Nos vacances… Pas si simple… 11/11
Il y a des moments, on ne sait pas pourquoi il est impossible de s’endormir, je n’ai presque pas fermé les yeux, Antoine à dormis comme un bébé.
Je n’ai pas arrêté de penser, les jours avance à un moment, nous allons devoir rentrée Sophia doit bosser à mcdo, Lou dans un magasin de vêtements, Amir va partir avec sa famille au Maroc, Alan par comme tous les ans en Irlande, alors nous devons en profiter, Lucie, alors elle je suis sur le cul, elle veut faire un jardin, je suis curieuse de voir ça, Hugo passe un mois devant ses jeux, et Antoine et moi, on devrait rester chez nous mais disons que j’ai quelques idées pour la suite …
Je voudrais découvrir la cote du nord, je suis une enfant du pays, mais je n’ai jamais été voir la mer du Nord, certains disent, il n'y a rien à voir, je ne me fais pas mon avis en suivant les autres, il n'y a que le mien qui compte.
Mais pour le moment, je voudrais qu’on parle tous ensembles, au même moment.
Antoine (sourire) : oh, tiens une décesse, bonjour mon cœur.
Moi : bonjour beau gosse, bien dormi ?
Antoine : oui, ça va et toi ?
Moi : je n’ai presque pas fermé l’œil de la nuit…
Antoine : pourquoi ?
Moi : ben disons que je suis inquiète pour la rentrée, les vacances sont pratiquement fini et après, on aura la fac… qu’est-ce qui va nous arriver…
Antoine : il va arriver qu’on sera tous ensembles. (sourire)
Moi : oui, mais nous ne serons pas seule…
Antoine : oui, on devra disons être plus calme... Moins sauvage.
Moi : voilà le problème, la Maëlys d’avant n’est plus là, depuis notre première fois je ne suis plus la même, je ressemble à un volcan, je suis amoureux de plusieurs personnes… Et je ne sais pas comment gérer ça… Tu sais que je n’aime pas avoir ne pas avoir le contrôle ...
Antoine : oui, je sais ... Je ressens la même chose que toi mon cœur… La matinée que nous avons passée avec Amir fut un nouveau révélateur, j’ai aimé ce qui sait passer entre nous 3... Et je ne veux pas que ça s’arrête… je veux plus et encore plus …
Moi : je pense là même chose que toi mon Toinou, mais comment faire ? Il est déjà difficile d’être en couple alors tu imagines être à 8… et peut-on aimer autant ?
Antoine : tu penses que la bande partage la même chose que nous ?
Moi : ouais, tu as raison, on devrait d’abord savoir s’ils pensent comme nous… Après, il faudra voir…
Antoine : on pourrait aller voir la bande, pour en parler immédiatement…
Moi : oui, tu as raison, aller, on se bouge.
En quelques secondes, on fonce vers la bande, à notre plus grande surprise, ils sont tous à l’extérieur à prendre le petit-déjeuner…
Antoine : bonjour la bande (Amir et Lucie nous regardent avec amour.)
Moi : comment aller vous ?
La Bande : bien et vous ?
Moi : vous êtes obligé de tous répondre en même temps ? Vous ne pouvez pas nous répondre chacun votre tour ?
Ils se regardent.
La bande : non, pourquoi ? (Ils rigolent comme des cons.)
Moi : bande de trou du cul… Bon, on voudrait vous parler… Car on se pose des questions.
Alan : je présume que c’est à notre sujet ?
Moi : oui, nous en avons déjà parlé, mais les choses évoluent à chaque fois, si vous ne le savez pas (Amir, place ses mains sur son visage.) Avec Antoine, nous avons couché avec Amir. (Tout le monde le regarde.)
Amir : oui… et j’ai adoré.
Sophia : je comprends pourquoi tu veux en parler... Je peux commencer ?
Moi : tu n’as pas besoin de demander, si tu veux commencer ma belle, lance toi…
Sophia : ok (elle prend une grande respiration.) Pour commencer, je voudrais dire que je passe des putains de vacances merci à toi Hugo pour l’invitation (elle regarde le sol.) depuis la fête du bac vous m’avez ouvert les yeux... Oui, vous avez été mes meilleurs amis depuis toujours, mais je ne vous apprends rien… Depuis que nous sommes ici, je ne vous vois plus simplement comme des potes, mais comme des gens que j'aime et que je ne veux plus passer une seule nuit sans vous… Je vous aime et j’ai tellement envie de vous… suis-je bi ? Je m’en fou, je ne veux pas être dans des casses, je veux être simplement avec vous…
Pendant six heures, nous avons discuté à cœur ouvert.
Nous avons mis nos doutes, nos peurs, nos envies sur la table et nous en avons beaucoup parlé.
A la fin, nous en sommes arrivées que nous ne sommes pas dans les casses, nous sommes hors système, nous avons décidé de prendre du temps pour voir comment on pouvait aimer aux pluriels… Les regards des autres ne seront pas importants pour nous… il n'y a que nous qui comptes et personnes d’autres.
Amir : je voudrais encore dire une dernière chose… (on le regarde tous.) comment on fait pour l’anniversaire de notre rencontre ?
Lucie : on pourrait choisir la date de notre première fois.
La Bande : oui.
Amir : on pourrait choisir un cadeau pour l’ensemble du groupe… Pas un cadeau par personnes…
Moi : pas faux, sinon on risque de devoir dépenser beaucoup.
Hugo : je pourrais proposer quelque chose ?
Sophia : ben oui.
Hugo : je n’ai plus envie de dormir “seul.”
Amir : tu proposes quoi ?
Hugo : on pourrait mettre des matelas dans la plus grande des chambres…
Lou : et qu’on dorme tous ensemble…
Hugo (rougi) : oui.
Antoine : si on fait ça, vous vous rendez compte qu’il va se passer quelque chose…
Moi (je frissonne.) : une orgie…
Silence pendant plusieurs minutes.
Alan : oui, mais si une personne ne veut pas.
Lucie : rien n’est obligatoire… Chacun fait ce qu’il a envie… Personne ne force en quoi que ce soit…
Moi : oui, mais les vacances sont bientôt fini…
Sophia (se lève et m’embrasse) : hmmm, depuis le temps que je voulais essayer… les vacances oui, mais notre vie non…
Alan : sauf si on se prend une bombe nucléaire sur le coin de la gueule…
Amir : toujours à voir le bon côté
On rigole tous.
Nous discutons encore un moment, nous nous sommes promis pendant le mois d’aout de trouver des moments pour se retrouver entre nous et de parler de l’avenir.
Les deux derniers jours, sont tristes, on remet la maison en état, car dans quelques jours, elle sera mise à la location, je ne vais pas parler d’argent… En France à partir du moment où on commence à discuter d’argent, on prend vite les gens pour des riches…
Samedi 29 juillet à 7 h, nous sommes tous devant la maison, on reprend la route lentement, nous n’avons pas envie de rentrée, la fin des vacances avec la bande à sonner…
15 h après nous arrivent à Valenciennes.
Le sentiment est partagé entre nous, content de revoir nos parents, maisons et nos lits, mon oreiller en mémoire de forme m'a terriblement manquer… Et triste, car nous pensons qu’il faudra un long moment avant qu’on ne puisse se retrouver une nouvelle fois ensemble…
FIN...
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