Poème
Moins d'une minute de lecture
La brume s'épaissit,
Le monde s’évanouit.
J’attends, sans discernement,
Le bon moment.
Sans un bruit, il avance,
Se rapproche,
Et je ne distingue plus rien.
Le courant m'emporte,
Ma vie s'éteint,
Le temps me dépasse,
Me laisse, m'abandonne.
Le monde survit,
Et moi, je fuis.
Ici, plus rien ne pourra me sauver.
J’ai choisi, décidé :
Pour une fois, c'est moi qui prends la main,
Et non le destin.
Le brouillard s'épaissit,
Le monde s'enfuit.
Je reste, à jamais,
Seule maîtresse de mon esprit,
Qui s'égare et s'enfuit
Vers une vie bien plus belle.
Plus besoin de corps
Pour rejoindre la mort.
Annotations
Versions