6 La justice passe.

13 minutes de lecture

  A leur ouverture, les portes métalliques du fourgon cellulaire épousaient pile poil l’embrasure des deux grilles d'acier massif du sas. Les détenus libérés un par un des minuscules placards grillagés se trouvaient ainsi directement engagés dans un couloir carrelé du haut en bas -tel un laboratoire de boucherie- donnant accès aux cellules du tribunal. Une comparaison somme toute assez pertinente, dépourvue d’extravagance égard à certains jugements. En bout de boyau de céramique marron foncé, un C.R.S apathique assistait au défilé du troupeau humain.

  Le couloir se poursuivait sur la gauche en un autre accès étroit ouvrant sur une salle d'une bonne dizaine de mètres carrés, entourées de bancs scellés au sol; le poste de garde. Perché sur une estrade, un garde mobile obèse faisait face aux arrivants. Après identification, il biffait leur nom sur l'un de ces vastes registres d'état dont la principale vocation était d'aller gonfler les rayons de quelques sous-sols vite oublié des archivistes.

  Parvenus devant l'estrade, les détenus déclinaient leur nom et leur âge avant d'être dirigés vers la droite ou vers la gauche, selon leurs antécédents judiciaires.

  Pierrot fut le premier du quatuor à se présenter devant la table. Son regard craintif balayait l’espace à la recherche du moindre détail menaçant. Le flic obèse s'épongea le front avant de l'apostropher brutalement.

  • Qu'est-ce t'as, toi ? Un truc qui te dérange ?
  • J'ai rin dit! se défendit craintivement Pierrot.
  • T'as intérêt! renchérit le pandore. Nom, Prénom et le reste ! Tout le toutim, quoi !

  Pierrot déclina posément son nom, son prénom, ses dates et lieu de naissance ainsi que son adresse.

  • Déjà condamné ?
  • Ben non, jamais! J'ai même jamais eu eine prône pou' stationnement interdit...
  • On s'en branle de tes prunes! à gauche!

Pierrot se tourna docilement vers sa gauche et fit mine d'avancer.

  • Pas ta gauche à toi, banane! la gauche de la pièce! Ma gauche à moi s'il faut te faire un dessin !

  Le temps de s’y retrouver dans ce salmigondis géographique, Pierrot obtempéra la tête basse tandis que Djé le remplaçait devant l'estrade. La haute taille du Maghrébin lui offrait une vue imprenable sur le registre. Le flic remédia à ce qui semblait être un problème en dressant sa main gauche en écran.

  • Moi c'est Djelloul. Djellou Laksar.

  Le ton impérieux de Djé désamorça quelque peu la morgue du gros flic pris au dépourvu. C'est qu'il semblait mariole, ce fils du bled !

  • Laksar avec un K... pas avec un Q, articula Djé en suivant la calligraphie laborieuse du fonctionnaire.
  • Pourtant c'est bien une affaire de cul qui t'amène, non ?
  • Dis donc, l'hippo ! Mes ancêtres ont laissé un K à mon nom,... c'est pas pour me le faire piquer par un plouc avec un C au cul qui a le sien en forme de cas désespéré ! Alors tu me mets vite fait ce K à la place de ton Q avant que je ne t'y fourre ton nez bien profond, s’il te plait !

  Outré, le gros flic vira à l'écarlate et enfla comme une baudruche. Il flirta longuement avec les limites de l'éclatement, puis il se dégonfla comme un soufflet. Non ! Ne pas s’énerver ! Pouvoir profiter de la retraite paisible sans risquer un AVC. Le second risque majeur de la profession après la cirrhose. D’une main fébrile il transforma le Q en K au prix d'une monstrueuse rature, puis il esquissa un geste balayant de la main gauche à l’adresse du trublion. Le souvenir de l'infarctus fatal survenu à quelques collègues facilement irritables incitait à la prudence. Djé s'éloigna avec un regard furibond, laissant la place à un Désiré qui caressa l'air d'une main folâtre et tortilla des miches comme une drague-queen en chasse. Sa voix de fausset semblait calquée sur celle de Zaza, l’inoubliable Michel Serrault de « La cage aux folles ».

  • Eh bien, beau militaire! On a des problèmes avec les troupes d'invasion ? Aucun respect pour l'uniforme ces rastaquouères, pas vrai ?... Moi c'est Lajoie ! Désiré Lajoie!... Avec un « E » au bout!... Au bout de Lajoie, bien entendu!... Il est chouette votre nouvel uniforme!... Pas comme celles là-dedans, avec toutes ces tentures funéraires en guise de robe! On dirait des vieilles Siciliennes en cortège pour le cimetière!... C'est d'un triste!...

  Le flic pas tout à fait remis de sa menace d'explosion lui désigna la direction prise par Djé d'un air las puis épongea son front ruisselant d’un vaste mouchoir à carreaux. La pièce de tissu détrempée lui échappa des doigts pour atterrir sur les pages du registre au moment où Kiki montait sur l'estrade, pointant le nez sur les exercice de détrempe d’un air ravi.

  • Dégage de là, toi! Assassin !... A droite avec les gibiers de potence de ton espèce!
  • Mais... J'ai pas... Tenta de protester Kiki, faux-cul en diable.
  • Ta gueule! Ton nom, à la brigade, on n'est pas prèt de l'oublier, tu peux me croire! Oust!

  Kiki fila sans demander son reste, dans la direction opposée à celle prise par ses trois amis. L’obèse avait dû se trouver dans le fourgon qu’il avait percuté lors de sa tentative de fuite.

*

* *

  Dans un étroit couloir, aux murs peints de ce jaune pisseux si cher au cœur de toutes les administrations, Pierrot et Désiré faisaient face à Kiki et Djelloul, menottés deux à deux, encadrés de policiers en uniforme. Le plus âgé des prévenus se tordait les mains d'angoisse. La peur lui oppressait le souffle. Kiki posa sa main libre sur les siennes dans un élan d'affection. Au contact de Pierrot, il retrouva instinctivement le parlé Ch'ti.

  • Pusque ch'te dis qu'on va à l'acquittement, Pierrot! Rassure-te, vingt-noms! Les filles sont cuites! Leur copine a vindu ch'pot avec les rosses! scanda Kiki avec ferveur. (Puisque je te dis qu’on va à l’acquittement, Pierrot ! Rassure-toi, bon sang ! Les filles sont cuites ! Leur copine à vendu le pot aux roses.)
  • Ch' Pape il a dit qu'on s'ro condamnés pour couvrir ch'préventife. Si ché cha, jé n'pourrais pus t'nir d'affaire, se lamenta le rouquin obèse. Et ti, te s'ra au chomache! ( Le Pape a dit que l’on serait condamnés pour couvrir la préventive. Si c’est vrai, je ne pourrai plus tenir de commerce. Et toi, tu seras au chômage.)
  • Tout ch'qui dit l'Pape n'est pas forchémin évangile, Pierrot! Ché valape pour des gins comme mi. Pas pour des types comme ti qu'ont mînme jamais eu un P.V pou' défaut de port ed’ chinture! (Tout ce que dit le Pape n’est pas forcément Evangile. C’est valable pour des gens comme moi. Pas pour des types comme toi qui n’ont même jamais eu un P.V pour défaut de ceinture.)
  • Si qui révoquent t' part ed sursis, te rest'ras in taule! Et puis, y n'peuffent pas t' condamner pour un délit et nous acquitter pour ch' mînme cosse au prétexte qui n'existe point ! T'as pas réfléchi à chà ? ( Si ton sursis est révoqué, tu seras en taule. Et ils ne peuvent pas te condamner pour un délit et nous acquitter pour la même chose au prétexte qu’il n’existe pas. Tu as réfléchi à çà ?).

 La logique de la riposte laissa Kiki sans argument. Il balaya l'idée de l'échec d'une secousse de la tête et claironna soudain, faisant sursauter l'escorte elle-même :

  • Y suffit d'avoir la foi, nom de Dieu ! Ché tout !

  Le regard de Kiki venait d'accrocher une espèce de chiffre 4 gravé dans le crépi du mur et souligné d'un trait large. Un symbole qui se mua dans son esprit tourmenté en superbe voilier fendant la mer des Caraïbes. Lui en uniforme bardé de dorures, Djé à la roue du gouvernail, Pierrot en costume d'amiral offrant le champagne aux croisiéristes, et Désiré draguant une vieille douairière anglaises aux incisives menaçantes. Kiki en béait d'admiration sous l'œil circonspect de l'escorte. Une sévère riflade de la main de Djé sur l'occiput le ramena à la dure réalité du moment.

  • Ferme ton clapoir! Avec les mal-épongés qui défilent dans le secteur en rêvant d'une turlute, on risquerait de croire avant longtemps que t'as choppé la rage!

  L'ouverture subite de la porte de communication fit se dresser brusquement Pierrot qui chancela. Ses amis s'élancèrent pour le soutenir, déclenchant un réflexe de parade chez les gardes mobiles. L'échauffourée menaçait quand Désiré lança l'info propre au statu-quo.

  • Eh! Du calme! Notre ami est cardiaque!... Il a ses pilules pour le cœur dans sa poche. Faut un verre d'eau d'urgence.

  Moins obtus que la moyenne, ou plus conscient de sa responsabilité en cas d'accident, le chef d'escorte expédia aussitôt un homme en quête d'un verre d'eau.

*

* *

  Comme l'ensemble du palais de justice, la salle d'audience se trouvait toujours en travaux. De simples bancs d'école placés devant ceux du public faisaient office de box, accueillant les accusés et la garde. De l'autre côté de la travée centrale, dans la partie droite de la pièce, une table de bois blanc était postée devant un banc identique à l'intention des avocats.

  Le président Chaumard frisait à coup sûr l'âge de la retraite. Au vu de ses rides, de la peau flasque de son visage qui lui taillait une tronche de hamster, il était même permis de se demander s'il n'en avait pas allègrement passé le cap. Sa gestuelle évoquait celle d'un unau, cet inoffensif mammifère arboricole plus communément appelé « paresseux » en raison de l'extrême lenteur de ses gestes. Mieux valait cependant ne pas se laisser abuser par cette apparente torpeur.

  Quoique pétri d’équité, Chaumard soutenait une réputation de sévérité à faire dresser les cheveux sur la tête de ses clients, les rasés comme les rastas. Si besoin était pour la conquête du repentir, l'air compassé de ses deux assesseurs contribuait largement à rendre le tableau de la justice encore plus lugubre que sur les images d’Epinal.

  Répondant à une obscure classification, les quatre compères formaient une curieuse brochette sur le banc des accusés. Débordant dans l'allée centrale, la seule fesse gauche reposant sur le bois, Kiki tâchait de se maintenir en équilibre grâce à ses pieds croisé de guingois sous le banc. Collé à lui, Désiré le dominait d'une bonne tête. Puis venait Djé, et enfin Pierrot qui, le premier assis, monopolisait à lui seul un bon tiers de l'espace disponible.

  Le temps semblait suspendu à la relecture d'une partie du dossier que s'offrait le président, juste avant l’intervention de la défense. Indifférent au reste de la salle, le birbe semblait claquemuré dans sa tour d’ivoire. Nul n'aurait su dire si ses lunettes en demi-verres lui étaient utiles pour le décryptage du texte. Celles-ci ne semblaient tenir que par un miracle d'équilibre sur le bout de son tarin pointu comme un plantoir, un rien de traviole en guise de suprême coquetterie.

  Chaumard releva enfin la tête du dossier, en rabattit la couverture avec une minutie exagérée, puis sembla découvrir l'assistance avec étonnement. D'un signe du menton il octroya la parole à la défense.

  Obèse, barbu, la chevelure en broussaille, le gargantuesque avocat des prévenus repoussa la table d'un coup de bedaine et se dandina jusqu'à la barre, hilare, agitant une feuille de papier entre ses gros doigts boudinés.

  • Eh oui, monsieur le président! Le voilà donc devant vous ce fameux gang de prédateurs sexuels qui défraya la chronique locale. Une brochette de bambochards encore abasourdis par leur mésaventure. Quatre pauvres bougres qui viennent de passer six mois au trou pourquoi au juste ?... Vous me voyez quand même sidéré d'avoir à plaider devant vous une affaire qui aurait dû être clôturée depuis longtemps par un non-lieu... Et pas seulement dans l'intérêt des inculpés!... En effet monsieur le Président, et n'en déplaise aux parties civiles, si trois de ces demoiselles se sont plaintes d'avoir été traitées en demi mondaines, il faut bien avouer qu'elles n'avaient pas lésiné devant les efforts pour s'en offrir l’allure et la parure!... Et celle d'entre elles qui s'est prévalue de la minorité en guise de circonstance aggravante avait bel et bien contourné ce handicap frustrant en trafiquant la carte d'identité de sa sœur aînée. Mes clients ont-ils quelque chose à voir dans cette falsification de documents administratifs ?... Que nenni! Et quand bien même eussent-ils poussé le scrupule de réclamer les papiers d'identité de ces demoiselles, ils se seraient trouvés aussi bernés que le service de sécurité de cet établissement de nuit, exclusivement réservé à la clientèle adulte.

  L'avocat se tourna comme par défi vers ses confrères de la partie civile.

  • Nous nous trouvons donc face à la plus marquante des circonstances aggravantes... une circonstance relevant directement de l’imagination débordante de la prétendue victime principale, laquelle ne daigne même convenir de l'empilage de mensonges de plus en plus graves qui amenèrent à l'inculpation de mes clients!... Et quand je dis « convenir », il s’agit bien là d’une pure figure de rhétorique... en fait, la plaignante a rejeté avec dédain les preuves les plus accablantes. Ce sont les témoignages de ses compagnes de « bonne fortune » qui ont permis de lever le voile sur les détails de cette.... fumisterie !

 Un sourd grondement de désapprobation monta de la salle. Vite réprimé par le coup de marteau impérieux du président.

  • Croyez bien que le crime à caractère sexuel m'horripile autant que quiconque dans cette salle... Mais encore faudrait-il qu'il s'agisse bien d'un crime authentique... un crime incontestable qu’il serait permis d’analyser sereinement… faute d’alimenter un effondrement de la démographie et de faciliter un retour en force des anathèmes religieux pour tout ce qui touche aux plaisirs naturels du sexe. Car à l'exception de l'une des participantes à cette épopée d'étudiantes délurées, apparue un peu tardivement dans ce dossier par délicatesse des inculpés et omerta des plaignantes, nous devons bien convenir que le type de fin de soirée prévu pour cette équipée était tout à fait prévisible, si pas délibérément envisagé comme but initial!... A combien d’années lumières nous voilà donc d'un viol! Et même d'un abus sur mineure d'âge, ladite mineure s'étant débarrassé de ce statut embarrassant pour s’octroyer la majorité grâce à d’incontestables talents de faussaire!

Un coup de marteau sec du président mâta l'essor d'une nouvelle rumeur outragée.

  • Veuillez continuer, maître.
  • Merci, monsieur le président! La cour n'en appréciera que d'avantage le sort réservé aux vérités dérangeantes dans le cadre de cette affaire!... Maintenant que nous voilà édifiés sur la consistance du volet d’outrage aux bonnes mœurs aussi léger que la vertu des plaignantes, venons-en à l'aspect drogue.... Certes, en la personne de monsieur Sénéchal, vous voici face à un redoutable grossiste. Un grossiste de poids, oserais-je dire. Mais un grossiste exclusivement spécialisé dans le négoce des fruits et légumes parfaitement licites. De même que ses deux clients ici présents, détaillants en petits pois, carottes, et autres agrumes variés. Les pilules d'ecstasy que l'on soupçonne mon client d'avoir fourni provenaient des poches de mademoiselle Ben Haïssa qui en a convenu après qu'on ait retrouvé les mêmes en possession de son frère, pèlerin assidu des ports Hollandais. Et si mon client en a consommé, ce fut bien à son insu!... Et il ne s'agit nullement ici d'une excuse douteuse, puisque mademoiselle Ben Haïssa a eu le courage de reconnaître l'ensemble des faits.... Je ne retiendrai pas plus longtemps l'attention de la cour sur le traitement logique, juste, de cette lamentable affaire de mythomanie adolescente engendrée par la crainte d'un juste châtiment parental.

  Avant de regagner sa place, l'avocat s'offrit un tour d'horizon de la salle, tel un toréador triomphant. Au dernier rang, étroitement encadrée par ses parents, Rita sanglotait. A quelques sièges d'eux, Yasmina écoutait attentivement les débats, entourée de tous les mâles de la tribu dont l'expression farouche dissuadait un examen trop insistant du clan. De l'autre côté de l'allée, entre son père au maintien très digne et sa mère en pleurs, Anna n'en menait pas large. A l'écart, Annabelle défiait crânement l'avocat du regard.

  Sur un signe de tête du président, la cour se leva, imitée par la salle dans un rituel bien rodé, quasi sacralisé.

  De fait, au banc des prévenus la manœuvre se déroula avec un peu moins solennité qu’à l’accoutumée. Plus lestes, Djé et Désiré se retrouvèrent les premiers au garde à vous. Le temps que Kiki se décroise les chevilles un rien endolories par l’inconfortable posture, Pierrot avait eu le temps de se décoller du siège aussi, privant le Manouche de contrepoids. D’où l’affaissement brutal du banc côté allée et le choc au coude gauche de Pierrot à l’autre bout. Le regard halluciné et la bouche béante du président durent scier les jambes du trop émotif Pierrot qui, se croyant visé, retomba de tout son poids sur le banc. Un retour en force qui, par mouvement de balancier, catapulta le manouche dans les airs. Une courte parabole expédia l'infortuné Kiki par-dessus la barre à laquelle il s’agrippa des deux mains par réflexe. Tête en bas, jambes repliées et postérieur tendu vers le plafond, il se mit à couiner de terreur.

  Kiki envolé, plus de contrepoids pour s’opposer à la descente en chute libre de Pierrot. A part la mâchoire du garde qui s'était précipité pour contrer la tentative d'évasion aérienne du plus chétif des prévenus et qui se trouva incidemment dans la trajectoire de la planche. Rejeté à l’arrière, le policier s'effondra les bras en croix dans la travée centrale, K.O. Le banc facétieux profita de son absence de frein pour écraser les deux pieds d'un autre garde venu à la rescousse de Pierrot. Avec l’hippopotame humain pour lest, les dégâts purent être évalués au pire, sans pessimisme. D'autant que, à défaut d’avoir compris ce qui se tramait, le reste des gardes s'était rué à l’assaut pour transformer le prétoire en mêlée de rugby.

*

* *

  Convulsé de rire sur sa couchette, le visage noyé de larmes, le Pape peinait à retrouver son souffle. Tant bien que mal, il s’épongeait les yeux d’un coin de drap tandis que Kiki achevait de dépeindre avec force gestes le grand final de cette audience correctionnelle gravée à jamais dans le marbre de l’histoire judiciaire, aussi sûrement que le Code d’Hammourabi dans l'esprit de la basoche.

  • Bah! Dans huit jours tu seras fixé, hoqueta enfin le Pape. Avec un compte rendu d’audience pareil, sûr, c'est la relaxe!

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 6 versions.

Vous aimez lire Michel HOUDART ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0