De Rouille, d’Ambre et d’Ivoire
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Il l’ouït sous le Soleil ;
Le souffle sifflant dans les sillons
D’un temps éreinté, terre d’airain,
Épîtres étreints du triste ;
Fragment gorgé du grave
Des espoirs dérisoires d’étoiles ;
Ces poussières,
Ces sépulcres,
Où mille histoires voilées s’échoient
Au rythme vague d’adestin,
Vain vélin, veillé par la fin ;
Leurs mots crient en silence
Leurs maudits souhaits rances
« Songeons à ce passé rêvé
Où se file le futur-oubli,
L’amer des jours soyeux »
Frêle mémoire,
Fiel des moires.
Il luit sous le vermeil,
L’essence, relique des plumes passions.
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