Zéro contact
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J’avoue, l’envie est là. J’y pense, j’attends parfois,
Malgré tout, un hola. Et puis je me revois
L’appeler, me confondre, lui parler, me morfondre.
Par faiblesse, par mégarde, il suffirait d’un rien
Pour que je baisse la garde. Et puis je me souviens
Du mépris que j’inspire à cet homme que j’admire.
Il suffirait d’un rien, que je suis suive ses appels,
Que je cède aux câlins. Et puis je me rappelle
Que je ne suis qu’une menteuse, tout sauf une fille sérieuse.
Un corps, une enveloppe, vide et tout juste bonne
À séduire… Une salope. Et puis je me raisonne :
Je n’mérite pas sa haine. Il n’en vaut pas la peine.
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