Adagio
Moins d'une minute de lecture
Brin d’herbe se noue, se dénoue
Bague de velours au printemps
Ma main glisse sur la terre
Qui chante en pétrichor
Ciel de traîne au bleu de cyan
Invite mes yeux impatients
Attrape mes rêves d’évasion
Sur tes chemins de coton
Une voix me dit :
Chaque chose en son temps, mon enfant
La patience adoucit tout mal sans remède
J’ai accroché mille secondes au présent
Immobile dans l’épaisseur du temps
Envoûtée des parfums de l’instant
Regarde les nids vides sous les toits
Reprit la voix
Une seule hirondelle ne fait pas le printemps
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Merci à Horace, Aristote et Esope qui, au-delà du temps, m'ont prêté leur voix
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