CHAPITRE 80 : « Centre hospitalier De Bierne » « Afrique »

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CHAPITRE 80 : « Centre hospitalier De Bierne » « Afrique »

Ils entendent la sonnette de la porte annonçant très certainement l’arrivée de Yuan, Florian pousse alors Éric pour qu’il sorte de la salle de bains.

- Je vous rejoins, passe devant pour l’accueillir et ne t’inquiète pas, il connaît la situation.
- Ah !! OK !!

Tandis que mon ami suit mes paroles à la lettre, je reste encore un petit moment à réfléchir sur ce qui à la fin de notre conversation m’a suffisamment interpellé pour que je m’octroie un temps d’analyse de ce qui m’a soudainement frappé l’esprit.

J’arrive à saisir l’instant où la question s’est posée à moi, quand il a été question de la nouvelle génération et quand Éric s’inquiétait des sentiments de Nicolas envers Alexandre.

Du coup je prends le temps d’analyser mes propres sentiments envers lui, il ne me faut pas longtemps pour comprendre que déjà ils sont très forts.

- Je suis tombé amoureux d’un humain de ce siècle ! Hi ! Hi !

De parler à voix haute me libère, comprenant enfin ce pour quoi je me sentais aussi bizarre et je dois avouer qu’il y a de quoi l’être, car en effet c’est la première fois que j’ai un rapport intime avec une autre personne qu’un élu ou quelqu’un que j’ai créé à leur image et ce depuis le jour où j’ai connu Thomas.

N’ayant jusqu’à ce jour jamais était spécialement attiré par eux, qui par bien des côtés manquaient pour la plupart du petit plus qui aurait pu le faire.

Pourquoi alors Alexandre me rend-il aussi nerveux qu’un puceau devant son premier flirt, pourquoi ce besoin de sa présence que j‘éprouve alors que si elle n’a pas été causée par lui, l’est maintenant pour que je reste.

Une question me vient alors qui me ramène au but initial de ma visite, y aurait-il un lien entre lui et les deux gars qui ont péri dans des conditions que je qualifierai a minima d’étrange, voire inquiétante du fait que je ne sais l’expliquer autrement que par l’existence d’une ou plusieurs autres personnes ayant également a minima certaines de mes capacités.

Je ne serais donc plus « l’unique », à cette pensée ma curiosité prend des proportions telles que je suis conscient qu’il me faudra piocher plus loin dès que j’en aurai fini avec cette histoire de progéniture qui m’a amené à enquêter ici.

J’en suis là dans mes pensées, quand je suis rappelé à l’ordre par Raphaël qui commence à trouver le temps long.

- Eh !! Florian !! Tu sors ou il faut venir te chercher ? Magne tes petites fesses garçon… sinon on va démarrer sans toi ! Hi ! Hi !
- J’arrive… j’arrive…

Je suis à peine de retour dans la chambre que déjà je reçois Alexandre dans mes bras, suivi de près par Yuan qui lui n’a pas eu droit au premier round qu’ont connu les autres.

Je capte les regards d’Éric et de Raphaël, portés sur le plus jeune à se demander la raison soudaine d’un tel engouement de sa part sur ma personne.

Un petit clin d’œil venant de moi alors que je prends à pleines mains ses deux petites fesses et le voilà qui commence à pousser des petits râles d’excitation, stoppant du coup net Yuan qui à son tour se demande bien ce qui arrive.

Ma réflexion s’arrête là, car c’est à mon tour d’avoir une de mes pour le moins fameuses remontées de libidos qui m’amène moi et ceux qui sont concernés, dans un délire des sens qui nous voit bientôt tous enchevêtrés les uns sur ou dans les autres, laissant défiler les heures à s’épuiser dans des orgasmes aussi fulgurants que répétitifs.

***/***

Il fait déjà grand jour quand j’ouvre les yeux le premier, ma première pensée étant à me demander où je suis jusqu’à ce que les turpitudes de la nuit me reviennent en mémoire.

Un bref coup d’œil dans la pièce montre mes amis nus dans des positions que la morale réprouverait très certainement, démontrant s’il en était besoin la nuit torride que nous venons de vivre.

Pour ma part je suis pris en sandwich entre Raphaël et Alexandre, les petites fesses de ce dernier plaquées contre mon sexe qui maintenant que j’en ai conscience reprend vie en s’allongeant à la vitesse grand « V », cherchant déjà l’endroit douillet où il a l’intention de se nicher.

L’entrée encore mal refermée dsuite aux nombreuses turpitudes de la nuit, le laisse passer sans coup férir avec juste un petit grognement de plaisir de son propriétaire, qui bien qu’il soit encore dans le sommeil, vient se resserrer tout naturellement contre moi jusqu’à ce que je l’aie investi entièrement.

Ma main libre vient lui prendre le ventre en le caressant tandis que j’entame un coït tout en douceur, bercé par les petits ronronnements de satisfaction que pousse Alexandre à chaque intromission en profondeur.

J’essaie d’être le plus doux possible, voulant garder ce moment pour nous seul en évitant de réveiller les autres, mais c’est sans compter sur « Alex » qui tourne son visage vers moi pour m’embrasser avec une douceur telle que j’en tremble de plaisir.

Je sens alors mon sexe pulser et se déverser en spasmes d’une jouissance qui me fait à mon tour pousser quelques grognements qui achèvent mon compagnon, lâchant tout à son tour et arrosant Éric, qui dans sa position actuelle reçoit une bonne part de la manne virile en plein visage.

Je sors lentement mon sexe pour ensuite le faire se retourner en le prenant dans mes bras, son sourire et son regard brillant montrant autant la reconnaissance de cette énième jouissance, que le plaisir d’être serré l’un contre l’autre pour le câlin du matin.

Il va être temps pour moi de retourner à Shanpaï, aussi je me sépare de mon tout nouvel amant après quelques derniers bisous en lui glissant à voix basse.

- Je dois m’en aller, j’ai des obligations qui ne peuvent pas attendre.

Sa main attrape mon bras pour me retenir.

- Mais je te reverrais hein ??

Je lui réponds déjà par un grand sourire, qui je le vois bien lui va droit au cœur.

- Il va bien falloir !!
- Comment ça ?
- Je tiens déjà beaucoup trop à toi pour te laisser bien longtemps sans nouvelles.

Alors que je suis à moitié levé pour lui parler, Éric se réveille tandis que sa main passe sur son visage en y ramenant une drôle de mixture qu’il reconnaît bien sûr sans erreur possible, ce qui nous vaut un regard tout d’abord surpris, puis ensuite amusé à comprendre comment nous avons déjà entamé la matinée.

- Alors bande d’égoïstes, on fait des cochoncetés dès le matin sans réveiller les copains ?

Il capte enfin ma position annonçant mon intention de partir.

- Tu nous quittes déjà ?
- Oui !! Désolé mais j’ai à faire, je suis déjà plus qu’à la bourre.
- On te revoit quand ?

Mon regard fait un tour d’horizon sur mes copains en s’arrêtant en dernier recours sur le plus jeune.

- Hum !! Mon petit doigt me dit que ce sera dans pas longtemps !!
- Tu es sûr que c’est bien ton « petit doigt » qui parle ?
- Rhoooo !!! Tout de suite… tu me prêtes de drôles d’idées ! Hi ! Hi ! Qu’est-ce qu’Alexandre va penser de moi ??
- Après ce matin ? Que du bien j’espère ! Hi ! Hi !

Il met un doigt à sa bouche, goûtant ainsi le liquide épais qu’il a encore sur le visage.

- Je pense qu’il a dû déjà te cataloguer comme une bête à jouir !! Il ne nous reste plus qu’à répondre à toutes les questions dont il va nous bassiner dès que tu ne seras plus là.

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