Hé ! Petite bouille de clown,
Où es tu passé ?
Tu nous joues des tours.
Tu es la risée du monde entier,
Un symbole ludique, le véritable icône de tous les temps, et quand tu apparais, on attends avec impatience ta "comedia" :
Tu grimaces, potasses et joues !
Tu restes un délice pour les enfants, car tu es jalousé par les grands, tu t'amuses à transformer le malheur en bonheur, et la tristesse en amour.
En piste patachon !
Fait encore semblant !
Pour que nos rires reluisent de nouveau, en se refletant sur ce nez imposant.
Hé ! Auguste où est ton camarade blanc ?
Il est le dominant, ainsi, tu restes le dominé, car c'est comme cela depuis la nuit des temps.
Faites nous la "comedia del arte" !
Toi, Auguste, ton histoire se résume à être le pochtron notoire, avec ton joli nez rouge, tu scandes le clown blanc.
Il est le bourgeois, tu restes l'ouvrier, mais regarde ton allure.
Vous êtes le célèbre duo grimé : faites nous encore des tours, comme celui assis sur le trapèze qui voltige !
Aux petits, vous racontez des histoires, qui dansent au fond de leurs prunelles :
"Si vous savez vous servir de vos mains, vous attrapez la lune !"
Ce n’est pas vrai qu’on ne peut pas la toucher ?
Clown blanc, dis le nous !
Peins nous la vérité !
Toi, qui du duo, est l'autorité, on aime te voir te moquer encore et encore du naïf Auguste.
Avec ton petit côté aviné, clown blanc, double le grand maladroit Auguste, devant l'éternel.
Ô bouilles de clown grimé que l'on aime votre "comedia del arte".