Si seulement...
Je me retrouve dans une période de doute intense concernant mon mariage. Ce qui était autrefois une détermination optimiste à sauver ma relation, commence à être ébranlé. Je remets en question le besoin de persévérer dans un mariage où l'incertitudes et les frustrations semblent s'accumuler. La frustration d'avoir passé des nuits à me demander si ma femme m'aime toujours, combinées au rejet récent du lit conjugal, me laisse avec un sentiment de solitude. Le sentiment de sécurité émotionnelle que j'ai toujours recherché auprès d'elle, tout comme j'ai toujours cherché à la rassurer, reflète un trait constant dans ma relation avec elle. Ces jours-ci, je suis confronté à des doutes profonds quant à mes véritables désirs et besoins. C'est un paradoxe qui révèle une évolution dans ma compréhension de ce que je recherche vraiment dans ce mariage... Entre ma quête de vérité en ce qui a trait a ma femme et les doutes qui grandissent quant a la continuité de mon mariage, ma relation semble plongée dans une période de crise.
La rencontre avec Marie Jo a agi comme un élément perturbateur dans ma vie. Bien que je ressente de la culpabilité de l'avoir introduit dans notre vie, je réalise que cette perturbation existait bien avant cette rencontre. Quelque chose de nocif planait dans notre relation avant même que la jeune femme apparait. Seul la dynamique sexuelle de notre relation a été bouleversée par l'entrée de cette belle brune, provoquant des questionnements sur mes besoins et mes désirs.
Souvent, après le boulot, j'espère secrètement tomber à nouveau sur marie Jo dans le stationnement ou dans le train. Je le souhaitait ardemment sans pour autant chercher à provoquer cette rencontre. Je ne vais pas mentir, le soir dans mon lit, j'ai souvent composée son numéro pour ensuite l'effacer car je ne savait pas quoi lui dire. Veut, veut pas, la distance entre moi et ma femme d'une façon parallèle me libère de mon propre adultère. voilà pourquoi je souhaite découvrir la vérité, car si faudrait que ma femme soit infidèle aussi cela m'enlèverait un poids sur les épaules. Un poids qui pourtant, je souhaite porter à nouveau.
J'ai reçu un texto de Tim ce matin, le beau-frère. Il propose un dîner avec nos femmes. Ma première réaction fut de dire non, mais apparemment Lydia a déjà accepté, et annuler à la dernière minute attiserait des spéculations, donc je suis obligé d'acquiescer. Je me dis que deux ou trois heures de mon temps ce n'est rien, car je sais qu'après je n'aurai qu'à rentrer chez moi et m'enfermer dans ma chambre. Telle est ma routine depuis quelques semaines. Me mettre dehors du lit conjugal est le dernier affront que Lydia pouvait me faire. Cela n'a fait que renforcer mon idée qu'elle me cache quelque chose. Je ne sais pas si l'amour peut sauver ma relation. Tout dépendra de l'ampleur des dégâts.
Je me plonge dans mon travail, c'est ce qui me fait tenir le coup et résister à l'envie de ressentir le corps de Marie Jo. Cette femme est une drogue. Juste prononcer son nom me fait bander comme un cheval. Je crains qu'en cherchant à la connaître un peu plus, je ne puisse me la sortir de la tête. D'un autre côté, je dois savoir qui est cette femme qui s'est introduite dans mon mariage. Que veut-elle : la célébrité ou de l'argent ? Elle semble connaître trop de choses sur nous, et nous, très peu sur elle. Dans notre milieu, nous n'avons pas le choix d'être méfiants, car je dois protéger le nom de ma famille. C'est pour cette raison que j'ai engagé un détective privé, et s'il s'avère que c'est une personne ordinaire, on verra la suite pour son amitié avec ma femme.
Connaissant Lydia, je sais qu'elle m'attend à la maison pour discuter de tout, sauf de l'essentiel. La repousser ne me procure aucun plaisir, car je sais à quel point j'aime cette femme. Cependant, étant donné la façon dont notre relation a commencé, je crains qu'un jour, elle vienne m'annoncer qu'elle me quitte pour un autre. Alors, je me prépare émotionnellement à toute éventualité. Pourquoi ne pas la faire suivre par un détective ? Cela ne me semble pas être la solution. De plus, limiter le nombre de personnes au courant de notre vie privée est préférable.
Le téléphone de Chris sonna.
Lydia : "Allo chéri, comment vas-tu?"
Chris : "Je vais bien. Tout va bien à la maison pour toi et les enfants?"
Lydia : "Tout est ok ici. Tu ne m'as pas appelée à l'heure du dîner comme tu fais à l'habitude."
Chris : "J'avais beaucoup de travail. On n'a pas une minute ici."
Lydia : "D'accord chéri, ce n'est pas grave. Je t'appelle pour te rappeler de ne pas oublier le dîner ce soir avec Tim et Sarra."
Chris : "Oui, ne t'inquiète pas. Je ne pense pas pouvoir finir avant 19h. Est-ce possible que ta sœur vienne te chercher? Je pourrais me doucher dans un hôtel et vous rejoindre au restaurant. J'ai des complets de rechange au bureau"
Lydia: "Alors, tu préfères te préparer dans un hôtel et dépenser une nuit à 2000$ pour seulement quelques minutes pour éviter de me croiser?" dit Lydia d'un ton énervé.
Chris: "Lydia, si je ne voulais pas te croiser comme tu dis, je n'aurais pas accepté ce souper, surtout ce soir, je suis très épuisé. En outre, étant donné que le restaurant est plus proche de mon bureau que de la maison, et que ta sœur et Tim vivent plus près de chez nous, je pensais que ce serait plus logique plutôt que de faire un aller-retour. Nous rentrerons ensuite ensemble," répliqua Chris d'un ton calme, bien que comprimé par un surplus d'impatience.
Lydia : "C'est étrange, il y a quelques mois, tu aurais fait des allers-retours d'un pays à un autre pour venir me chercher." ajoute Lydia, la voix enrouée de chagrin.
Chris : « Il y a quelques mois, je n'aurais jamais cru devoir dormir dans une chambre autre que celle que je partage avec ma femme depuis des années. » Que veux-tu, Lydia ? Les choses changent, les gens changent. Je dois te laisser ma puce, on se voit ce soir, ajouta Chris avant de raccrocher.
Quelques minutes plus tard, et attristé par la tournure de la conversation, Chris s'assit face à la fenêtre, plongé dans ses pensées. Il sortit son téléphone et envoya un texto à sa femme :
«Je suis désolé ma puce, tu as raison. Je vais venir te chercher. À plus tard.»
Lydia, dont les larmes commencèrent à couler sur ses joues, se sentit rassurée en recevant ce texto plus chaleureux qui ressemblait davantage à l'homme qu'elle connaissait. Elle sentit alors qu'il y avait de l'espoir.
Quelques heures plus tard...
Lydia gardait espoir que son mari rentre avant 19 heures, alors elle attendait patiemment. Cependant, voyant que Chris ne rentrait pas, elle décida de se préparer pour le dîner avec sa sœur et son beau-frère Tim. Connaissant bien ses préférences, elle avait clairement l'intention de se mettre en valeur d'une manière à couper le souffle pour son mari. Lydia savait que Chris ne pouvait résister à la vue de ses magnifiques jambes dévoilées par la fente d'une robe de soie moulante sur son corps élégant. Sa robe de soie azur mettait en valeur chaque courbe de son corps, sans une once de matière grasse, tout étant parfaitement à sa place. Son postérieur, d'une forme magnifique, défiait les lois de la gravité alors qu'il était exposé. Lydia était déterminée à créer un impact visuel mémorable pour son mari, lui montrant ce qu'il risquait de perdre s'il renonçait à leur mariage.
Sous sa luxueuse robe de soie, Lydia n'a aucune intention de porter de petites culottes. Elle envisage d'offrir sa petite chatte bien rasée à son mari directement dans les toilettes du restaurant. Quitte à lui l'enfoncer dans la bouche de force, car elle veut reprendre le contrôle de son homme et de son mariage.
Chris arrive vers 19h45 et reste un instant dans sa voiture avant de franchir la porte. À son entrée, Lydia, vêtue de sa splendide robe de soie fendue jusqu'à la hanche, ne laissant aucune place à l'imagination, se sert un verre de vin blanc dans leur vaste cuisine en marbre.
Dès que Chris posa le regard sur sa femme, sa beauté le frappa. Il n'a pas pu s'empêcher de la dévêtir du regard. D'un pas conquérant, il s'approcha d'elle afin de l'entourer de ses bras pour l'embrasser tendrement et déposer un baiser sur sa main avec une douceur exquise. Après cette marque d'affection à laquelle elle ne s'attendait plus, elle place sa main sur sa joue dans un geste de tendresse.
Lydia : «Tu m'as manqué, mon amour », confia-t-elle, un sourire ému dans les yeux.
Chris: « Tu me manques chaque jour, ma chérie, mais certaines choses nécessitent des explications que je ne peux ignorer », répliqua Chris, la tête légèrement baissée.
Lydia: « Mais tu n'as jamais commis d'erreur, mon amour? », lui reprocha Lydia en cherchant son regard.
Chris: « Comment veux-tu que je pardonne quelque chose que tu refuses de me dire ?! » ajouta Christopher, en élevant le ton.
Lydia: « Ne me crie pas dessus! », répliqua Lydia en reculant d'un pas.
Chris: « Je ne te crie pas dessus, mais je suis fatigué que tu me prennes pour une mule. Tu veux discuter, mais uniquement de futilités. Tu veux résoudre nos problèmes, mais tu joues au chat et à la souris depuis un moment. À un moment donné, ce petit jeu doit prendre fin Lydia. » dit Chris en perdant le contrôle de ses emotions.
Lydia s'éloigne de Chris, les larmes aux yeux.
Chris: "C'est ça madame Laurent, sauve-toi comme tu sais si bien le faire !" cria Chris en regardant Lydia s'éloigner, ajoutant d'un ton amer : « si tu me considères toujours comme ton mari, bien sûr » Il conclut en donnant un coup à la bouteille de vin qui se fracassa au sol.
Alors que Chris, furieux, faisait les cent pas dans la cuisine, une notification retentit du téléphone de Lydia, qu'elle avait oublié sur le comptoir. Chris ne se gêna pas pour empoigner le téléphone de sa femme afin de vérifier les notifications. À sa grande surprise, celui-ci était verrouillé et le code avait changé. Il déroula la page d'écran, le message était verrouillé, mais on pouvait voir le nom du destinataire : encore ce "M.W." Il se dit que c'était probablement Marie Jo Wesley, sans pour autant comprendre la raison pour laquelle Lydia verrouillait son téléphone. Cela renforça ses doutes quant à la fidélité de sa femme. Lydia, prenant conscience que pleurer n'attendrissait plus son mari et que l'évitement de la conversation ne faisait qu'aggraver la situation, s'approcha lentement de Chris. Elle le trouva furieux dans la cuisine avec son téléphone posé juste à côté de lui.
Chris : « Lydia », dit Chris. « Premièrement, tu vas déverrouiller ce téléphone. Deuxièmement, je vais te poser une question, et c'est la seule fois que je te la poserai. »
Lydia: "Je t'écoute chéri," dit-elle en pleurant, essayant de prendre les mains de Chris.
Après le départ des enfants, avant même que Chris n'ait eu le temps de placer un mot, Lydia prit les devants.
Lydia : "Alors nous sommes rendu là Christopher; La jalousie, les larmes et les menaces ?"
Chris soupira
Chris : « Lydia, je suis épuisé physiquement et mentalement », dit Chris. « J'en ai assez de tous ces doutes, de toutes ces craintes », continua-t-il. « Je suis désolé, mais ça ne peut plus continuer comme ça », ajouta Chris, les larmes aux yeux.
Lydia prit Chris dans ses bras, fondant en larmes à son tour. « Chris, je t'en supplie, accepte de faire une thérapie », dit-elle, les yeux embués. « Faisons-le pour nous, pour nos années de bonheur, pour nos enfants et notre amour. » Elle se mit ensuite à genoux devant lui. « Je t'en supplie, chéri, sauvons ce qui peut encore être sauvé. Je t'aime tellement, et je n'ai visiblement pas les mots pour t'expliquer les choses. Je te promets une totale transparence. »
Chris hésitant, « Je ne sais pas, Lydia, je suis épuisé par ces non-dits. Pourquoi avons-nous besoin d'une personne pour se parler ? »
Lydia : ''Regarde-toi, regarde-moi, regarde-nous. On se fait du mal, et visiblement, nos mots ne rassurent pas l'autre. On a besoin d'aide."
Chris acquiesça. « D'accord, Lydia, mais si lors du premier rendez-vous, je constate que cela ne mène nulle part, je quitterai la maison. »
Lydia, toujours à genoux au pied de son mari, remercia Chris. Cependant, Chris quitta la cuisine pour se rafraîchir et attendit Lydia dans la voiture. Lydia fit de même, et ils se dirigèrent vers le restaurant, le dernier endroit où ils avaient envie d'être à ce moment-là. En chemin, ils gardèrent le silence : Chris craignait de perdre davantage le contrôle, tandis que Lydia redoutait qu'il lui pose plus de questions.
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