Il fait bon vivre à la campagne !
Je n'ai jamais vécu dans un appartement.
J'ai besoin d'espace, d'un terrain, de verdure.
Le seul appart « que je connais » est celui de mon beau-père, au 4ème étage d'une résidence des années 60. Attente de l'ascenseur, se serrer à l'intérieur si nécessaire, montée du dernier demi-étage avec escaliers (à mon âge, ça va mais à 90 ans, c'est une autre histoire). Une horreur pour les courses. Quand j'y allais, je prenais les escaliers pour éviter la promiscuité. Peut-être pensez-vous que je suis sauvage, ce n'est pas le cas.
Tout cela pour préciser que je n'ai qu'une vision réduite des problèmes de voisinage que l'on peut y rencontrer.
J'essaie de me souvenir de ce qui m'avait frappée.
Odeur de cuisine quoiqu'il y ait en majorité des vieux. Un digicode à l'entrée de l'immeuble donc pas de problème de salubrité. Non, désolée, je ne vois pas ce p'tit mot que je pourrais afficher à part
« Souriez ».
Les « nuisances » dans ma campagne (1200 habitants et Bayonne, le chat de Sylvie, Falgou le chien de Pascale)
Lucas, 20 ans, le fils de Laurent, des études de cuisinier-pâtissier, qui joue de la batterie lorsqu'il rentre. Je pense à chaque fois « c'est bien mon gars défoule-toi, fais-toi plaisir ».
Pascal, un autre voisin qui hier a fait sa première tonte de l'année « ah oui, la mienne sera bientôt à faire, encore quelques jours ».
La tronçonneuse d'un gars, entendue au loin dans le bois « une bonne activité », souvenirs d'enfance où je participais au rangement des bûches 33cm dans le fond du hangar, où l'on partait faire un pique-nique improvisé avec des patates à mettre dans les braises du feu de branches.
Le karcher d'Eric en train de nettoyer sa terrasse.
Thibault qui doit passer l'aspirateur dans ses véhicules. Alain avec son taille-haie.
Le seul « hic », la construction d'un lotissement à côté de chez moi avec bruit des bétonnières, la présence de la grande grue, l'arrivée prochaine de futurs voisins avec des chiens.
Comme vous pouvez le remarquer, à la campagne, on se connaît sans empiéter sur la vie de l'autre. Les nuisances n'en sont pas. Ce sont seulement des personnes qui vivent.
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