11,11,22 et 22,11,22, TROBARIA M'ATTEND
Je suis heureuse de partager avec vous ce texte disparu dans les entrailles de mon ordinateur ou dans les toiles de « l'Ondarachnide* ». Je l'avais revu passer grimé et illisible, à mon grand désespoir. Mais à force de cogitations, d'incantations et de fouilles archéologiques, je l'ai récupéré, copié-collé et il a disparu de nouveau, ne me laissant que le désert d'une feuille blanche et ma rage. Dix jours plus tard, je l'ai pris dans le filet de mes yeux, recopié sur une feuille de papier avec un crayon afin qu'il ne m'échappe pas de nouveau et tapé de nouveau au clavier Si je vous disais que je l'ai récupéré sans savoir exactement comment... me croiriez-vous ?
* le Net
11,11,22 TROBARIA M'ATTEND 22,11,22
Le vent coule sur mon esprit fatigué
Et lave mes peurs de ses grands soupir
Aux sentiers de rides joyeuses.
Il n'est plus d'oiseaux de malheurs,
Les oiseaux sont juste les pensées
De mages tournoyant dans les nuages.
J'aimerais voler avec eux,
De toutes les plumes de mes pensées,
Avec la légèreté des lettres d'amour,
Des jaillissements de feuilles d'automne,
Et du flamboiement de leurs couleurs.
Sous la couette, je me prépare à regagner Trobaria,
Ses beautés et ses imaginaires multiples,
Aux aurores boréales sucrées de limonade givrée.
21h14
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