Chère Jéraldine,

Quand tu auras lue cette lettre, je ne serai plus de ce monde.

Je n'ai plus goût à rien. Plus rien ne m'attire, pas même tes dessous affriolants. Je t'aime, n'en doute jamais, c'est la vie que je n'aime plus. Rien d'étonant à cela me diras-tu, être courtié en assurance autommobile n'était pas le métier que je rêvais de faire quand j'étais gosse. On est bien loin du pompier ou du gentil policier qui pourchasse les méchants pour les jeté en prison, pas vrai ?

Si tu savais comme je m'en veux d'avoir gâchés tous ces rêves si coule que nous avions en commun. Pardonne-moi d'avoir fait foirer cette fête surprise que tu avais organisé pour Lyli. Excuses-moi de t’avoir apelée ma poupée alors que je sais que tu détesté sa, de ne pas t'avoir emmenée plus souvent à ce restaurant que tu aimais tant ; comment se nommait-il déjà ?… Ah oui, chez Laurete.

Pardonne mon égoïsme mais je n'en puis plus. Je n'ai même plus le courage de fumer une ciguarette. Si j'ai pris cette décision, c'est parce que je n'en vois pas d'autres. J'ai tout essayée ! Les anti-dépresseurs m'empêchent de pleurer, pas de ressentir la tristesse. Moi qui rêvais d'atteindre des somets, me voilà à creuser la terre pour essayer de voir la lumière du jour.

La fissure qui était là a fini par devenir un gouffre sans fond dans lequel je me suis votré. Je t'aime et c'est entre autre pour ça que j'ai décidé d'en finir. Je ne suis qu'un boulet pour toi. Abandone-moi, je ne vaux même pas le coup que tu pleures pour moi. Je ne suis qu'un abruti, même ma grand-mère qui a alzhaimer te le dira.

Tu es l'une, si se n'est la, plus belle chose qui me sois arrivée. Tu as été mon soleil, mon phare dans l'obscurité mais comme tout les marins, je dois dès à présent voguer vers d'autres eaux. Je ne te remercierai jamais assez pour ta bienveillence, pour le fait que tu m'aies supporté malgré mon caractère de cochon pour ne pas être vulgaire, pour tes sourire, ton amour.

Désolé ma chérie, ton pinson ne chantera plus. Mon travail a fini de broyer l'homme que j'étais. Je m'en suis rendu compte lors de mon entretien psychologique. On a tous des cicles mais les vôtres sont particulièrement longs. Je n'ai toujours pas compris là où il voulait en venir. Ça m'a fait réaliser que je ne servais plus à rien, ni à persone.

Je sais que tu ne me comprendras pas car moi-même je ne me suis pas compris lorsque cette idée m’a traversée l’esprit mais s’est désormais la seule solution qui s’offre à moi pour ne pas t’empêcher d’ateindre ton bonheur.

Va ma bele, va et ne te retourne pas. Je ne te mérité pas, comme le disais si bien ton coach en dévelopement personnel. Tu aurais mieux fait d’écouter ses conseils. Tu aurais beaucoup moins souffert avec le dantiste ! Mais si tu sais, ce jeune bougre qui tournait autour de toi. Pattrick ! Ses parents ne devaient pas beaucoup l’aimer. A notre époque ça n’est pas un nom que l’on donne à son enfant !

Je m’en vais retourner à la terre afin de redevenir poussièrre, ne disperse pas mes cendres dans le jardin ; vu ma main verte je serais capable de faire crever tes reauses si parfumées et tes si beaux bégonnias !

Quant tu auras fini de lire cette lettre, je t’en supplie ne pleure pas. Tu sais que je n’ai jamais aimé voir tes larmes cooler. Le sourire te va si bien, ne le gâche pas pour l’imbécile que je suis.

J’en viens à mon dernier point, il était temps, même mon stylo réclame pour que j’en finisse ! Je ne serais pas là pour voir grandir notre chérubbin, crois-moi sur le fait que cela me désole mais c’est mieux ainsi. Marie-toi à Sébastien, il t’a toujours eimé et il fera un excellent père pour notre futur nourisson, ceci est ma dernière volonté.

Bob, ton homme qui t’aime pour l’éternité.