On discute 2/2 :
Au même moment, j’entends toquer à la porte.
J'ouvre la porte.
Moi (sourire) : oh tiens.
Antoine : ça va ?
Moi : oui, vas-y entre.
Antoine : je passe te voir si tu vas bien, car lorsque tes parties de la maison, on aurait dit que tu n’allais pas bien.
Moi : ben disons que ça n’allait pas trop, faut quand même comprendre qu’être “surprise” par le père de son mec (il me fait un grand sourire.) ce n’est pas anodin quand même.
Antoine : ils n’ont rien dit, je pense qu’ils sont heureux pour nous, tu sais qu’ils t’ont toujours aimé.
Moi : même chose, ils sont cool tes parents.
Antoine : comme les tiens, je vais me risquer… Mais nous sommes ensemble ? (Il rougit.)
Moi : devine.
Antoine : euuuuh.
Deux minutes après.
Moi (sourire) : tu sais que des fois, tu as vraiment du mal à percuter.
Antoine : ouais, je suis con.
Moi : ce n’est pas une maladie, tu peux changer mon cœur... Et pour répondre à ta question, oui, nous sommes ensemble, mais ne t’emballe pas, tu devras te faire pardonner.
Antoine : Maëlys, je suis ton esclave, tu ordonnes, j’obéis, sans toi, je ne suis rien.
On s’embrasse.
On taque à la porte.
Moi : pire qu’une gare ici (j’ouvre la porte.)
Lucie : voilà pétasse, je suis là (Antoine me regarde bizarre) ah, je dérange ?
Moi : alors, on va être clair, je ne veux pas de quiproquo… (je vois les parents à la fenêtre.) La voiture est là. (je regarde Lucie.).
Lucie : oui ?
Moi : prends ta veste Antoine, on va faire une balade.
Lucie : il ne peut pas venir.
Moi : il viendra, même si je niquer le chauffeur, aller, on avance.
Je prends les deux par les mains, on doit parler, je ne peux pas laisser cette situation, il faut tout mettre sur la table.
À ma plus grande surprise, le chauffeur autorise Antoine à monter dans la voiture, nous sommes sur la banquette arrière, Lucie à gauche, Antoine à droite et moi au centre.
Il y a un grand silence, aucun bruit, le chauffeur, nous regarde plusieurs fois dans le miroir.
Nous passons le grand portail, nous arrivons devant le pont, nous descendons.
Antoine : où sommes-nous ?
Moi : je vais t’expliquer Antoine (je regarde Lucie.) à toi aussi.
Nous passons sur le pont, nous allons derrière le château, des tables sont disposées, un bar a été mis à l’extérieur, nous prenons place.
Moi : voilà, ici, nous serons tranquilles, à la maison, les parents étaient à la fenêtre, je n’ose pas imaginer ce qu’ils auraient dit… (je prends une grande respiration.) Oui, Antoine, Lucie et moi, avons fait l’amour (Lucie me regarde avec de grands yeux.) et j’ai adoré, j’ai pris mon pied, c’était puissant (je frissonne, je regarde Lucie.) je voulais te voir pour te dire que j’avais décide de redonner une chance à Antoine (je le regarde, il baise les yeux.) même s’il sait que ça ne reviendra pas comme avant en deux jours.
Antoine (il croise les jambes, j’ai le sourire, il bande.) : pourquoi me conduire ici ? C'est qui la meuf qui nous a conduits ici ?
Lucie (sourire) : alors si je comprends bien, nous sommes ici pour parler, alors parlons, Antoine tu n’es qu’un connard de lui avoir fait du mal, j’ai envie de te frapper, de te botter le cul, mais tu as rendu le sourire à Maëlys, alors, je vais commencer un peu à te pardonner... Écoute bien ce que je vais te dire (elle me montre du doigt.) cette meuf, est une fille en or, belle, douce, intelligente, marrante, si tu oses un jour lui refaire du mal... Je te tue... Je te le promets Antoine…
Antoine : ahhhhhhh, je suis un connard, il n'y a pas une seconde ou je regrette de lui avoir fait mal, j’ai commis une erreur, je le sais bien mais Lucie, tu crois que tes irréprochables, on se connait depuis toujours, nous sommes en principe des amies, des sœurs, des frères, tu aurais pu venir me voir pour en discuter et essayer de me faire voir les choses autrement (elle réfléchit.) alors, oui j’accepte ce que tu me reproche mais tes menaces de merde tu peux te l’ai mettre profond dans ton cul, car j’ai fait une promesse à Maelys, je ne lui ferai jamais plus de mal, elle est ma raison de vivre, elle est mon âme sœur …
Second point, tu oses me faire des reproches, mais toi à ton tour, tu pourrais être franc avec nous et surtout avec Maëlys
Lucie (elle rougit, je la regarde.) : je ne comprends pas ce que tu veux dire, Maëlys, ton mec à un coup de chaud, je pense.
Antoine : je te remercie de t’inquiète pour ma santé, mais je te rassure, elle va très bien, j’ai retrouvé mon soleil, mais tu pourrais être franc… Ou bien, tu préfères que je le dise moi-même ?
Moi : il se passe quelque chose ?
Antoine : alors ?
Je regarde Lucie.
Lucie : non, il n'y a rien...
Antoine : pauvre conne (je suis sur le cul.) tu penses que de garder ce que tu as sur le cœur, te protégeras, alors oui, pendant un moment, jusqu’au jour où ça va te bouffer de l’intérieur.
Je regarde Lucie, elle commence à pleurer, alors là, j’ai raté quelques choses, et Antoine la vu, alors là...
Lucie (en pleur) : y a rien... Vous êtes ensemble...
Antoine : dit lui.
Lucie : tu me casses les couilles pauvre, mec... On était bien mieux lorsque tu étais loin de nous.
Antoine : comme ça, tu avais Maëlys pour toi.
Lucie : OUI PAUVRE CON, JE L’AIME (elle me regarde.) je t’aime
Antoine (sourire) : ah enfin.
Moi : maintenant assis, et on arrête de gueuler, compris (Ils s’installent.) pourquoi tu ne m'as jamais dit Lucie ?
Lucie : parce que je m’en suis rendu compte lorsque tes rentrées de l’hôpital... Et que je ne savais pas comment te le dire… Et puis après tu t'es mis avec Antoine … Donc je me suis dit, c’est un signe de mère nature pour me faire comprendre que je dois oublier ses conneries … Et lorsqu’il est parti... après nous avons passées cette après-midi … Je me suis dit... Peut-être que... Mais bon…
Moi (elle se lève, je lui attrape la main.) : lorsque nous avons couché ensemble, j’ai eu un déclic, une porte qui sait ouverte, je sais qu’elle ne va jamais se refermer, j’ai aimé coucher avec toi (je prends la main d’Antoine.) et j’aime être avec Toinou et j’aime être avec toi Lucie.
Je suis bisexuel... (il recroise les jambes.) Je vous aime autant l’un que l’autre, alors arrêter de vous prendre la tête.
On entend des applaudissements, on regarde vers l’entrée du château, nous voyons une belle brune, yeux marron, 1m69, 71 kg, qui arrivent vers nous.
Vanessa : bonjour, vous trois, je suis désolée de vous avoir écoutes, mais il y a des années que nous n’avons pas eu de personne aussi passionné, investi… Pardon, j’ai oublié de me présenter, je suis membre du conseil, je vous souhaite la bienvenue, alors je suppose que toi, tu es Maëlys, un véritable volcan, indomptable, un cheval sauvage (je suis bouche bée.), alors toi, je présume Lucie.
Lucie : oui..
Vanessa : mais alors le beau gosse de service qui est en forme, je n’ai pas le plaisir de te connaître.
Antoine (Il rougit.) : je suis Antoine.
Vanessa : hmmm, beau prénom, très belle voix en plus d’être beau mec (elle se mort la lèvre) Agathe, vous avez bien d’écrit (sourire).
Moi : qu’est-ce qu’on peut faire pour toi ? Je ne sais pas si tu remarques, mais tu déranges.
Je vois une femme qui arrive vers moi, Vanessa lève la main, elle s’arrête d’un coup.
Vanessa : hmmmm un vrai volcan, (elle frissonne.), tu as complétement raison, je m’excuse de vous avoir dérangé pendant votre mise au point, si je peux me permettre, dans la vie, il ne faut pas se fermer une personne parce qu’on aurait peur du quant dira-t-on, il faut oser, si sa fonctionne, il faut avancer... Le cas contraire, si ce ne fonctionne pas, vous le serez au moins, nous n’avons qu’une vie, il faut en profiter à fond sans se retourner… Vous n’aurez pas de regret (elle me regarde dans les yeux.) allé, je vous laisse… À bientôt (sourire)
Elle se lève, elle prend la direction du château, elle roule du cul devant nos yeux, elle me donne des frissons cette meuf.
Lucie : vous avez vu comment elle roule.
Moi : cette meuf à quelque chose de très étrange.
Lucie : Antoine (il la regarde.) je suis désolée de t’avoir insulté, je ne le pensais absolument pas, je suis très heureuse que tu sois revenu parmi nous.
Antoine : je m’excuse de t’avoir insulté, je voulais simplement te faire réagir, je ne voulais pas que tu deviennes comme moi… Devoir se cacher par amour...
Lucie : comment…
Antoine : je suis amoureux de Maelys depuis des années, tu as tous les signes, tu l'as regarde mais juste ce qu’il faut pour ne pas qu’elle te voit, tu te colles le plus près d’elle pour pouvoir te sentir bien, juste quelques minutes dans ta journée de merde, le matin tu espères un sourire de sa part, lorsque tu la vois le matin, elle te fait un sourire, elle te touche, le monde peut s’écrouler plus rien ne compte
Lucie : eh, ben, tu m’impressionnes Antoine, tu as raison…
Moi : qu’est-ce que je vais faire de vous (Je rigole, il rougit, je l’ai trouvé mignon les deux, un frisson me parcourt le corps) j’ai besoin de beaucoup de temps, pour me comprendre, m’expliquer pourquoi d’un coup, je ressent de l’attirance pour ma meilleur amie, que j’ai envie de te balancer dans un lit, et te faire l’amour (Antoine croise les jambes, je le regarde.) mon cœur, s’il te plait, ne croise plus les jambes, on sent fou que tu bande (Lucie regarde directement vers son entre-jambes, je lui tire sa jambe, lorsqu’il pose le pied au sol, Lucie fait de grand yeux en le voyant en érection.) Vanessa à raison nous n’avons qu’une vie.
Lucie : ah ouais (Antoine rougi)
Moi : ne le mets pas mal a l'aise Lucie (elle me regarde.) s’il te plaît et n’en parle pas à la bande que tu la vue dans cet état, je compte sur toi.
Lucie : promis, je ne le dirais à personne… Mais tu ne dois pas te faire chier avec un morceau comme celui-là. (elle se mord la lèvre.).
Moi (je frissonne.) : là, tu ne vois que sur son short... Imagine sans… Aller, on arrête, on le met malaise.
Antoine : oui, s’il vous plaît les filles.
Lucie : une très belle forme (elle se mord la lèvre.)
Moi : aller, on arrête (sourire) on attend un moment et on ira manger une glace, aucun commentaire Lucie.
Lucie (sourire) : je n’ai rien dit.
12 minutes après, nous reprenons la voiture, le chauffeur nous dépose au mcdo.
Je passe les commandent, ils sont assis à l’extérieur, ils rigolent bien, je ne sais pas ce qui va ce passée, mais comme le dit Vanessa, il faut oser…
Je rejoins les deux.
Moi : me voilà
Lucie et Antoine (sourire) : AAAAAAAAAHHHH
A suivre.
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