Voyeuse
Scarlett eut envie de détourner le regard, gênée par la scène qui se jouait sous ses yeux. Néanmoins, elle réfréna cette première impulsion. D’une pour ne pas trahir Mary et de deux parce qu’elle ressentait le besoin de savoir. La curiosité la rongeait.
La bouche des deux amants se détacha. Mary en profita pour reprendre son souffle. Jean la poussa vers une botte de paille. Sans difficulté, il souleva son corps pour l’asseoir dessus. Sa main retroussa les jupons de la jeune femme. Ses gestes empreints d’une urgence palpable comme s’il craignait de manquer de temps.
– Si tu savais depuis combien de temps, j’ai envie…
Mary bomba le torse, la tête rejetée en arrière.
– Moi aussi… Je n’ai pensé qu’à toi, toute la soirée…
Un froissement d’étoffe fit comprendre à Scarlett que Jean avait ouvert son pantalon. En changeant de position pour mieux observer, elle se rendit compte que c’était Mary qui tenait en main son sexe. Un pénis qui se dressait long et durci. Cette image s’incrusta dans l’esprit de Scarlett, qui jusqu’à présent n’avait pu voir que des sexes mous.
Jean dénuda les seins de sa fiancée, en les libérant de son corsage. Il les prit en main pour les masser, les toucher, tandis que ses lèvres les embrassaient, ce qui arracha des petits gémissements de plaisir à Mary. Dont les doigts, pendant ce temps, s’activaient le long du membre gonflé.
Son fiancé lâcha un grognement avant d’écarter ses cuisses de son compagnon. Sans attendre, il enfonça son sexe en elle. Scarlett fut surprise de le voir entrer sans aucune résistance. La seule réaction de Mary fut un petit cri de plaisir.
– J’en avais très envie, lâcha-t-elle.
Cette confession ne fit qu’augmenter la fougue de son amant. Il s’agita de plus en plus fort en elle. Jean lui donnait de grands coups de reins, qui provoquaient des gémissements chez sa fiancée. La violence qu’il mettait dans ses mouvements choqua Scarlett. Mais elle comprit que Mary ne souffrait pas lorsqu’elle entendit résonner des cris de plaisir et les suppliques de son amie pour encourager son amoureux.
À peine quelques minutes suffirent pour que Mary atteigne le point de non-retour. Épuisée, son corps s’effondra sur la botte de paille. L’orgasme l’avait submergé.
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