Les échos de nos battements de cœur, résonnant à l'unisson, bercent tendrement mon âme.

Je sens ton souffle caresser ma joue, tandis que ta conscience glisse lentement dans le sommeil.
Lovée contre mon cou, là où est ta place, je te sens partir vers le monde des rêves.

Je ne peux cesser de t'observer.
Ta respiration régulière apaise peu à peu mon esprit déconstruit.
Ton odeur indescriptible endort mon tourment.
Les larmes silencieuses sur mes joues s'effacent tandis que ta chaleur comble le trou béant dans mon cœur.
Le feu brûlant de mes pensées devient cendres,
La douleur exacerbée qui lacère ma poitrine étouffée devient respirable,
Et la folie qui me menace devient un lointain souvenir.

Je sens ton petit corps s'étirer tandis que tu remues.
Ta douce patte se pose telle une plume sur ma joue humide.
Je sens ta langue rugueuse contre ma peau qui enlève une à une chacune de mes souffrances.
Dans le noir, je devine tes yeux d'or brillant d'amour qui me dévisagent.

Je clos les miens, désormais paisible, et à mon tour, je glisse dans les bras de Morphée, la sensation de ce bonheur si précieux faisant encore vibrer tout mon être.