"J'ai trop de pellicules..."

3 minutes de lecture

N.B : les pellicules servaient dans une époque ancienne à faire des photos.

(Texte ressorti des tiroirs, adapté et publié dans le cadre d'un défi sur fb)

...

- Ridicule -

...

J’ai l’impression d’être complètement ridicule.

En effet, j'ai plein, mais plein de pellicules.

Et c'est sans fin qu'elles s’accumulent sur mon pull.

C’est sans cesse qu’elles pullulent et se bousculent,

Sur ma laine vierge qu’elles maculent.

...

Quand au minet coiffeur Jules, épais comme un tubercule.

Qui sans cesse gesticule...

...

Donc quand à Jules, je lui fais « c'est casse-cuulle.

Regarde ces particules. Oui toutes ces cellules. »

Et aussi j’articule « C’est total archinul ! »

...

Y me dit : « Oh là là... tu simules, sors un peu, déroule le pécule.

Y a là, sur l’étalage les jaunes gélules, elles ont la bonne formule.

Elles sont pleines d'appropriées, complexes et saines, molécules

Ainsi tes pellicules, elles capitulent et circulent. »

...

Aussi ça me stimule,

Ma bourse je bouscule, j’achète les grosses granules.

La boite de capsules d’un doigt la décapsule.

Puis trois par trois j’absorbe les globules.

...

Ensuite bien coiffé, en tout horizon déambule,

Mais l’effet n’a qu’un temps et bascule, et je bouscule.

Et l’on me regarde alors comme un somnambule,

À la lumière du jour tel un vrai noctambule.

...

Aussi obligé, ça fait que je réfléchis et que je calcule...

Alors je déboule aussi sec, au barbier qu’est mouillé,

Vous l’avez compris c’est chez Jules.

...

Il est comme par hasard en travaux, et force comme Hercule.

Il est chaud comme en pleine canicule.

Il me regarde moi d’abord, et puis mes clavicules.

Il jette même un œil, plus bas vers testicules.

Et puis dans les oreilles, d'un seul coup, il me hurle,

Oui, Oui, ok, OK, mais qu'est ce t'en dis que tu manques...

Ouilles… Je crois bien que le Jules il m'adule !

...

Je lui réponds, mais Jules, prends donc un peu de recul,

En sortant mon bidule, dans le but qu’on copule.

Il me sourit, béat, fait demi tour, sans scrupules.

On entend alors une mésange, un vol de libellules,

Pendant que sur un rythme binaire, le minet, je bouscule.

Si bien qu’au bout j'ai déjà Jules et puis là je capitule.

...

Puis, je me retire et seul, je me dis enfin là, tu vois tes bidules …

Qui pendent, et bougent comme des petits pendules.

Avec le temps, tu vois bien, plus t’avances, plus tu recules.

...

T’es vraiment qu’un grand nul.

Dans la langue de Molière, même Précieuse Ridicule.

Et l’araignée de ton plafond, tues la, tu l’as cette tarentule.

D’ailleurs, tu te fais de ces cheveux, on voit que des pellicules.

...

Ne crois pas que j’affabule, mais tout ça j’accumule.

...

Et tel le petit oiseau, perdu, plumé, blessé, qui bout, je me hulule,

Arrête, avec ça, passes à autre chose, bascule.

Renonce à te donner des grands coups de spatule.

Mets-y « Un Point. Un Point final »…. Sinon un Point-Virgule.

...

Prends donc enfin en charge un peu ton véhicule.

Allez, allez, vas-y, vas-y, roule, roule, vas-y, vas-y, circule.

...

Je ne veux pas faire d’émule, mais pas de photos, s’il vous plaît,

je Hais… les pellicules. Toute forme de pellicules !

...

Marco O' Chapeau le 28 septembre 2022

P.S. Je l'ai fait en public et une personne de talent et renommée sur les scènes avait qu'il n'y avait pas le mot "enc...". Je l'ai donc ensuite ajouté avec le passage "copule" et l'ai fait avec.

Mais me suis dit qu'en fait... (il valait peut-être mieux s'en passer.)

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