L'embuscade

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Sir Guillaume s'avança precipitamment en direction du buisson feuillu qui lui faisait face. Un imperceptible mouvement se dessina dans la lueur bleuté de la pleine lune. Il reconnut le grand sourire gauche du capitaine Chryslock. Si tous se passait bien, ils auraient capturés les ennemis avant minuit. Il n'y avait aucune raison de s'inquiéter, ce genre d'opérations étaient fréquentes dans le pays. Il suffisait que Rackamm envoie ses sbires pour mettre l'armée entière en alerte pendant plusieurs jours.

Alors que le Lord pénétrait dans le faux buisson mis en place pour l'embuscade, ses craites s'épaissirent malgré le fait que ses compagnons d'arme l'attendait tout sourir. Il transpirait, cause de son stress, et pensait aux zombies qui s'approchait dangereusement. Il entendit alors un gargouillement lointain et ses craintes s'épaissirent. Il les appureçut alors. Trois silouhettes difformes ressemblant vaguement à des humains. L'odeur aussi était présente: un mélange d'oeufs de cent ans et de chair putréfié mélangée à un zeste de sang coagulé. Il devina plus qu'il n'entendit un bruit ou plutôt un gargouillement lointain dans la brume du crépuscule. Le cortège funeste se rapprochait du buisson où se cachaient le Lord et le régiment surentrainé de Alban Chryslock. Il se présenta sous la forme de trois créatures de chair, entassées sur des squelettes équins. Deux zombies étaient armés de poignards acérés tandis que le troisième tenait une immense arbalète chargée et incrustée d'argent pur. Ces trois "tas de viande", comme les avaient surnomés le roi la dernière fois qu'il les avait vus, avancèrent sans prêter attention au buisson de houx sur leur droite. Soudain, une trentaine de soldat surentrainés leur tombèrent dessus. En moins de temps qu'il ne le faut pour le dire, les trois réssucités étaint prisonnier de leurs opposants. Leurs armes avaient étés perdues durent le combat très court, mais sanglant : le lieutenant du capitaine gisait morts dans une mare de son propre sang. Le Lord attacha les trois être de chaire sur son cheval et partit au galop en direction de la capitale : Hubertbourg.

En arrivant en banlieu d'Hubertbourg (que le roi avait très modestement baptisée), il se fît arrêter par trois paysans qui avaient apris la nouvelle et qui lui demandèrent comment l'opération "secrète" s'était passée. Il reprit sa route après leur avoir répété que les trois zombies ne représentaient aucun danger. Au fur et à mesure qu'il s'approchait du château, des foules de plus en plus importantes se massèrent autour de lui.

Plus de cinq heures après son départ, il arriva au château. Bien qu'il fasse nuit noire, le roi et une immense foule l'attendait au pied de l'imense édifice. Il descendit de cheval et fît la réverence au roi comme la coutume l'imposait. Le roi le salua en retour et lui demanda :

- Les trois créatures ont-elle parlées?

- Malheureusement non votre altesse. répondit le noble. Mais se sont elles débattues mais nous avons réussis à les maîtriser. Cependant, messire Houch à trouvé la mort. Heureusement, nos instruments saurons les faire parler, j'en suis certain.

- Ces crétures résisterons à nos outils de torture.

-Votre altesse, désolé de vous couper ainsi mais permettez moi de partir s'il vous plaît. J' ai invité plusieurs personnes assez influentes ce soir et pour rien au monde je souhaiterais les faire patienter.

-Comme vous voudrez messire, mais venez donc dans mon bureau personnel demain à treize heures piles.

- Merci, votre altesse.

- Au revoir.

- Au revoir.

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