CANDAULE
CANDAULE
Assis dans ce fauteuil, je la regardais, devant moi. Ma belle brune, dont j'aimais le corps malgré ses quelques imperfections qu'apporte la vie. Elle restait belle, fatale, avec sa peau laiteuse dégageant douceur et tendresse. Elle sait réveiller mes sens, ne serait-ce que par les petites photos qu'elle m'envoie parfois. Elle reste toujours timide, cachant son tempérament torride sous des allures de femme discrète et, comme on dit, bien sous tout rapport.
Et justement, ce soir, il y en avait du rapport. Mais pas du même.
Elle était allongée face à moi, sur ce lit, ses deux globes d'albâtre plaqués sur cette couette, ne dévoilant que leur naissance que mes mains et ma bouche aiment tant parcourir. Ses cheveux de jais dévalant ses épaules, masquant son visage qui laisse échapper des soupirs de satisfaction.
L'autre homme se place au dessus d'elle, son sexe dans une magnifique érection se frottant sur ses fesses, glissant le long de la vallée interdite, passant devant son petit trou, continuant sa course puis, quand son gland arriva au niveau de la vulve de Céline, trempée de son excitation et de la salive de l'homme déposée quelques instants plus tôt lors d'un cunilingus dont le regard de Céline m'avait dépeint toute la qualité, il y pénètre doucement, lentement, pour lui faire profiter de chaque centimètre de sa verge qui emplit son corps.
De mon fauteuil, je vois ce chibre disparaître petit à petit derrière les fesses de mon amante, et ses seins, magnifiques, qui s'écrasent de plus en plus, gonflant comme dans un corset trop serré sous la pression de l’homme. Et ses soupirs. Mon excitation monte. Je ne désire plus qu'une chose, que cet homme ait fini sa besogne pour embrasser ma belle, et la prendre à mon tour.
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