Si je m'asseyais sur ce banc avec toi,
Là,
Que de souvenirs surgiraient de nos passés !
J'ose imaginer nos fous rires,
Ici,
Et ces douces langueurs à se regarder !
Je tenterais d'approcher ma main,
Tiens,
Dans la tienne, quelle sagesse enfin retrouvée !
Parce que la plénitude s'émanait de ton être,
Chouette !
Je goutterais encore à ce bien être joliment affiché.
Si je m'asseyais sur ce banc avec toi,
Là,
Que de bonheur on se chanterait !
Mélodieux, insidieux, aux paroles d'événements oubliés.
Descends de ce ciel où l'on prétend regarder les êtres aimés.
Viens,
Sied sur ce banc, je vais tout te raconter :
Mes peines, mes espoirs, et tous ces jours où tu m'as tant manqué.
Je garderai l'empreinte de ton regard, et de ton aura maternelle.
Veine,
Alors tu pourras une nouvelle fois m'abandonner :
Me laisser seule
sur ce banc
avec ton âme dévouée
à mes côtés.