Un portail blanc.

Anya en rêve en secret, peu désireuse de susciter les moqueries des autres. Pourtant, cette idée inavouable la pousse à travailler. Peu importe la mauvaise humeur des gens, le bruit incessant des voitures et des passants, la succession de tâches ingrates et mécaniques.

Elle travaille d’arrache-pied pour ce souhait. Une maison aux jolies volets verts, avec des jardinières aux fenêtres, et une allée dont on accède par ce fameux portail. Elle ouvrirait le soir pour être accueilli par un chien, ses enfants et son mari.

Anya soupire, accroupie devant un rayon qu’elle remplit de décorations automnales.

Un jour, elle l’aura ce foyer.