, déjà excité avant même de franchir le pas de la porte. Comme il l'avait pressenti à mon arrivée ce matin à la galerie d'art, j'avais besoin de décompresser. Comme un petit chien bien dressé, il attendait que sa maîtresse l'appelle.
Je retire alors ma petite culotte en soie noire Victoria's Secret, au tissu aussi fin qu'une feuille de papier. Si mince qu'il pouvait voir la silhouette de mon sexe gorgé de désir que je m'apprêtais à frotter le long de sa langue. Ensuite, j'ai déboutonné ma veste noire munie d'un décolleté plongeant, retenue par trois boutons Swarovski noirs, permettant ainsi de deviner facilement mes mamelons nus en dessous, qui frottent frénétiquement le tissu de luxe. En suivant son regard, je remonte lentement ma jupe crayon noir Balenciaga, fendue sur le devant. Sans qu'il défasse sa ceinture, il sortit son sexe à travers son pantalon.
Bon chien, très gentil garçon ! Lui ai-je dit en m'asseyant sur son visage en position 69. Sans attendre, sa langue se fraya un chemin au fond de mon trou avant d'aspirer le bouton magique, au sommet de ma grotte. C'était si bon, que j'ai dû me redresser pour m'asseoir sur toute la surface de son visage, en faisant des va-et-vient pour volontairement l'empêcher de prendre son soufre. Les sensations entre mes cuisses étaient si bonnes et explosives que j'ai senti des étincelles parcourir mes parties intimes.
Je l'entendis s'étouffer avec mon jus d'excitation qui lui coulait au fond de la gorge. J'étais si excité par ce bruit qu'à défaut de pouvoir gémir et dans un élan de jouissance intense, je m'agrippai à son bassin, entouré de mes bras pour mettre sa graine à mon niveau, afin de l'enfoncer au plus profond de ma gorge pour qu'elle puisse se vider sans crainte d'échapper une goutte. Au même moment, les pulsations de sa verge dans ma bouche devenaient plus rythmées, jusqu'à ce que je ressente, un puissant jet coulé dans le fond de mon estomac.
Je me redresse ensuite et l'invite à retourner à son poste devant la porte de mon bureau. Avec le temps, Louis a fini par apprendre tout ce que j'apprécie et ce que j'attends de lui en tant qu'amant et bodyguard. Ce que j'apprécie chez Louis, c'est qu'il n'est pas envahissant et a depuis longtemps accepté que notre relation se limite à des rencontres occasionnelles, car il est mon anti-stress.Il serait prêt à donner sa vie pour moi. En quelque sorte, c'est pourquoi je le considère comme un ami fidèle.
Au moment où Louis ferme la porte derrière lui, mon téléphone sonne. C'est ma fréquentation du moment qui confirme sa présence au vernissage de ce soir.
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