La femme et le ciel
Femme libre, toutes les fois que ton menton
Se lèvera au ciel, tu verras un reflet.
Tel un miroir n’ayant pas fermé ses volets,
Ton âme affutée sait ouvrir sa perception.
Les contrastes créent des paréidolies,
Écrans de cinéma se formant à ta guise,
Un nuage de soie dans les cieux se déguise,
Au gré de tes humeurs, au fil de tes envies.
Il revêt un chapeau,jouant avec ses gants,
Sur scène on attend un nouveau protagoniste,
Et la bobine en main, tu deviens scénariste
D’un film dont les acteurs ne sont pas des géants.
Les coups de théâtre ont leurs colères parfois,
Il te faudra alors garder cap sur ton vol,
Les ailes déployées, dans une énergie folle,
Face au coup de tonnerre et sa voix qui foudroient.
La tête dans les cieux, océan de tes voeux,
Un rayon de soleil te traverse la peau,
Tu fatigues souvent sous le poids sur ton dos,
Tu préfères donc fuir loin des courants venteux.
Sur la lune ou dans ta nouvelle galaxie,
Là où tu trouveras le refuge parfait,
Tu y vivras un peu, le temps que ton esprit
Reprenne un peu vie en admirant ce ballet.
De poussière étoilée, astres fort bien lunés,
Ton scaphandre enfilé, cosmonaute engagée,
Embarquée par le temps dans un vent si solaire,
Tu navigues sur un anneau de Jupiter.
Femme libre, toujours tu chériras le ciel,
T’élever aussi haut, donner vie aux dessins
Que tu imagines, leur donner des chemins,
Pour que notre Univers devienne universel.
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