Episode 2 - Il était une fois, partie 2
Narrateur – La reine et la druidesse sortirent dans l’arrière cour du château.
Berline – Et en prime c’est désert ! Parfait sinon j’ai toujours un peu de mal.
Arthurienne – Vous êtes timide en plus ?
Berline – Bon attendez un peu je vous la montre !
Narrateur – Berline commença à incanter tout en tenant son bâton devant elle. Les feuilles de lierre sur son corps s’agitaient.
Berline – Réveille toi ô ma trique !
Arthurienne – Quoi ?
Berline – Attendez venez par là me le tenir ça va venir !
Arthurienne – Non mais ! Et puis quoi encore ? Cessez cette farce immédiatement !
Berline (grogne) Personne ne veut jamais m’aider à canaliser ma magie…
Arthurienne – Bon… Et vous n’avez rien d’autre à montrer ?
Berline – Oh ben… Je voulais vous montrer mon sort fétiche mais après je sais faire plein de choses… Je sais reconnaître champignons et plantes forestières, mais également préparer tout un tas de potions ! Par exemple une fois j’ai réalisé une potion d’invisibilité ! Tenez j’ai toujours la fiole dans ma poche !
Arthurienne – Et elle fonctionne ?
Narrateur – Berline ouvre la fiole et la boit.
Berline – Voyez vous même !
Arthurienne – Eh bien… je vous voit toujours.
Berline – Ah oui ? Mince alors…
Arthurienne – Elle ne semble pas des masses efficace votre potion là.
Berline – Mince… J’ai du oublier quelque chose…
Arthurienne – On dirait bien oui !
Narrateur – La reine tourna le dos à la druidesse pour partir quand un des gardes fit irruption dans la précipitation.
Garde 1 – Majesté ! Deux chevaliers se sont présentés !
Arthurienne – Deux ? Eh bien faites les entrer dans la salle d’audience !
Garde 1 – A vos ordres majesté ! Vous parliez toute seule ?
Arthurienne – Quand à vous dame … Quel est votre nom déjà ?
Berline – C’est Berline, moi majesté.
Arthurienne – Eh bien revenez demain matin Berline moi ! Garde, escortez cette dame vers la sortie.
Garde 1 – Quelle dame majesté ? Je ne vois que vous !
Arthurienne – Ne vous moquez pas elle est juste là enfin !
Narrateur – La reine désignait Berline du doigt.
Garde 1 – Navré majesté mais je ne vois rien du tout.
Arthurienne – Ainsi donc elle a marché votre potion… Soyez là à l’aube demain ! Vous serez la magicienne de ma troupe !
Berline – Chouette ! A demain majesté !
Narrateur – Quelques instants plus tard, dans la salle d’audience, Cherpeval et Galead se tiennent face à la reine.
Cherpeval – Bonjour Majesté, je suis le seigneur Cherpeval et lui c’est le seigneur Galead. Nous nous présentons à votre cour pour la quête.
Galead (tousse) Ne suis-je point capable de me présenter moi-même ?
Cherpeval – Si bien sûr mais…
Galead – Mais rien du tout ! Je me présenterai moi même. Je suis le seigneur Galead.
Arthurienne – Et ça valait le coup de répéter la même chose ?
Galead – Je voulais me présenter majesté.
Arthurienne – Maintenant que c’est chose faite expliquez moi plutôt pourquoi je devrais vous embaucher.
Cherpeval – Nous avons besoin d’argent majesté !
Arthurienne – Ah oui ? Est-ce la une raison valable pour moi ? Est-ce là le seul intérêt que vous portez à ma quête ? Allez donc vous faire voir misérables !
Galead – Eh ! Je n’ai même pas eu le luxe de répondre !
Arthurienne – Gardes !
Narrateur – les gardes entrent dans la pièce.
Garde 1 – Oui majesté ?
Garde 2 – Que peut-on faire pour vous servir ?
Arthurienne – Sortez ces deux ahuris du château !
Cherpeval – Venez mon ami, ne restons pas là où nous ne sommes pas désirés.
Galead – Et puis quoi encore ? Croyez-vous vraiment que je m’en aille payer pour vos erreurs ?
Cherpeval – Nul question de payer ! Venez nous nous en allons !
Arthurienne – de toute façon je ne vous demande pas votre avis !
Cherpeval et galead protestent (en des termes fleuris)
Narrateur – Les gardes escortent les deux chevaliers à l’extérieur du château où un drôle d’individu patiente avec un objet dissimulé sous un drap.
Cherpeval – C’est quand même dingue on vient candidater et on est reçus comme de la merde.
Galead – Oui enfin… En ce qui concerne ma personne vous êtes un tantinet responsable de la situation… Je n’ai même pas eu le temps d’en placer une !
Garde 1 – Libérez le passage messieurs ! Vous n’aurez qu’à revenir demain !
Galead – Mais oui ! La reine aura sûrement tout oublié demain ! C’est notre chance ! Vous me laisserez parler cette fois !
Narrateur – Tandis que les chevaliers s’éloignent de la ville, l’inconnu s’adresse aux gardes.
A. Mazon – Pourriez-vous me conduire à la reine ? Je viens la rencontrer avec mon humble carriole pour discuter de sa demande.
Garde 2 – Ah oui ? Eh bien venez.
Garde 1 – Avec tout ce bordel vous croyez qu’on aura du temps pour la pause déjeuner ?
Garde 2 – Aucune idée il faudrait demander à la bonniche.
Garde 1 – Oh ! Super idée je m’en vais la chercher vous n’avez qu’à escorter ce bougre jusqu’à la reine seul. Je vous y rejoint.
A. Mazon – Parfait ! Ne tardons pas plus !
Narrateur – Laissons un instant de côté Aldrick Mazon et les gardes pour suivre nos compagnons Cherpeval et Galead qui progressent sur le chemin.
Cherpeval – C’est quand même dingue vous ne trouvez pas ? Il n’y avait aucun autre candidat !
Galead – Oh mais… A t-on pensé à détacher le crieur public ?
Cherpeval – Aucune idée, mais comme on revient demain au château on le fera.
Bruit du tardis
Galead – Avez vous entendu ça ?
Cherpeval – Ce n’était surement rien.
Galead – Donc vous l’avez entendu !
Cherpeval – Oui mais un bruit sur un chemin n’est pas étrange ! Nous n’allons pas nous arrêter à la premiere grenouille ou au premier chien…
Galead – Eh bien que l’on me rase la barbe si il s’agit de l’un ou de l’autre !
Narrateur – Alors qu’ils ont avancé, les chevaliers s’arrêtent devant une étrange boite bleue dont sort un homme.
Tocdeur – Bonjour messieurs ! Pourriez-vous me dire quand nous sommes ?
Cherpeval – Quand nous sommes quoi ?
Tocdeur – Non pas quoi, quand !
Galead – Laissez ! Encore un pécore qui ne parle pas la langue !
Tocdeur – Je ne vous permet pas !
Cherpeval – Encore heureux !
Tocdeur – Hein ?
Galead – Allez vous nous laisser misérable ?
Cherpeval – Mais enfin Galead ! Il n’a rien fait le bougre !
Galead – A part user mon précieux temps vous voulez-dire ?
Tocdeur – C’est justement de temps dont il est question ici !
Cherpeval – Que vouliez-vous monsieur ? Mon ami ici présent ne semble pas vous comprendre.
Tocdeur – Je cherchais à savoir quand nous sommes !
Galead – Et voila qu’il recommence à baragouiner le pécore ! Tsss
Tocdeur – C’est assez. Je rentre dans mon dartis, les baleks ne sont de toute évidence pas ici.
Cherpeval – Les quoi ?
Claquement de porte + bruit du tardis
Galead – Laissez, de toute façon on s’en balec, on a des choses plus sérieuses à voir.
Cherpeval – comme ?
Galead – Comment nous allons récupérer votre immense connerie de tout à l’heure.
Narrateur – Dans la forêt de Lostwood, une superbe femme encagoulée se cache dans un buisson tandis qu’un chevalier passe sur le chemin. Une seconde plus tard elle lui saute dessus et bande son arc sur son visage.
Laslo – Ahhh ! Mais enfin ! Qu’est-ce qu’il vous prends ?
Guemièvre – C’est vous mon amour ?
Laslo – Mais oui dame Guemièvre ! Ne vous ai-je pas demandé d’arrêter de faire peur aux honnêtes gens ?
Guemièvre – Ne vous ai-je pas dit que je suis une voleuse de grand chemin ?
Laslo (soupire) Si malheureusement… Rendez-vous compte que cela me pose un immense problème ?
Narrateur – Guemièvre abaisse sa capuche et embrasse le seigneur Laslo qui l’enlace.
Laslo – Reculez enfin ! Il ne faudrait pas qu’on nous voie !
Guemièvre - Et pourquoi donc ?
Laslo – Nous ne sommes toujours pas mariés enfin !
Guemièvre – ohlala… vous n’allez quand même pas recommencer ?
Laslo – Je pars demain en quête !
Guemièvre – c’est quoi ça ? Un bateau ?
Laslo – Pas du tout ! Je vous en parlerai au coin du feu ce soir ! Allons chercher un peu de bois.
Narrateur – Les préparatifs de feu se poursuivant, nous allons retourner au château où la reine et Aldrick mazon sont en pleine conversation.
A. Mazon – J’ai du mal à vous comprendre majesté. Il n’y a personne à cette cour et vous voulez néanmoins une table.
Arthurienne – Je ne vous paie pas pour poser des questions monsieur Mazon !
A. Mazon – A ce sujet il faudra discuter des frais de déplacement majesté.
Arthurienne – Comment ?!
A. Mazon – Enfin nous verrons quand nous aurons réussi à nous comprendre.
Arthurienne – J’insiste pour cette forme là, c’est non négociable !
A. Mazon – Pourtant majesté… Je n’ai encore jamais réalisé pareil ouvrage !
Arthurienne – Il y a une première fois à tout !
A. Mazon – Ne vous a t-on jamais dit que les premières fois étaient baclées ?
Arthurienne – Ah non ! A ce prix là vous n’avez pas intérêt !
A. Mazon – Je vais faire de mon mieux. Nous pouvons tabler sur une semaine.
Arthurienne (soupire) Allez… soit… j’accepte d’attendre jusqu’à après-demain.
A. Mazon – Euh… M’avez-vous compris majesté ?
Arthurienne – Très bien. Je vous revois donc dans deux jours ! Gardes !
Garde 1 – Oui majesté ?
Arthurienne – Sortez le du château et ramenez le chez lui. Il a du pain sur la planche.
Narrateur – plusieurs heures passent et la nuit pointe le bout de son nez tandis que Merlin arrive enfin à Camelotte.
Merlin – Laissez-moi passer enfin !
Garde 1 – Non. Il faut toujours que quelqu’un reste à la porte.
Merlin – Ah mais ça ne pose aucun soucis vous avez bien des collègues non ?
Garde 1 – Justement non.
Merlin – Vraiment ? Un seul garde pour toute cette forteresse ?
Garde 1 – Mais non ! L’autre est en pleine recherche de bonniche.
Merlin – Je peux vous la trouver si vous voulez bien me laisser passer !
Garde 1 – vraiment ?
Merlin – Uniquement si vous me laissez voir la reine !
Garde 1 – Que lui voulez-vous ?
Merlin – Je viens pour le recrutement !
Garde 1 – Bon. Retrouvez le et je vous y accompagnerai.
Merlin – Parfait !
Narrateur – Après avoir incanté un étrange sortilège, le second garde réapparaît.
Garde 2 – Eh ! Qu’est-ce que c’est ?
Merlin – ne paniquez pas je vous ai juste transporté ici.
Garde 1 – Ce n’était pas le deal.
Merlin – Pardon ? Vous m’avez dit que je devais le trouver lui et la bonniche pour pouvoir entrer.
Garde 1 – Oui et ? Vous la voyez la bonniche ?
Merlin – Non.
Garde 2 – Oui enfin moi non plus je l’ai pas vue.
Merlin – Ah ! Vous voyez ? Bref. Laissez-moi voir la reine maintenant !
Garde 1 – Rho c’est bon. Venez.
Narrateur – Les deux gardes escortent le magicien jusqu’à la salle d’audience et frappent à la porte.
Arthurienne – Oui ?
Garde 1 – Nous amenons un nouveau candidat !
Arthurienne – Faites le entrer et retournez à votre poste !
Garde 2 – Juste une question majesté.
Arthurienne – Oui ?
Garde 2 – Sauriez-vous où est la bonniche ? Cela fait au moins trois heures que je la cherche dans tout le château.
Arthurienne – Ah oui ? (ricane) Eh bien continuez donc !
Garde 1 – Pfff je vais encore me taper la porte principale tout seul…
Arthurienne – Un problème ?
Garde 1 – Non majesté. Je vais à mon poste.
Narrateur – Les deux gardes laissent Merlin en tête à tête avec la reine.
Arthurienne – Ainsi donc vous êtes candidat pour ma quête ?
Merlin – tout à fait ma reine !
Arthurienne – Et vous savez manier l’épée ?
Merlin – l’épée… Euh non.
Arthurienne – Alors que faites vous ?
Merlin – Je suis un puissant mage majesté !
Arthurienne – Ah. Pourriez-vous me faire voir quelque tour ?
Merlin – Je suis désolé je n’ai amené qu’un parchemin de boule de feu… Je crains que…
Arthurienne – Que quoi ? Que ça ne marche pas ? Vous ne seriez que le deuxième aujourd’hui à échouer.
Merlin – Ainsi donc Berline a échoué ?
Arthurienne – Vous la connaissez ?
Merlin – dans le milieu on se connaît tous vous savez. En l’occurence elle me narguait hier en disant que je ne serai pas capable de vous épater.
Arthurienne – Est-ce pour ça que vous êtes là ?
Merlin – Je pense bien oui !
Arthurienne – Dans ce cas vous pouvez partir.
Merlin – Comment ?
Arthurienne – Eh bien oui, si vous êtes là pour m’épater vous n’avez pas la bonne mentalité.
Merlin – Pas la bonne mentalité ? Mais majesté !
Arthurienne – Bon utilisez moi ce parchemin ou partez !
Merlin – Puisque vous le voulez …
Narrateur – Saisissant le parchemin dans sa poche, Merlin projeta une boule de feu sur le sol de la salle d’audience.
Arthurienne – Eh bien ça envoie !
Merlin – Oui et n’importe qui peut se servir de ce parchemin vous savez !
Arthurienne – On peut s’en reservir de votre machin ?
Merlin – Un parchemin ! Pas un machin enfin. Oui on peut !
Arthurienne – montrez le moi pour voir !
Merlin – Tenez Majesté !
Arthurienne – Et il faut en faire quoi ensuite ?
Merlin – Il suffit de le tenir et de se concentrer pour qu’une boule de feu parte sur votre cible !
Arthurienne – Eh bien voyons ça !
Narrateur – La seconde qui succéda à ces mots vit une boule de feu jaillir de la main droite de la reine droit sur le pauvre magicien.
Merlin – EH ! Mais vous êtes folle ma parole !
Arthurienne – Partez d’ici bon à rien ou je m’occuperai de vous griller le popotin !
Merlin – Je vous préviens ça ne se passera pas comme ça !
Arthurienne – Vraiment ?
Narrateur – une seconde boule de feu vint heurter le sol aux pieds du magicien.
Arthurienne – Allez ouste !
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