Parfois dans ta vie tu ne vois qu amours crevées
Parfois tu oublies hélas jusqu à l idéal
Parfois de la tristesse tu deviens féal ;
Tu aimerais tant que tes journées soient rêvées !

Parfois tu veux t enfermer dans ton triste trou.
Parfois tu supplies le temps de cesser sa course
Infernale. Tu la maudis cette Grande-Ourse.
Tu aimerais tant jouir d un trop doux frou-frou

Parfois tu aimerais fuir s enfuir sur les routes,
Parfois dans ton pur sang tu devines les gouttes
Du rédempteur il te redonnera vigueur ;

Car parfois de Rimbaud des mondes fantastiques,
Naissent tendres bohèmes souples élastiques
Qui jusqu à la fin réjouiront ton vieux cœur !