Seconde 13
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Il y avait un trou dans le parapluie,
Une lucarne donnant sur le ciel
Et je me suis imaginé tes lèvres,
Derrière la toile noire
À des années-lumière des miennes
S'émouvant de l'infini qui nous égare
Car il y avait une plaie dans le tissu
Par laquelle le ciel égouttait sa peine
Et je me suis imaginée tes lèvres,
Douces pour le lever du regard,
Un matin d'été où le soleil regrette d'exister
Se lamentant des siècles-poussières qui nous séparent
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