Grand froid blanc
Cela fait maintenant plusieurs jours que notre navire s'est échoué dans le grand froid blanc. Nous n'avons rien à manger, rien à boire dans ce désert de glace. Bientôt, nous allons mourir de froid.
( Pourtant, si notre esprit ne nous joue pas des tours, nous aprecevons au loin une silhouette s'approcher lentement. )
Sam et Marc, qui essayais maintenir le feu, relevairent la tête quand Sophie, July et Luc revinrent de leur patrouille. Je leva le nez de la carte que j'étudiais et ma meilleure amie, Arwen, releva la tête pour les dévisager au-dessus du poste radio qu'elle trafiquais. Tous les trois avais l'air essouflés, ce qui réalisait une image un peu comique, car il tremblait tout de même de froid et de gros nuages de bués s'échappait de leurs lèvres. Mais ils n'avaient pas envis de rires.
"Avez-vous trouvez Chery, Maud et Lisbeth ? questionna Sam précipitament
-No, I'm sorry, répondit Sophie
-El', ou sont Henri, Léo et Morgane ? me demanda Luc, On a besoin de toute la troupe, on a une annonce à faire.
-Ils s'occupent d'Henri, soupirais-je
-Son état c'est-il amélioré ?
-Non, il ne fait que ce dégradé, répondit July à ma place, en voyant mes yeux se mouiller
-Ne pleure pas, on va le sauver, me réconforta gentiment Arwen
-Ils sont dans la tente, les informais-je, en enlevant les petits cristaux qui s'étaient formés sur le contour de mes yeux.
-Je vais leurs dirent de nous rejoindre, leur dit Luc
-Non attends, l'arrêtais-je, c'est à nous dis aller, on ne peut sortir Henri de la tente.
-A ce point là ? souffla t'il"
J'aquiesca et il me passa un bras autour de mes épaules, je rougis mais l'oublia vite en entrant dans la tente. Là, Henri ce tenait, immobile, si ce n'est ces lèvres qui frissonait, murmurant ces hallucinations. Je me déloga du bras musclé et protecteur qui m'entourait et pris la main de mon oncle. Il ouvrit les yeux et me souris, ne parlant pas. Luc, qui soudain était de nouveau pressé, pris la parole :
"Il y avait quelqu'un, à quelques mètres d'ici.
On marchait tous dans la neige, reliés les uns aux autres par la corde, quand on à tous entendu un craquement, tout près de nous."
July aquiesca et Sophie, frémit en ce souvenir. Tous se raidirent.
"Ce n'était pas Chery, Maud et Lisbeth ? espèra toujours Sam
"Non, je suis désolé.
Avec le brouillard notre visibilité n'était pas top. Mais on n'a tous vus une silouhette d'homme, aussi grande que moi environ, peut-être même plus. Elle marchait vers nous, encore quelques pas et elle était face à face avec Sophie. Elle c'est baissée, à fais une boule avec la neige et la jeter à la figure de l'homme, puis elle nous attraper et tirer en arrière. Nous nous sommes enfuis."
Un silence avait acceuilli la nouvelle.
Qui était cet homme ? Un Perdu -comme nous avons nommés ce que nous avons perdus lorsque le bateau à chavirer- ? Un autre marin qui ne viendrait pas de notre bateau ? Un inconnu ? Une hallucination ? Ou aurait-t-il des habitants ici ?
"So ? demanda l'anglaise.
-Je ne sais pas, I do not know Shopie, précisa July pour l'étrangère, ce qui lui valut un beau sourire tout en focettes.
-Il faut aller le voir, imaginez si il a des médocs ! réalisais-je, On pourrait sauver Henri !
-Comment peut-on faire confiance à un inconnu ? se révolta Morgane qui était resté jusqu'à présent silencieuse.
-On c'est bien fait confiance nous, non ? Alors que pour la plupart, on ne ce connaissais pas. Je suis de ton côté El', approuva Arwen"
Tout le monde se tu. Ce n'était pas faux.
"Je rêve on c'est fait tous clasher par une minie portion ? pouffa Léo, qui n'avait pas bougé jusqu'à maintenant
-Je ne suis pas une minie portion, mais c'est toi qui es trop grand et costaud par apport aux autres, c'est pas normal !
-Alors comme ça je suis costaud ? rigola pour de bon le frère de Luc, Léo, Merci du compliment minie portion !"
L'ambiance s'allegea dans la tente et tout le monde partit dans un éclat de rire général. Ces deux n'allais pas tarder à ce mettre ensemble, vus leurs coups d'oeils un peu plus qu'amicaux. Entre deux rires, je regarda Luc, il me regardais aussi. Souriant, il me fit un clin d'oeil. Vite, je baissa la tête et rougît, lui, rigolait encore plus.
Soudain, un craquement à environ cinq mètres de la tente retentit. Le fou rire partît aussi vite qu'il était venu. Luc et Léo, en profitant un peu, se firent un signe de tête et sortirent de la tente en poussant des cris affreux. Puis, il eut un silence assourdissant. Personne n'osait bouger, même la respiration sifflante d'oncle Henri s'était tue.
Après un temps indéterminable, le tente s'ouvrit et Léo passa la tête par l'ouverture.
"Ou est Luc ? m'inquiètais-je imédiatement dès que je me fus extirper de notre abris
-Je suis là, me répondit-il et je frissona au contact de son souffle chaud dans mon cou"
Je recula d'un pas et trébucha sur quelqu'un. Il pris la main pour me relever et épousseta mon manteau couvert de neige. Puis il me lacha et disparut, je souffla, soulagée et inquiète à la fois. Qu'avait-il ressentit lui ? Non, plutôt, que c'était-il passé ?
Perdue dans mes pensées, je fis un bon en arrière en entendant une voix inconnue demander :
"Vous pouvez m'aider à me relever ? Deux de vos amis mon pris par surprise et mis à terre. J'arrive plus à me relever.
-Ah, ouais, désolé, s'excusa Léo en tendant la main à un homme étalé de tout son long.
-Pas de problème, je comprends. Mais après tout..., je le coupa dans son élan, méfiante
-Qui es tu ? Il y en a d'autres ou est tu seul ? As tu des vivres ? Des... médicaments ? le questionnais-je
-Euuuuh, je me rappelle plus de la première question.... répondit-il perturbé
-Dis-nous qui tu est et qu'est ce que tu fais ici, en gros, soupira ma meilleure amie
-Je m'appelle Lilial, je suis né ici et n'est jamais vu rien d'autre en dehors de cette banquise, obéit l'inconnu
-Tu es seul ?
-Non, nous sommes tout un village, pas loins d'ici, leur aprit-il
-Pourquoi est tu venu vers nous ?
-C'est la première mission que ma confié la reine Blanche. Je dois vous ramenez avec moi, vou sauvez. Car vous ne tiendrez pas encore une ou deux semaines comme ça, les informa Lilial
-Comment pouvons nous te faire confiance ? interrogea July de sa voix douce
-Je ne veux que votre survie, comme vous, non ?"
Et contre toute attente il se mit à genoux devant nous.
"S'il vous plaît, pour votre survie, veuillez me suivre chez la reine Blanche dès lendemain matin. Vous y serez acceuillis comme des rois. De plus, des étrangers comme vous, vous attendes avec impatiente chez nous, déclara t'il
-Chery, Maud et Lisbeth ? fit une petite voix.
-Je ne peux vous le dire, mais je sais qu'il y en a un peu plus d'une dizaine, nous informa t'il.
-Partons sur le chant ! clama Sam.
-Ce ne serais pas prudent, tenta de le calmer Lilial.
-Pourquoi après tout, nous avons tous perdus des personnes qui nous ont chères, se laissèrent convaincre plusieurs personnes.
-NON. Nous ne partirons pas, pas ce soir. Vous connaissez les dangers de la nuit, ils nous on déjà arachés deux compagnons. Demain matin, après une bonne nuit de sommeil, une équipe soigneusement sélectionné, partira avec Lilial dans sa ville. Les autres resterons ici. Lilial nous as dit que la ville n'était pas loint d'ici, une fois tout danger écarté, l'équipe reviendra chercher ce qui restent. Et je préviens qu'il n'y a pas d'objection possible. Maintenant, il faut manger. Qui se propose pour préparer le poisson ?"
Personne n'osa contester et tout le monde s'y plia sans mot à dire. Tout ce que j'avais était juste et ils le savaient. Plus tard dans la soirée, Lilial sortit une théière de son sac et des petits sachets de thé pour toute la troupe, avec il distribua des choses séchées et croustillantes. Tout le monde hésita à les gouter avant de finalement les mettre en bouche. Luc interrogea Lilial :
"Dis, qu'est-ce que c'est ?
-Dans certains des milles pattes et pour d'autre du hérission, on a fait séché leurs chairs, répondit-il
-Y'a des milles pattes et des hérissons ici ? murmura Léo, tentant de caché son air écoeuré
-Savez vous seulement dans quel monde vous avez atteris... ? soupira Lilial
-Dans... quel monde ? C'est à dire ? demandais-je suspécieuse
-Rien, ne t'inquiète pas, c'est une façon de parler. Une partie de poker sa tente quelqu'un ? On a pas d'argent, alors chez nous on paris sur les tâches les plus horribles ou les meilleures à faire dans le village. Donc, peut-être pas, au final. Sinon, j'ai un rami, quelqu'un ?"
Tous acceptèrent avec plaisir, sauf, tante Morgane qui partit veiller sur oncle Henri et Arwen et moi, qui s'éloignèrent pour discuter. Je lui dis d'un air de conspiratrice :
"Alors, toi et Léo, hein ?
-Oh ! Eléonore, je ne sais pas, ça fait juste..., hésita t'elle, je lui tendis mon bras, Un mois dans quelques jours ! Depuis tout ce temps, on est bloquer ici ? D'ailleurs tu connais mon avis sur ces marques, ARRÊTE ! Fais-le sur un mur ou je sais pas, mais fais pas une entaille sur ton bras chaque jour ! me réprimanda t-elle
-C'est pour ne pas perdre la notion du temps, me défendis-je, En plus tu t'éloigne complètement du sujet !
-D'accord, d'accord, pour cette fois ! se résigna t-elle
-Alors, toi et Léo, je suis pas aveugle, y'a bien un truc ? lui redemandais-je
-Eh bien, tous les deux on se sent bien et..., murmura t-elle en rougissant
-Non ! Il t'as embrassée ! m'exclamais-je
-Et toi, t'as rien à me dire ? contre-attaqua t'elle, rouge tomate, Luc et toi, j'ai bien vue vos petits regards en coins et ce bras qu'il as passé autour de tes épaules, on aurais dit un vrai couple, j'te jure !
-Non... pas du tout, essayais-je, mais elle me fixa d'un regard inquisiteur, Bon, d'accord il est hyper migon, il est super musclé et tout ça et il est adorable avec moi... mais...
-El'... tu penses encore à Toma ? s'inquièta mon amie
-Non, je..., essayais-je de me défendre et de nier
-El' tu peux tout me dire, me réconforta t-elle
-Oui, je pense à lui, je ne peux l'oublier, tu comprends ? Je l'aime... , pleurais-je
-Mais tu as Luc, maintenant et il t'aime aussi, souffla Arwen
-Oui, c'est vrai, tu as raison. Désolée, je suis vraiment égoïste. Alors, toi et Léo ?
-Je crois qu'il m'aime bien, hésita ma meilleure amie
-Plus que bien, même, rigolais-je à travers mes larmes transformés en cristaux, Et toi ?
-Je l'aime... beaucoup, m'apprit-elle cramoisie
-Je le savais ! criais-je attirant l'attention de notre futur guide qui avait fini sa parti avec les autres"
Il me regarda et me souris. Peu à peu, il prenait confiance dans notre groupe et sans savoir pourquoi cela me faisait plaisir. Presque automatiquement je lui rendis son sourire. Il s'avança alors vers nous, pendant qu'Arwen me jeta un coup d'oeil suspécieux. Juste avant qu'il arrive, elle me souffla à l'oreille :
"Me dit pas que t'en pince pour lui maintenant !
-Bien sûr que non, ne t'inquiète pas !
-Bonjour, vous semblez bien vous amusez, toutes les deux on dirait ! Je n'ai pas osé vous dérangé et vous êtes les deux seules à qui je n'ai pas demander le prénom.
-Pas de problème, moi c'est Arwen et elle c'est Eléonore, ma meilleure amie. On a prises le bateau toutes les deux avec son oncle et sa tante, l'informa mon amie
-Oh, je vois, vous avez donc eu la chance de ne pas être séparé, comprit-il
-Beaucoup de chance, oui, confirmais-je
-Je voulais vous dire que nous avons choisis l'équipe qui pars demain. J'espère que vous êtes d'accord avec le choix que nous avons fait. Je vais vous guider chez moi, vous deux et vos petits amis. Sam viendra sûrement aussi, même si nous allons essayé de l'en empêcher, quatre c'est déjà bien assez, nous informa t-il
-Nos petits amis ?!? répétions nous, couleur tomate
-Oui. Luc et Léo. Que ce passe t'il ? s'inquièta Lilial
-Ce ne sont pas... nos petits amis, répondis-je
-Oh intéréssant, marmona notre nouvel ami en me souriant, Bien je vous laisse, à demain, bonne nuit."
Dès qu'il fût partie, Arwen me répéta au moins vingt fois que Lilial en pinçais pour moi. Mais nous finirent par aller nous coucher dans la tente, épuisées.
~Le lendemain~
"El' debout ! Tu fais quoi ? me réveilla Arwen
-J'arrive laissez mois 3min, grognais-je
-Ok, mais dépêche sinon je dis à Luc que tu l'appelle, me nargua t-elle
-Ouais, ouais c'est ça...bougonnais-je, mais je m'extirpa tout de même du lit et commenca à me préparer, par sécurité
-Quoi, tu préfères que j'appelle Lilial ? me taquina mon amie
-Va te faire voir, râlais-je, Pourquoi t'es si exitée ? C'est pas normal, y doit être six heures et demi du mat' à peine, non ?
-Pour rien, rien du tout, me rassura t-elle"
Je me dépêcha d'enfiler mon blouson et sortit. Je perçus tout de suite son exitacion volume extrême.
"Arwen, tu te retiens à peine de sautiller sur place, y c'passe quoi ? la questionnais-je de nouveau.
-C'est toi qu'est de mauvaise humeur, c'est tout, me répondit t-elle.
-Wen', regarde moi, lui ordonnais-je, avec ce surnom qu'elle détestait"
Elle se tourna vers moi, ces joues étaient était rose bonbon.
"Ok, arrête de mentir. C'est Léo ? devinais-je.
-D'accord, t'as gagnée... on sors ensembles, assuma t-elle en fin
-Mais tu devrais sauter et courir de joie non ?! Et pourquoi tu voulais pas me le dire ? m'exclamais-je.
-Je sais pas, j'avais peur de ce que tu pourrais penser, m'avoua t-elle, Bon, t'es prête ?
-Oui, c'est bon on peut y aller, l'informais-je
-C'est partit ! s'écria t-elle"
Je souris en voyant sa tête réjouie. Elle me pris la main et partit à grandes enjambés, presque en courant, je fus alors obligée de la suivre tout aussi vite.
Lillial, Léo et Luc nous attendais autour du feu, qui c'était presque éteint. Lilial nous tendis à chacun une barre de céréales. Luc se pencha vers moi et me jura qu'il avait vérifier que rien de douteux ne se cachais dedans. Je lui souris à lui aussi. Et il me le rendis bien, aux anges. Lilial s'approcha de moi et m'informa moi et Arwen sur le déroulé du trajet.
"Il y a deux trajets possibles pour rejoidre notre ville rapidement, sans passer par toutes les tempêtes et les blizzards. La première solution est les souterains, la deuxième est la..., il fit une pause théatrale, La tyrolienne !
-On peut faire la tirolienne ? demanda Arwen
-Je vote pour, aussi ! m'exclamais-je
-Alors c'est partit pour la tyrolienne, approuva notre guide
-Et nous ? On peut pas dire notre avis ? demanda Léo
-T'allais dire la tyrolienne de toute façon ! la taquina mon amie
-Pas du tout, ronchonna son petit copain
-Bien sûr que si, moi aussi je choisi la tyrolienne, l'embêta Luc
-Oh, toi te moque pas. En plus tu dis la tiro' juste pour faire plaisir à El' ! dévoila son frère
-C'es faux ! protesta ce-dernier
-Bon, les gars, loin de moi l'idée de vous pressez, mais on n'y va là ? les réprimandais-je
-Ouais, ouais, ronchonairent t'ils de concert"
Joyeux... et grognons pour certains, nous partons sur la route glacée. Nos lèvres sont gercés, nos doigts, nez et oreilles sont gelés. Je ne sais même pas comment nous avons réussi à faire du feu. Mais j'avance à grands pas, je suis curieuse de voir le village de Lilial et je m'inquiète pour mon oncle, j'ai peur que nous ne revenions pas à temps pour le sauver.
Un grondement se fit entendre et Lilial leva un fusil à pompe, au aguets. Je n'avais pas remarqué qu'il avait une arme. Frissonant je me raprocha de ma meilleure amie et je fus surprise lorsque j'heurta un corp beaucoup trop grand pour être le sien. Luc ? Oui. Il passa un bras autour de moi, tout en regardant le lointaint, la neige, à perte de vue. Lilial baissa son fusil et entra dans une grotte, que jusque là je n'avais même pas vue.
"Je croyais qu'on prenait pas les souterains Lilial ? s'intorogea Arwen, inquiète
-Et c'est le cas, suivez moi, répondit-il"
Nous entrairent dans ce que nous avions d'abord pris pour une grotte. Mais c'était juste un tunnel. Et de l'autre côté du tunnel se dressait la tyrolienne.
J'avais hâte de voir à quoi la ville de Lilial ressemblait et qui nous attendais la-bas.
Et qui c'est ? Peut-être trouverions nous le moyen de rentrer chez nous ?
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