La voiture filée à 110 km/h sur l'autoroute, cela faisait maintenant 1 heure 30 que le taxi était parti de l'aéroport, Brian dormait encore et il rêvait même de sa famille : il rêvait de les revoir, juste encore une fois. Mais on ne pouvait en savoir plus pour l'instant.
Le chauffeur était un homme grand, noir avec des dreads serrés coincés dans une queue-de-cheval. Ses cheveux étaient noirs, mais il affirmait qu'ils étaient noisette et au soleil, ses cheveux devenaient roux : à ce qu'il disait.
L'homme conduisant avait 23 ans et il mesurait 1m89. On le reconnaissait grâce à sa grosse barbe qu'il ne rasait presque jamais et également à sa taille imposante, et oui, il était bien musclé et aller à la salle tous les jours quand il finissait le travail : les personnes qui le rencontraient le décrivent comme un homme avec un bon sourire, imposant et effrayant aux premiers abords.

Il s'appelait Karim et était un séducteur qui enchaînait les relations, Karim cumulait deux travails pour pouvoir payer son loyer et tout le reste : chauffeur de taxi (depuis peu) et videur dans les boîtes de nuit. Le jeune homme s'en tirait bien dans la vie et participait à la plupart des manifestations contre le racisme : qui habitait son quotidien ?

Karim lança un regard vers le jeune Français assis à côté de lui, il ne cessait de bouger et manquait de faire sursauter le chauffeur. L'homme pensait à ce qu'il s'était passé à l'aéroport quand le français s'était penché à travers la vitre de son taxi.

Karim s'était senti mal quand le jeune homme s'était éloigné de son véhicule quand il lui avait rit au nez sur le fait qu'il ne parlait pas très bien anglais. Et quand Karim l'avait vu chercher son téléphone sur le sol pendant 10 minutes, il s'était décidé à l'aider. Il avait très vite trouvé son téléphone : il était tout simplement sous une voiture. Karim avait trouvé cela idiot, car il avait bien vu le petit homme regardé en dessous : il devait être tellement paniqué qu'il ne l'avait pas vu.

Quand le jeune chauffeur avait vu Brian assis sur le trottoir, la tête dans ses mains, il s'était senti soulagé d'avoir son téléphone entre les mains. Il avait été amusé de voir le jeune Français sursauté sur ses pieds quand Karim posa sa main sur son épaule. Mais ce que le noir trouva le plus drôle fut que le regard triste de Brian, se transforma en une excitation et une reconnaissance visible : Mais ce que le noir trouva le plus drôle fut que le regard triste de Brian, se transforma en une excitation et une reconnaissance visible :

Karim ria dans sa barbe, jeta un regard sur l'homme endormi, qui semblait rattrapé ses heures de sommeils paisiblement.

Il se concentra de nouveau sur la route avec une humeur, soudainement, ennuyée. Il n'avait pas grand-chose à faire, comme il conduisait, et pas grand-chose à quoi pensait comme il avait tout régler dans sa vie et que personne ne l'attendait chez lui, à Arcadia Bay.
Karim supposait que Brian devait se rendre à Blackwell Academy (l'adresse était celle du campus donc dans un sens cette question était stupide.), et Karim se sentit idiot de même avoir supposé qu'il y allait.

Karim ralentit en voyant les voitures devant lui commençait progressivement à s'arrêter. Malgré le fait qu'il ne voulait pas déranger son invité, mais le conducteur, curieux et inquiet de ce qui se passait sur la route. Il alluma la radio et la régla sur la fréquence des informations de la route et comme il l'avait deviné, un camion était tombé sur le côté de la route (bloquant deux voies sur trois) et les forces de la route faisaient se déplacer les voitures une par une : et les camions ne pouvaient plus , malheureusement, passés à cause de leurs gros gabarits.

Les infos de la radio annonçaient minimum 1 heure de route et la voiture de Karim était à plus de 2 km de l'accident et plus personne n'avançait, tous les conducteurs klaxonnai et quelques personnes sortaient la tête de leurs voitures pour hurler des insultes envers à peu près tout le monde. Karim craqua son dos cala sa tête sur sa main droite appuyée sur la portière.