Chpitre3: Le pire des monde
Il fallait que je trouve cette école si je ne voulez pas me faire exploser (sans propre comme figuré) par un robot.
Je vis l'autre élève et me suis mis en route pour pas le perdre. Je l'ai suivi à la trace tout en restant à une dizaine de mètres de lui (j'avais déjà fait un sprint pour le rattraper et j'étais crevé comme si je l'avais fait pour de vrai)
J'avais fini par arriver, le bâtiment est magnifique presque entièrement vitré et une allée bordée d'arbres mène à la porte principale.
Mais la première fois que je l'ai vu je n'avais pas vraiment le temps de l'admirer.
En entrant dans la bâtiment j'avais perdu l'élève. L'école est immense et s'est véritablement un labyrinthe de couloirs.
Il fallait l'admettre j'étais perdu.
Bon on a plus qu'a essayer des porte au pif.
Je suis allé au premier étage, (au rez-de-chaussé il n'y a que des bureaux) j'ai frappé à la première porte.
-Oui, me répondit une voix de femme à l’intérieur.
J’ouvris, la professeur à l’intérieur me regarda et me demanda :
-Votre nom ?
La classe comptait environ une cinquantaine d'élèves. Je finis par réaliser qu'elle m'avait posé une question :
-Tristan, Tristan Tres.
Elle regarda sa liste et me dit :
-Désolé, mais vous vous-êtes trompé de classe jeune homme.
-Désolé, bafouillais-je.
Je me retournais pour partir quand elle me dit :
-Vous devriez vous dépêcher.
-Oui, encore désolé. Au revoir.
C'est pas vrai ça ! J'ai vraiment pas de chance.
Je retentai trois fois sans succès. Je commençais sérieusement à me dire que j'étais maudit avant de frapper à une nouvelle porte quand j'entendis une voix derrière moi :
-Que faites vous encore dans les couloirs ?
Je me suis retourné et je vis un robot (ce qui ne présageait rien de bon).
-Je... je me suis perdu.
-Suivez moi.
La voix froide et mécanique du robot ne me rassurer pas et je savais bien qu'il n'allait pas me ramener gentiment à la bonne classe. Mais bon je n'avais pas le choix.
J’acquiesçai et suivis le robot. Il m'amena devant un bureau ou un élève attend déjà mais la machine ne semblât pas s'en soucier et ouvrit la porte sans frapper.
C'était le bureau du directeur (qui lui est bien un humain),la pièce était sombre et ressemblait plus à une salle d'interrogatoire.
-Pourquoi me dérangez vous ? demanda t-il d'une voix rauque.
-Cette élève traînait dans les couloirs.
-En fait si je peux me permettre j'étais perdu.
J'avais toujours rêver de parler franchement à un professeur (ou directeur)
-Eh bien je ne vous permet pas jeune homme, dit le directeur.
C'était la première fois que son regard croisait le mien et on va pas se mentir, il est flippant.
-Voulez-vous que j'applique la procédure, demanda le robot.
-Faites, faites.
Aussitôt dit aussitôt fait la machine m'administra une claque magistrale.
-AÏE !
-Vous, fermez-là et venez vous asseoir, m'ordonna le directeur.
-Ok c'est bon, j'arrive, dis-je en me frottant la joue.
Je me suis assis en face de ce personnage lugubre, sur une chaise encore moins confortable qu'elle en avait l'air.
Il me fixa un instant puis me tendit deux feuilles A4 coté verso mais on pouvait voir des écritures transparaître.
-Comme c'est ta première infraction, si tu réussis ce test en moins d'une heure tu restes. Sinon je vais laisser Greg et ses amis s'occuper de toi, dit-il en désignant le robot de son menton pointu.
Greg, sérieusement ?
Je retournait la première feuille et découvrit un test de mathématiques. Je souriai j'adore les maths et mon personnage aussi, bien sur il y avait énormément de choses que je ne savais pas (Je suis qu'en 5e faut pas exagérer) mais ma main écrivait seul. J'aurais même pu narguer le directeur du regard, mais je ne le fis pas.
Au bout de quinze minutes je dis fièrement :
-Finis !
Mais lorsque le directeur tendait son bras pour attrapait ma copie je m’écriais :
-Non ! Attendez.
Je me relis une dernière fois puis lui tendit mes copies. Il les pris et me regarda.
Je m'apprêtais à partir lorsqu'il m’interpella :
-Attendez il faut vérifier que vous ayez juste. Tout juste.
-Mais bien sur, dis-je confiant en me rasseyant.
Il inséra les feuilles dans une petite machine que je n'avais jusqu'alors pas remarqué.
Il gardait les yeux rivés sur la machine et plus le temps passait plus son sourire diabolique disparaissait.
Quand le correcteur électronisé eut terminé son travail -cela ne dura pas plus de 2 minutes- le directeur me dit d'un ton menaçant:
-Vous pouvez rester mais à la prochaine incartade ça ne seras pas comme ça.
A la sortie du bureau le garçon qui patientait avant mon arrivé m'attrapa par la manche et m'attira loin de la porte pour me dire :
-Tu es nouveau non ?
Il avait l'air d'un geek un peu bizarre (il me rappelait un gars dans ma classe qui est du style a lancé des débats pourris en histoire-géo et dont le sport n'est pas vraiment la matière préféré, enfin vous voyez quoi). Je finis par lui répondre agacé:
-Oui, mais je ne veux pas de didacticiel.
-Hein, quoi mais pourquoi tu dis ça ? Mais peu importe tu es le premier à faire ce test aussi vite.
-Comment tu sais que c'était un test ?
-Le directeur te l'as dit, c'est ta première infraction.
-Tu écoutais ?
-Bien-sur, dit-il en haussant les épaules. Mais ce n'est pas important. Que penses-tu des robots ?
-Quoi ?
-Que penses-tu des robots ? Insista t-il
-Que ce sont d'horribles choses qui mériterait qu'on leur crève les yeux s'ils en avaient.
-Parfait !
-Comment ça « parfait » ?
-Hé bien il existe une alliance rebelle dont je fais parti, c'est d'ailleurs pour ça que je suis ici il l'ont découvert quand j'ai aidé des élèves qui allaient être passés à tabac parce qu'ils étaient en retard. Elle est composée d'humains qui tentent de vaincre les robots qui risque à tout moments de prendre le contrôle.
-C'est génial ça !
-Oui, ils devraient bientôt arriver dans la ville chercher de nouveaux membres et essayer de libérer d'autre humains.
-Les libérer de quoi ?
-Des robots, ils sont dangereux. Quand il viendront dit leur que tu viens de la part de Jérémy, je ne serais peut-être pas avec toi, dit-il tristement en regardant la porte du bureau du directeur. Et dit leur ce mot de passe : Je finis des choses précises.
C'était bizarre mais je ne l’interrogea pas sur ce mot de passe.
Il se dirigeait vers la porte lorsque je l'arrêta :
-Comment serais-je qu'ils sont là ?
-Ils feront assez de bruit ne t'en fait pas, me répondit-il avant d'ouvrir la porte.
-Jérémy Matthews à nous deux.
C'était la voix du directeur. La porte claqua puis j'entendis un bruit. Le bruit de la domination des robots.
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