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 Voilà qui mettait un point final aux joies et peines, à l’amour et la haine, aux espoirs et déconvenues du grand fracas de la vie de Tom.

 Un point, c’est tout.

 Une ponctuation qui donnait le mot de la chute, pour ainsi dire, sans qu’il ne sache ce qu’avait été le début et le milieu de son histoire : cette infime, infâme tache noire sur fond blanc était l’unique ancre à laquelle il pouvait rattacher son existence vierge de qualificatifs… Les ténèbres au bout du tunnel pâle, pour comprendre qui, quand et pourquoi il avait été.

 Mais après, quoi ? Le vide ?

 Oui, jusqu’à cet instant.

 Tom fut jeté aux Oubliettes. Pas attrapé et lancé comme un vulgaire trognon de pomme, mais plutôt abandonné, à la manière d’un dessin dans le sable lentement effacé par les reflux de la mer. Un beau jour – à moins que ce ne fût la nuit ? À cet instant littéral, en fait –, il se réveilla aux Oubliettes.

 À côté de lui figurait alors un livre épais d’une seule page, un point en son centre. Le titre était aussi sobre que le contenu : « tome trois ».

 Ah, oui. C’était donc ça, le début de son histoire.

 Tom était le seul mot restant du tome trois. Qu’était-il arrivé au reste ?