Te souviens-tu, mon cher ami
De nos douces et folles soirées
Et de nos tendres et mielleuses nuits
Que nous passions en Hiver ou en Été
Sous le regard protecteur de la Lune ?
Te souviens-tu, mon cher ami
L'époque où le majestueux Soleil
Éclairait encore notre si parfaite vie
Qui n'était forgée que de vermeil ?
Te souviens-tu, mon cher ami
Que c'est toi et non moi qui est parti
Sur un gigantesque bateau,
Que c'est toi et non moi qui s'est éloigné
Sur un de ces énormes paquebots
Qui fendent lentement les flots ?
Te rends-tu compte, mon cher ami
Que, par ta faute, mon cœur s'est terni
Que c'est toi et non moi qui a gâché
La belle histoire qu'ensemble on vivait ?
C'est pour ça que je te hais
Moi qui, avant, t'aimais
À présent, mon cher ami,
Tu es devenu mon ennemi