Point de vue de Damai

Où suis-je? Pourquoi fait-il noir? Il fait si froid… je ne sens plus mon corps, c’est donc ça la mort? C’est grotesque, si près de la fin de l’épreuve… Et Sonia, ma sœur elle va bien? Je ne peux pas partir, je dois la sauver du monde extérieur. Mais je ne fais plus partie de ce monde…

Je pensais que s’en était fini de moi que plus rien ne pourrait me sauver jusqu’à ce que je l’entende, la voix de celle qui me sauva des profondeurs de la mort. Elle était face à moi, une jeune demoiselle à la chevelure argentée et aux yeux écarlates, sa robe noire comme la nuit flottée alors que le vent ne soufflait pas en ce lieu. Elle commença à me parler.

« Mon pauvre enfant, le destin ne t’as pas pardonné, on dirait que Lua n’as prêté attention à ta situation tragique…Mais ne t’inquiète pas je veux bien te ramener d’entre les morts si en échange tu deviens mon fidèle et dévoué serviteur.

- Lua m’as donc abandonné… Moi qui ai juré de la servir…

- Ce monde qu’elle chérit tant est corrompu jusqu’à la moelle, les plus forts anéantis les plus faibles, il en va depuis des millénaires, depuis la naissance des hommes. C’est pour cela que je veux renverser ce monde. Si la lumière de Lua est aveugle alors mes ténèbres seront la réalité. Je suis après tout la sœur de Lua, mon nom est Léa.

Si vous me donniez une nouvelle vie, alors je vous servirais dans votre cause ma reine.

- À la bonne heure. Elle laissa apparaître un petit sourire malicieux. Maintenant je vais te réincarner sous une autre apparence et sous un autre nom. Désormais ton identité sera celle de Damai, le serviteur de Léa. Je vais donc t’envoyer non loin de la capitale impériale de Mehl, voire même en son intérieur.»

La déesse des ténèbres rejoignit ses mains face à sa poitrine et incanta un sort d’une langue qui m’est inconnue puis le décors devant moi devint blanc et m’aveugla.

Je me retrouva dans une pièce sombre et lugubre où j’étais au milieu d’un pentagone dessiné au sol, de couleur pourpre. Autour de ce cercle se trouvaient plusieurs hommes vêtu d’une cape noir à genoux. L’un d’eux se leva pour m’aborder.

« Enfin nos prières ont étaient entendues, vous voilà parmis nous seigneur des ténèbres et serviteur de la grande Léa.

- Où sommes-nous? demandais-je au fanatique. Et que voulez-vous? Parles!

- Nous sommes dans les souterrains du château de la citadelle impériale de Mehl mon seigneur, et nous voulons changer ce monde.

- Parfait, alors conduis moi à ton supérieur.

- Bien mon seigneur, je vous y conduis de suite. Vous autres laissez passer notre sauveur!!»

En entendant le chef de la secte, les fidèles s’écarta de la sortie tout en restant à genoux. Je décida de suivre l’homme en noir qui me guida dans le sous-sol. En passant devant plusieurs miroirs j'aperçus mon nouveau physique offert par la divinité obscure, mes cheveux étaient maintenant blancs comme la neige et mes yeux violets, quant à mon style vestimentaire c’était des vêtement sombre. Une fois arrivée au dernier escalier on se retrouva dans l’enceinte de la demeure du roi, le fou alla jusqu’au bureau de son employeur. Cet homme… Il ressemblait à celui que j’avais croisé avant l’accident, sauf que son armure noire avait des motifs dorés et que l’intérieur de sa cape était rouge. Sa chevelure était blond platine allant parfaitement bien avec ses yeux écarlate, il avait également une cicatrice sur le nez.

« Maître, je vous ai ramené le seigneur noir… disait le chef de la secte.

- Bien tu peux partir .»

L’homme au manteau noir s’en alla en fermant les portes derrière lui me laissant seul avec le chevalier à l’aura imposante. Ce dernier se retourna pour me regarder de la tête au pied puis laissa place à un sourire moqueur.

« Alors c’est à cela que ressemble un seigneur des ténèbres? Je m’attendais à un monstre avec deux grosses cornes et des pattes de bélier. Mais finalement tu es proche de l’humain. Ton pouvoir est donc les ténèbres?

- Bien sûr. répondis-je avec aisance.

- Voilà qui est fort intéressant. Mais j’aimerais te tester avant tout. Onox vient ici je te pris.»

Un chevalier noir aussi énorme qu’un gorille entra en détruisant la porte, on ne pouvait voir son visage à cause de son heaume.

« Vous, avoir appelé Onox monsieur? questionna le géant.

- Oui en effet, je voudrais que tu testes la puissance de notre invité ici présent.

- Bien monsieur, Onox attaquer invité de monsieur.»

Suite à ses mots, le guerrier s’approcha de moi d’un pas lent mais déterminé. Je ne savais pas quoi faire, alors je pris la pose que mon père prenait pour lancer ses attaques de feu lors des démonstrations sur les rochers. Je positionna ma main vers mon ennemi en pensant à des flammes destructrices et à ma grande surprise des flammes sortirent de main paume en direction du mastodon, même si ce feu était noir, il transperça mon ennemi au coeur et ce dernier s’écroula tout en crachant son sang. Le chevalier à la cape rouge rigola étant satisfait.

« Bien! parfait même, tu as réussi à terrasser d’un seul coup un berseker, ce guerrier qui est réputé pour leur grande résistance. Quel est donc ton nom seigneur du malin?

- Mon nom est Damai.

- Fort bien, quant à moi appelle moi Metal chain je suis le ministre du roi et en même temps responsable de l’armée. va donc te reposer et te trouver une arme, ensuite je t'expliquerai mon plan.»

Le ministre appela une femme pour me guider à une chambre qui n’était non loin d’ici. Une fois son rôle accompli, la servante prit congé. Je me dirigea vers le miroir qui, au lieu de refléter mon image, dévoile la créatrice maléfique.

« Dites- moi ma reine, combien d’années se sont écoulées depuis ma mort?

- Je ne te l’ai pas mentionné? six longues années se sont écoulées.

- Je vois…

- J’ai l’arme qu’il te faut à toi le seigneur du mal. Elle se trouve dans les profondeurs de la forêt de Lianen, c’est une épée créée dans le monde des ombres. Mais aujourd’hui elle est plongée dans un sommeil profond. Elle se réveillera peut-être à ta présence? Puis je suis sûre que tu tomberas sur une vieille connaissance. Il faudra lui dire que tu cherches la bête divine de la forêt, car je ne veux pas que cette lame maudite soit trop connue. Sur ce, passe une bonne nuit mon serviteur.