Un seul être vous manque
Du temps passé pour l'admettre,
Et ramenée dans mon passé,
Perdue ma raison d'être,
Malgré ces gens rencontrés,
Avec qui je n'étais que paraître,
Passé présent futur : dévastés.
Une seule personne s'en est partie,
Dans mon corps a jailli cette douleur,
C'est moi, puis lui qui s'est enfui,
tenter de rescotcher mon cœur,
Denié, noyée puis meurtrie,
J'ai vers moi tourné cette rancœur.
Par tes écrits offrir ton pardon,
Peu de temps après ta missive,
Rattrapé par ce mal sans nom,
Parti sans qui m'aime me suive.
Dans ce pli tu parlais de passion,
Et ce nous que tous tes mots décrivent.
Mais voilà c'est fini terminé,
En discutant avec cette infirmière,
La dernière qui t'ait accompagné,
elle fit plus que des prières,
Je crois même qu'elle t'a aimé.
De nos yeux coulait une rivière.
Te parler des heures, bien aimé,
Sous ces fleurs, sous cette pierre,
Un seul être s'est envolé, tout est dépeuplé.
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