03,10,2021, 08h00, à Bugarach.
Dimanche.
Agréablement réveillée par un vent, étrangement chaud. Le village est si calme qu'il semble désert. Mon coq s'égosille à tout va. Il a faim, ses poules aussi. Je vais leur ouvrir la cabane.
Ciel, gris mat, uniforme. Café sur la terrasse, ça faisait longtemps... Au loin des chiens gueulent, la chasse a repris. Reconfinez-moi tous ces barbares !
Les corbeaux du quartier sont passés en grand tapage, leurs cris laissant une traînée sonore longue comme la queue d'une comète.. Ils sont perchés plus loin, à leur habitude, dans le verger de Joseph, à béqueter les pommes.
Grrr, la soupe des chiens qui cuisait a débordé, je me suis levée d'un bond, café renversé ! Éteindre le gaz, touiller et essuyer la gazinière. Heureusement, il reste une tasse dans la cafetière...
J'aime écouter les corbeaux discuter. Hormis leur célèbre et lugubre cri, ils ont toute une gamme de sons et de mots variés d'une grande beauté.
Je me laisse dériver, fascinée...
Annotations