Chez Marie Jo, les employés s'activaient pour remettre de l'ordre dans le désordre provoqué par Lydia. Marie Jo, perplexe, se demandait ce qui avait bien pu pousser Lydia à agir ainsi. Elle se remémorait leurs derniers échanges, ne trouvant aucun indice laissant présager une telle réaction. Bien qu'elle était préoccupée et bouleversée, Lydia ne semblait pas en colère. À l'arrivée de Chris, Marie Jo se précipita dans ses bras, visiblement troublée. Ensemble, ils constatèrent l'ampleur des dégâts causés par Lydia.

__Oh non ! Qu'as-tu fait, Lydia ? chuchote Chris, abasourdi.

__ Pourquoi a-t-elle fait cela ? demanda Marie Jo, perplexe.

__ Comment a-t-elle pu entrer ici malgré les mesures de sécurité de ton immeuble ? Réplique Chris en évitant la question de Marie Jo.

Marie Jo explique à Chris que Lydia était venue à l'improviste ce matin-là. Bien qu'elle ait été surprise de la voir si tôt et sans invitation, elle l'a tout de même accueillie et elles ont déjeuné ensemble.

__Lydia semblait nerveuse et avait mentionné sa thérapie de couple prévue pour 10 heures. Je lui ai alors proposé de rester en attendant l'heure, car j'étais pressée.

__ A-t-elle expliqué les raisons de sa visite matinale ? demanda Chris, surpris.

__ Oui, maintenant que j'y pense, elle n'était pas dans son état habituel. Elle était nerveuse et prétendait être là pour te surveiller parce qu'elle doutait de ta fidélité, répondit Marie Jo.

__ Me surveiller ? s'exclama Chris, surpris.

__ Il semblerait qu'elle suspecte une infidélité de ta part, surtout après ta disparition à table hier soir. Ces soupçons se seraient renforcés avec vos problèmes conjugaux, expliqua Marie Jo.

Chris, visiblement bouleversé par les événements, s'assoit dans l'imposant séjour de la jeune femme sans dire un mot. Son visage traduit un mélange de surprise, d'incompréhension et de colère. Finalement, il rompt le silence, sa voix tremblante de frustration :

__ Marie Jo, il faut qu'on parle en privé.

Marie Jo propose à Chris de monter dans son bureau à l'étage pour discuter en privé. Une fois la porte fermée, elle lui demande :

__Qu'est-ce qui se passe, Chris ?

Chris tendu, confie.

__elle est au courant pour nous deux.

__ Comment l'a-t-elle découvert ? Rien dans son comportement ce matin ne laissait présager qu'elle était au courant, s'étonna Marie Jo.

__ Es-tu sûre de ça ? demanda Chris.

__ Tout à fait ! Elle paraissait davantage affectée par vos difficultés conjugales que par des soupçons à mon égard. Néanmoins, elle a insisté sur notre rencontre aux toilettes hier soir, expliqua Marie Jo.

__ Qu'est-il arrivé dans les toilettes ? s'informe Chris.

__ Je suis allée me rafraîchir avant de te rejoindre à notre point de rencontre, et elle est entrée dans les toilettes. Je l'ai saluée, mais elle voulait discuter davantage. Ce n'est pas que je ne voulais pas lui parler, mais tu m'attendais dehors, alors j'étais pressée. Raconte la jeune femme.

__ C'est pourquoi j’ai dû attendre dans la ruelle ? Lâche Chris.

__ Exactement. Je lui ai expliqué promptement que je ne voulais pas faire patienter davantage la personne qui attendait à ma table. Elle semblait ne pas croire en mes explications, prétendant que je l'évitais.

__ Qu’est-ce qui te fait penser qu'elle sait pour nous ? interrogea Marie Jo.

__ Nous avions une séance de thérapie de couple ce matin. J'y suis allé, mais elle ne s'est jamais présentée. Elle m'a appelé en urgence pour que je rentre à la maison. Une fois sur place, elle n'y était pas. Elle m'a cependant laissé une lettre avec des photos, indiquant qu'elle quittait la maison avec les enfants, expliqua Chris, sa voix chargée d'émotion.

__ Des photos... ? De quoi ou de qui? interroge Marie Jo, surprise.

Chris sort les photos et les lui tend. Marie Jo s'approche de lui, alors qu'il est assis sur le bureau, pour prendre l'enveloppe contenant les photos. Sans jamais détourner son regard de Chris, elle les sort. Une fois les photos entre ses mains, elle baisse les yeux pour les examiner et elle s'étonne.

__ Toi et moi, nous savons que c'est nous, mais rien ne prouve que la femme sur cette photo soit moi. Elle est floue, on ne distingue ni mon visage ni ma robe, s'exclama la jeune femme. T’a-t-elle dit dans sa lettre que c'était moi ?

__ Non, répond Chris.

__Tu lui as confirmé que c'était moi ?

__Non. Répond à nouveau Chris.

__ Alors, tout est ok. Elle n'a aucune preuve que c'est moi sur ces photos, constata-t-elle. Par exemple, il n'y a aucun doute sur le fait que ce soit toi sur ces clichés, dit-elle à Chris.

__ Alors pourquoi a-t-elle saccagé ton penthouse ? demande Chris, incrédule.

__ Je l'ignore, Christopher, mais la dernière chose à faire serait de confirmer ses soupçons, conseilla Marie Jo.

Chris s'effond, submergé par le chagrin. Marie Jo, habituellement peu tactile et émotionnelle en dehors du sexe, serre Chris timidement dans ses bras. Chris cède à l'émotion et la serre en retour contre lui. Le parfum et l'odeur de peau à Marie Jo l'apaisent, bien que cela suscite en lui une excitation qu'il choisit de refouler compte tenu de la situation. La femme qui ressent une montée d'excitation traverser son entrejambe, déplace lentement ses lèvres vers celles de Chris. Il tend une main vers le visage de la brunette, ramenant une mèche de cheveux derrière son oreille tout en la regardant tendrement dans les yeux. La voix de la raison lui crie d'arrêter, mais son corps suit les mouvements de Marie Jo. Elle le prend alors par la main et traverse l'autre porte dans la pièce qui mène directement à la suite principale de la belle brunette. Avant même de franchir le seuil, la cravate et la veste Hugo Boss de Chris gisent déjà au sol.

Il la suit, sa main dans la sienne, tels deux tourtereaux, tant la chimie était palpable. Chris réussit à oublier un instant les graves problèmes auxquels il venait d’être confronté.

Il la déshabille avec tendresse et douceur, une tendresse à laquelle elle répond par des caresses et des baisers. Il continue de la caresser, léchant chaque passerelle de son corps. Il s'attarde de longues minutes entre ses cuisses, à embrasser sa chatte fraîchement rasée. Il finit par y introduire sa langue tout en stimulant son clitoris avec son autre main.

Chris, complètement envoûté par les gémissements incontrôlables de Marie Jo, tente bien que mal de résister à l'envie de lui enfoncer la graine au fond de sa gorge sans se soucier des bruits suffocants, mais il se dit que cette fois, il allait simplement lui faire l'amour. Il décroche ensuite sa langue de sa chatte, afin de s’installer sur elle. Il mordille le bout de ses seins, tout en introduisant lentement les 10 pouces de son sexe gorgés de sang à l’intérieur d'elle. Dans un élan d’excitation, elle lui enfonce ses ongles manucurés à la Française à l’intérieur de la peau, au niveau du dos, qui pénètre sa chair en profondeur. Ce geste, qui attise les ardeurs de Chris, martèle la jeune femme de son sexe en profondeur avec une fougue qu'elle apprécie. Les va-et-vient frénétiques ainsi que les mouvements circulaires sans relâche que produit le bas du corps de Chris à l’intérieur de la jeune femme viennent à bout de sa résistance face à l’orgasme. Chris, ne laissant aucun répit aux parties intimes de Marie Jo, provoque en elle une forte jouissance. Elle a joui tellement fort, que sa moule gicle avec toujours la graine de Chris à l’intérieur d'elle. Ensuite, Chris éjacule et ils s'endorment l'un contre l'autre, la tête de Marie Jo appuyée sur sa poitrine.

Lydia, qui avait suivi Chris à bord de la BMW de location, attendait que son mari quitte l'appartement de Marie Jo. Elle n'avait d'autres choix que d'attendre, consciente que si le vigile la voyait à l'entrée après avoir saccagé l'appartement de la jeune femme, il appellerait la police. Elle était rongée par la haine, d'autant plus déçue que son mari n'a même pas pris la peine de la rejoindre pour la dissuader de le quitter. Voilà que maintenant, il passe des heures chez Marie Jo, confirmant ses soupçons de liaison avec elle. La belle blonde, habituellement très douce, s'est mise à imaginer les 101 façons de mettre le feu à l’immeuble. Quelque chose s'était brisé en elle depuis ce qu'elle a vu dans la ruelle. Elle en était tellement bouleversée que son cerveau n'avait pas tout de suite filtré l’information. C'est après sa discussion avec Marie Jo, alors que se répétait mentalement ce qu’elle avait vu, que la réalité de la situation la frappa en plein visage et la colère qui s'ensuivit l'aveugla. C'est cette colère qui la poussa à révéler la vérité à son mari, surtout la manière dont elle la fait. Elle savait que cette révélation mettrait un point final à son mariage.