Chapitre 10 - C'est moi...

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PDV Drago

Je marchais tranquillement dans le couloir, je venais de finir les cours et je parlais avec Blaise, quand soudain, il dit :

- Eh, c’est pas Granger ?

En effet, c’était elle. Elle courait, telle un furie, le visage crispé en direction de nos appartements. Je pris soudain, un coup au coeur, mais qu’est-ce qui a pu la mettre dans un tel état ?

Je partis alors à sa poursuite mais le temps que j’arrive devant sa porte, celle-ce c’était refermée. Le lion me dévisageait attendant sûrement le mot de passe. Je faisais des aller-retours devant la porte en fulminant. Il n’y avait que cette porte de malheur me séparant de Granger, et il fallait que quelqu’un l’aide.

Je décidais alors de tenter tout les mots qui me passaient par la tête et que Granger aurait pu choisir.

Je commençais avec :

- Lion ?

Le lion hocha la tête de droite à gauche et je frappais la porte, sans me décourager pour autant.

- Harry ?

Il fit de même.

- Ron ?

Il hocha de nouveau la tête, et je me sentis étrangement soulagé.

- Bon, McGonagall ?

- Ipod ?

- Gryffondor ?

- Bibliothèque ?

- Livre ?

A ce mot, la porte s’ouvrit. Elle avait choisi “Livre”, tellement prévisible.

Je pénétrais alors, dans l’antre du lion et aperçus Granger dans son lit en train de pleurer. Et cette image brisa quelque chose en moi. Je m’approchais d’elle, m’installais dans son lit et la prit doucement dans mes bras. Elle commença à parler, sans me regarder :

- Oh, Harry, je suis désolée, je ne suis vraiment pas forte du tout, cette foutue Serpentard a répandu son venin et je n’ai même pas été fichue de répondre. Je suis pas digne d’être une Gryffondor…

Elle s’arrêta un instant et je décidais d’intervenir :

- Granger, c’est moi…

Elle releva la tête pour m’observer, comme si elle se demandait ce que je faisais dans son lit et comment j’étais arrivé là. Moi j’en profitais pour l’observer, même les yeux rouges et les joues couvertes de larmes, je la trouvais belle. Je sus alors que j’étais mal barré.

- Malefoy qu’est-ce que tu fais là ?

Ah, elle me posais la question. J’optais pour la vérité.

- Je t’ai vu, je t’ai vu partir en courant jusqu’ici. J’ai tenté une bonne dizaine de mot de passes pour pouvoir rentrer, mais j’ai finalement réussit, c’est que je commence à te connaitre petite Granger, dis- avec un clin d’oeil. D’ailleurs, on discutera de ce piètre choix de mot de passe plus tard.

Elle rigola, un peu, au milieu de ses sanglots.

- Merci, Drago. Merci d’être là pour me réconforter.

Elle a prononcé mon prénom, qu’est-ce qu’il sonnait bien dans sa bouche. Je voulais revoir ses lèvres former mon prénom… A ce moment-là, j’avais terriblement envie de l’embrasser. Mais je me retins, ce n’était pas le bon moment.

Wow, wow, wow, on rembobine, j’ai eus envie de l’embrasser ! Mais qu’est-ce qu’il t’arrive Drago ? C’est Granger ! On se calme tout de suite. Oui, mais je sais pas, je l’apprécie tellement. Elle me fait me sentir bien, elle me fait me sentir moi.

Merde, je crois que j’ai des sentiments pour elle.

Merde, comment je fais ?

Je ne dis rien, je fuis le problème comme toujours. De toute façon, ce ne sera jamais réciproque. Elle ne peut pas m’apprécier.

Alors, je décidais de continuer comme si de rien n’était, de profiter de ces dernières minutes de paix avec elle.

- Avec plaisir, Hermione.

Je la sentis frissonner contre moi lorsque j’eus prononcé son prénom. Je ne savais pas si c’était parce qu’elle avait froid ou si parce que je lui faisais de l’effet (je priais pour que ce soit la deuxième option, Serpentard un jour, Serpentard toujours ;). Je resserrais tout de même ma prise autour d’elle.

Au bout d’un certain moment, je sentis sa respiration se régulariser, signe qu’elle s’était endormie tout contre moi. Je pus alors l’observer à ma guise. Elle était tellement belle, parfaite. Malgré ses yeux rouges et ses joues trempées, je la trouvais magnifique.

J’étais tellement fier qu’elle ait suffisamment confiance en moi pour s’endormir dans mes bras, c’était une belle preuve d’amitié.

D’amitié ? Ou de plus ? Je ne pouvais pas avouer ce que je ressens à Granger, cela changerait tout, et ils ne seraient sûrement pas réciproques. Hermione ne m’appréciera jamais comme cela, on est à peine amis.

La nuit, commençait à tomber et je devais aller faire une ronde avec Abbot, je commençais à essayer de sortir du lit d’Hermione mais elle me sera le poignet et murmura, les yeux toujours fermés :

- Reste, je t’en pris Drago.

Je ne pouvais pas lutter. Je décidais alors, qu’Abbot était capable de faire une ronde seule, non ? Alors, je m’installais confortablement contre Hermione, je posais sa tête sur mon torse. Un sourire se dessina sur son visage, et sur le mien également. Je lui fis un bisou sur le front et chuchotais :

- Bonne nuit, Hermione.

Je fermais alors les yeux, en homme heureux.

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